L’abbé Matthias Gaudron est un prêtre allemand de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX). Le site DICI a traduit en français un article paru sur le site du district d’Allemagne de la FSSPX. Il livre quelques observations sur le dernier livre du pape du pape François, Le nom de Dieu est miséricorde. Ces observations sont empreintes de nuances et équilibrées et peuvent donc permettre une appréciation sereine et circonstanciée. Un débat est donc ouvert.
Nous reproduisons des extraits de cet article:
Dans le cadre de l’Année de la miséricorde, le pape François fait paraître un petit livre, à partir d’un entretien avec le journaliste vaticaniste Andrea Tornelli. A le lire, la miséricorde, serait pour lui « le message le plus important de Jésus » (p. 26). « Le Seigneur ne se lasse jamais de nous pardonner : jamais ! Alors, nous devons demander la grâce de ne jamais nous lasser de demander pardon. » (p. 11).
Il ne s’agit pas pour le pape de minimiser le péché. La connaissance de notre état de pécheur est même la condition pour pouvoir recevoir la miséricorde de Dieu : « Le péché est bien plus qu’une tache. Le péché est une blessure qui doit être soignée, pansée » (p. 48). A la question de savoir pourquoi nous sommes des pécheurs, le pape François répond : « A cause du péché originel… Notre humanité est blessée » (p. 64). « Quand on ressent la miséricorde de Dieu, on a vraiment honte de soi-même, de son propre péché… La honte est l’une des grâces que saint Ignace fait demander dans la confession des péchés devant le Christ crucifié » (p. 31). « La honte est… un facteur positif, parce qu’elle nous rend humbles » (p. 49). Au sujet de l’évangile de la femme adultère (Jn 8), il déclare : « Il (Jésus) ne lui dit pas : l’adultère n’est pas un péché, mais il ne la condamne pas au nom de la loi » (p. 15).
Concernant le sacrement de pénitence:
Le pape accorde une grande valeur au sacrement de la pénitence. Le deuxième chapitre de son livre est intitulé : « Le don de la confession ». Les évêques et les prêtres « deviennent… des instruments de la miséricorde divine. Ils agissent in persona Christi. » (p. 43). Aux confesseurs, il demande de ne pas rendre la confession pénible aux pénitents en posant par curiosité des questions superflues (p. 49) et, aussi, de penser à leurs propres péchés en écoutant les confessions (p. 50).
Ce sont là sans aucun doute des considérations importantes et belles, auxquelles nous ne pouvons qu’adhérer de grand cœur. Cependant, à la lecture de l’ouvrage, quelques interrogations surgissent et certaines incohérences sautent à l’esprit.
Incohérences
Le pape reconnaît absolument qu’il y a des cas où le confesseur doit refuser au pénitent l’absolution, par exemple lorsque que ce dernier entretient une relation peccamineuse à laquelle il ne veut pas mettre fin. Certes François pense que l’on doit vraiment « chercher le moindre rai de lumière » (titre du chapitre III) pour conférer l’absolution, mais parfois, le refus de l’absolution est justement un devoir. À ce sujet il dit : « Si le confesseur ne peut pas absoudre, qu’il explique pourquoi, mais qu’il donne une bénédiction, quoi qu’il en soit, même sans absolution sacramentelle » (p. 39). Il est exact que le prêtre peut donner une bénédiction à une personne en état de péché grave ; cela n’implique nullement l’approbation du péché, mais cela peut lui donner des grâces qui l’aideront à se convertir. Cependant, en avril 2014, le témoignage d’une femme, Jakelin Lisboa, ayant épousé civilement un homme divorcé, et qui par conséquent ne recevait pas la communion de son curé, n’a-t-il pas été rendu public ? Le pape François l’aurait appelée au téléphone et lui aurait conseillé de s’approcher de la communion “sans problème”. Ce témoignage n’est pas dénué de fondement, bien que le Vatican – en la personne de son porte-parole, le P. Federico Lombardi très embarrassé -, n’ait pas osé confirmer ni démentir les propos de François, se contentant de déclarer que l’on « ne saurait tirer parti » des « conversations téléphoniques privées » du pape « concernant l’enseignement de l’Eglise ». N’y a-t-il pas là une contradiction, si en théorie le pape enseigne la doctrine exacte alors qu’ensuite, en pratique, il exerce une fausse miséricorde qui ne prend pas le péché au sérieux ?
On est aussi étonné en lisant comment le souverain pontife juge le relativisme moderne : « Le relativisme aussi blesse les personnes : tout semble avoir la même importance, tout se vaut, en apparence. » (p. 37). Mais lui-même n’applique-t-il pas ce relativisme ? La vidéo interreligieuse publiée le 6 janvier dernier ne donne-t-elle pas l’impression que le christianisme, le judaïsme, l’islam et le bouddhisme ne sont finalement que des chemins différents pour parvenir au même but ? Lors de sa visite à l’église luthérienne de Rome, en novembre 2015, ne parlait-il pas exactement comme si les différences entre la foi catholique et la croyance protestante étaient finalement insignifiantes ?
L’abbé Gaudron point les ambiguïtés des propos sur les personnes homosexuelles:
Tornielli s’adresse directement au pape sur sa fameuse déclaration au sujet des homosexuels : « Qui suis-je pour juger ? ». L’explication du pape sur ce point n’est pas très claire. Il affirme qu’il a seulement voulu dire que l’on doit traiter ces personnes avec beaucoup de délicatesse et ne pas les marginaliser. Textuellement il dit : « Je préfère que les personnes homosexuelles viennent se confesser, qu’elles restent proches du Seigneur, que nous puissions prier ensemble. On peut leur conseiller la prière, la bonne volonté, leur indiquer le chemin, les accompagner » (p. 82). Une réponse catholique n’était pourtant pas difficile à donner : un homosexuel qui lutte contre son inclination et qui n’a pas contracté de « mariage homosexuel » ou de relation semblable, peut naturellement venir se confesser et être absout, quand bien même il retomberait de temps à autre dans ce péché. Par contre, s’il ne veut pas renoncer à ses penchants homosexuels, mais continuer à vivre ainsi, on peut seulement lui conseiller de prier quand même, et d’aller à la messe pour ne pas perdre complètement la relation avec Dieu. On peut comprendre la déclaration du pape en ce sens, mais on a l’impression qu’il a peur d’indiquer clairement que l’homosexualité est un péché.
Dans l’introduction, Tornelli cite un sermon de François qu’il a donné, le 7 avril 2014, sur l’évangile de la femme adultère. Il y déclarait que la miséricorde « est quelque chose de difficile à comprendre : elle n’efface pas les péchés », car ce qui efface les péchés « c’est le pardon de Dieu », pourtant « la miséricorde va plus loin » que le pardon (p. 15-16). Il devient difficile de comprendre ce que François veut dire par là. Que la miséricorde nous épargne de la peine due en justice devant Dieu ? Peut-être.
Une question est posée sur ce qu’il convient de dénoncer. Ne met-on pas trop facilement en exergue le comportement pharisien de certains chrétiens, alors qu’il y a une véritable perte du sens du péché ? La question est posée, et le débat nous paraît légitime:
Le pape François fustige l’attitude des personnes soi-disant justes, qui cachent leurs propres péchés derrière une façade pieuse et regardent avec mépris ceux dont les péchés leur sont connus. Cela semble être un sujet qui lui tient à cœur (cf. par ex. pp. 65-66 et 88-90). Il y a certainement toujours eu de tels chrétiens-pharisiens, et il y en a encore aujourd’hui. On peut toutefois se demander si c’est vraiment un problème crucial pour notre temps. N’est-ce pas plutôt le fait que de nos jours, beaucoup de chrétiens ont même perdu la conscience du péché ? Les fidèles ne sont-ils pas aujourd’hui traités d’hypocrites et de pharisiens simplement parce qu’ils maintiennent que le péché reste un péché, même s’il ne s’agit absolument pas pour eux de condamner ni de mépriser les pécheurs ?
François cite bien le pape Pie XII qui disait que le drame de notre temps est que nous avions perdu le sentiment du péché (p. 37). Mais sur ce point il ne va pas plus loin, si ce n’est en mentionnant l’obstacle que représentent le manque de foi dans la rédemption et la rémission des péchés. C’est tout à fait exact, mais le problème fondamental est justement que l’on ne veut plus parler du péché. En Argentine la situation est peut-être différente, mais en Europe, en tout cas, une grande partie des pécheurs ne désirent pas la miséricorde, ils veulent plutôt que l’Eglise cesse de parler du péché. Les homosexuels, ceux qui vivent en concubinage, ceux qui ne pratiquent pas, etc. ne veulent pas entendre parler du message de la miséricorde, mais que l’Église reconnaisse et bénisse leur situation.
Le pape souhaite que nous sortions « des églises et des paroisses » pour aller chercher les gens « là où ils vivent, où ils souffrent, où ils espèrent », pour soigner leurs blessures et leur faire voir « le visage d’une Eglise qui redécouvre le ventre maternel de la miséricorde » (p. 74), mais ce désir reste comme une parole en l’air. Sans la foi, l’homme est insensible à la miséricorde de Dieu. Le pape devrait donc d’abord appeler à proclamer de nouveau la foi aux hommes, car même la plupart des catholiques ne connaissent presque rien des grandes vérités de la foi, de la Sainte Trinité, de l’Incarnation, du Sacrifice de Notre Seigneur pour les hommes, et des sacrements. C’est seulement à la lumière de la foi que l’homme prend conscience de ses péchés et comprend qu’il a besoin de la miséricorde de Dieu. Malheureusement, tant que cette annonce de la foi ne se fera pas, des initiatives comme « l’Année de la miséricorde » resteront en définitive sans effet.
Le débat est donc ouvert sur certaines affirmations. Respectueusement, il est donc possible d’émettre des objections à l’égard d’un texte public, mais qui ne prétend pas avoir une valeur magistérielle.
Toute cet jacasserie qui n’a pas vraiment de sens parce que l’essentiel est caché.
Il faut retourner à l’essentiel du message de Jésus: l’écoute de la Parole mène les choisis à la foi en Jésus et à la repentance des œuvres mortes, l’amour de Dieu grandit dans nos cœurs et nous conduit à désirer ce mariage spirituel avec le Christ qu’est le baptême d’eau et de l’Esprit,
Le baptême des nourrisson ne mène pas à la nouvelle naissance, il empêche la recherche du vrai baptême (d’adulte) et ne fait pas de nous des chrétiens.
Il faut retourner aux fondements de la foi (la Parole) et aux pratiques de l’église apostolique.
en autorisant le baptême des nourrissons, l’Eglise se tromperait-elle donc depuis des siècles ?
Catéchisme de saint Pie X
Édition de 1906 : imprimatur de Langres, 10 août 1906 ; édition Martin-Berret, imprimeur de l’évêché de Langres.
Chapitre 2 : Le Baptême.
§ 1. Nature et effets du baptême.
Qu’est-ce que le sacrement de Baptême ?
Le Baptême est le sacrement par lequel nous renaissons à la grâce de Dieu et nous devenons chrétiens.
Quels sont les effets du sacrement de Baptême ?
Le sacrement de Baptême confère la première grâce sanctifiante qui efface le péché originel et aussi le péché actuel s’il existe. Il remet toute la peine due pour ces péchés, imprime le caractère de chrétien, nous fait enfants de Dieu, membres de l’Eglise et héritiers du paradis, et nous rend capables de recevoir les autres sacrements.
@ Pierre faucher
Tiens, les anabaptistes détiendraient la Vérité? Le St Esprit était en vacances durant des siècles jusqu’à l’apparition des anabaptistes? Le baptême des bébés date des temps apostoliques, dès la 2e génération de chrétiens qui faisaient baptiser leurs bébés.
M Pierre Faucher, j’ignore si vous êtes catholique mais vos propos sur le Baptême sont totalement hérétiques. Je vous cite le catéchisme de St Pie X :
Quels sont les effets du sacrement de Baptême ?
– Le sacrement de Baptême confère la première grâce sanctifiante qui efface le péché originel et aussi le péché actuel s’il existe. Il remet toute la peine due pour ces péchés, imprime le caractère de chrétien, nous fait enfants de Dieu, membres de l’Eglise et héritiers du paradis, et nous rend capables de recevoir les autres sacrements.
Quand doit-on porter les enfants à l’Eglise pour les faire baptiser ?
– On doit porter les enfants à l’église pour les faire baptiser le plus tôt possible.
Pourquoi doit-on mettre tant d’empressement à faire recevoir le baptême aux enfants ?
– On doit mettre tant d’empressement à faire baptiser les enfants parce que, à cause de la fragilité de leur âge, ils sont exposés à bien des dangers de mourir et qu’ils ne peuvent se sauver sans le Baptême.
Ils pèchent donc les pères et les mères qui par leur négligence laissent mourir leurs enfants sans Baptême, ou même qui le diffèrent simplement ?
– Oui, les pères et les mères qui, par leur négligence, laissent mourir leurs enfants sans Baptême pèchent gravement, parce qu’ils privent leurs enfants de la vie éternelle. Ils pèchent même gravement en différant longtemps le Baptême, parce qu’ils les exposent au danger de mourir sans l’avoir reçu.
Le Baptême est-il nécessaire pour être sauvé ?
-Le Baptême est absolument nécessaire pour être sauvé, car le Seigneur a dit expressément : ” Celui qui ne renaîtra pas dans l’eau et le Saint-Esprit ne pourra entrer dans le royaume des cieux “.
Ceci est un rappel de la doctrine de l’Eglise. On doit donc baptiser un enfant dès sa naissance si l’on veut qu’il soit sauvé.
M Faucher vous dites des monstruosités en prétendant qu’il ne faut pas baptiser les nourrissons car sans Baptême ils ne peuvent aller au Ciel.
Merci Mr Pierre Faucher. Vous avez avez dit :
«Le baptême des nourrisson ne mène pas à la nouvelle naissance, il empêche la recherche du vrai baptême (d’adulte) et ne fait pas de nous des chrétiens….».
Bonjour,
Non, le baptême des nourrissons ne sauve pas TOUT ; mais pour moi,les parents qui conduisent les bébés sur les fonds baptismaux, disent ainsi leur impuissance personnelle à la rédemption de leurs enfants et à leur bonheur sans fin…. Papa et Maman donnent ainsi ce qu’ils ont de Meilleur, si l’on peut dire. Le baptême des petits est, selon nous, un germe qui conduira la plante au ..”reburn de l’adulte” après son fiat personnel….que je vous souhaite !
C’est un bon début, bébé a un bagage de plus+ dans son âme quand le Sacrement est bien compris….
Si lesdits parents ne demandent pas la ”permission à l’enfant” comme disent nos protestataires, ils ne t’ont pas demandé, non plus, la permission pour les autres soins qu’ils te prodiguent dans ton enfance…
Merci à l’Eglise du Christ pour les Sacrements : sacrés outils de Dieu !!!
Fraternellement,
Lydia-Myriam P.
Merci pour la douceur de votre message, mais cela ne règle pas mon problème, ni celui de l’église catholique dans son ensemble.
Je veux vivre l’union intime avec Jésus qui mène à crier au monde son amour, comme les premiers chrétiens et tout ce qu’on me sert dans les réponses; c’est de la théorie; je cherche un témoin …
Le pape Benoit a écrit au sujet du divorce-remariage que l’église se retrouve avec un commandement exigeant de la part de Jésus et une masse de baptisés qui ne sont pas des chrétiens et qui par conséquent ne peuvent suivre ses préceptes. Réalisez-vous, au delà des apparences qu’un grand nombre de catholiques se présentent à la communion pour cracher au visage du Christ-Sauveur, est-ce là leur manière de commémorer sa Passion.
Judas a été choisi comme apôtre. Judas était libre.
Les baptisés reçoivent la vie de la grâce, perdue à cause du Péché originel. L’Eglise ne retarde pas un si grand don. Après leur baptême, libérés de la mort du Péché originel, ils restent libres de la liberté que Dieu accorde à tout homme. Libres de choisir l’Amour, libres de choisir la haine. La grâce se reçoit, la grâce peut être perdue et retrouvée par le sacrement de Pénitence. Tous les sacrements entretiennent la vie de la grâce.
Si on suit votre raisonnement, dans la vie courante, vous attendez que votre enfant le demande avant de le mettre au monde, l’envoyer à l’école, le nourrir, le soigner, le conseiller?
Monsieur Toto, quand, prétendument, vous vous placez à ma place et présentez mon raisonnement supposé, vous me donnez les intentions d’un imbécile. J’aimerais vous rappeler que le thème du post est la miséricorde et que celle-ci suppose un minimum de respect: pourquoi m’offenser ? Parce que je rêve d’une vie nouvelle, extraordinaire, avec Jésus, que l’on ne peut acquérir que par la foi ?
Pourquoi vous offenser quand on vous rappelle simplement le principe du baptême et son utilité ? N’importe quel prêtre (en soutane si possible ou au moins en clergyman) saura vous diriger et vous ouvrir à la vraie Foi, ce qu’il est difficile et parfois dangereux de faire tout seul ! La Miséricorde du Seigneur ne va pas sans la connaissance de sa Justice et de la réparation du péché originel.
Quand on demande simplement au Christ de venir, Il vient… mais jamais de la façon dont nos sentiments l’ont imaginé ! ! !
@Pierre Faucher
Si je citais Judas ce n’est pas pour vous attribuer son comportement, mais pour dire que le libre arbitre de l’homme peut gâcher toutes les grâces reçues, en refusant de suivre la volonté de Dieu.
Si vous avez été baptisé dans votre enfance et que vous vous faites re-baptiser par un baptême de “rêve” vous mettez en doute l’action de St Esprit lors de votre baptême enfant. Vous êtes dans l’illusion et le “rêve”. Les “catholiques” que vous mentionnez et qui crachent sur Jésus sont en majorité ceux qui ont adopté les erreurs protestantes, les erreurs d’une religion humaine et sentimentale qui a falsifié les Ecritures et l’enseignement du Christ. La catholicisme est une religion qui a les pieds sur terre et la tête au ciel et l’Eglise est fondée par Jésus lui-même et pas par les Apôtres.
Est-ce que c’est vous qui faites partie des sœurs de Sainte-Croix ?
Connaissez-vous quelqu’un qui accepte de ma baptiser ?
J’habite au Québec, en Bellechasse.
Comment élever un enfant et lui faire franchir les étapes de l’adolescence dans de bonnes conditions s’il n’a pas reçu le Saint-Esprit le plus tôt possible ? La confirmation viendra l’aider, à “l’âge de raison” mais il faut commencer par le baptême De plus, à sa mort; un enfant non baptisé ne va pas au Ciel et ses parents se chargent d’un grave péché !
La recherche des pratiques des “temps apostoliques” est toujours vaine : en 2000 ans, les rites de la Saint Église Romaine ont eu le temps de faire leurs preuves !
oui c’est la bonne voie car l’ambigüité est partout
Très juste, ce texte reprend le sentiment de confusion engendré par les différents textes,,paroles ou actions du pape François.
si je confesse un péché et je n ai pas l intention de mettre fin la confession ne sait a rien
Eh bien voilà qui justifie ce que le pape François a demandé dès le début de son ministère : que l’on prie pour lui. Il en a bien besoin.
Pour avoir enseigné pendant plusieurs années, au niveau des humanités, le cours de religion catholique, j’ai ressenti l’impérieuse nécessité d’expliquer l’essentiel de la Foi catholique. Les jeunes qui se présentaient volontairement pour suivre le cours étaient les témoins vivant de l’ignorance profonde du message. du Christ. Il a fallu bien souvent reprendre tout à zéro d’autant que Dieu bien souvent est totalement ignoré au sein de la famille ou ce qu’il en reste..Le premier professeur de religion de l’enfant est la maman qui, chaque soir, se penche sur le berceau de son enfant et le bénit…
“La miséricorde est l’habit de lumière que le Seigneur nous a donné dans le baptême” Benoît XVI
Après il reste à cheminer, dans la liberté que nous a donnée le Créateur, en construisant notre éternité, à la grâce de Dieu. Et si à l’image de Dieu, notre nature humaine ne peut pas être foncièrement mauvaise et par le sacrifice du Christ sur la Croix, elle a été rachetée du péché d’origine, elle a besoin d’être formée au bien et d’être soutenue, avec le pardon divin, mais aussi notre repentance (les deux vont de paire s’ils veulent garder leur sens). Si non ce serait trop facile et nous deviendrions des “formatés de la miséricorde”, donc des esclaves du péché.
Pierre, le Baptême d’un petit enfant mène autant à la Nouvelle Naissance en Christ que celui d’un adulte.
Un adulte qui a reçu cette nouvelle naissance, ne peut-il pas retomber dans le péché ?? Bien sûr que oui, et cela plus souvent qu’on ne le pense. Et faudrait il en conclure que son Baptême d’adulte n’a pas mené à la Nouvelle Naissance ??? La réponse est non? on ne pourrait jamais tirer cette conclusion ! Il a bien reçu la nouvelle naissance, et même s’il est retombé dans une vie de péché, par la repentance, il peut retrouver la vie d’Union au Seigneur, et pour les catholiques, la repentance s’exprime par la confession des péché, avec regret sincère et décision de suivre Jésus.
Fraternellement.
Un jour dans ma jeunesse, j’ai été me confesser et le prêtre avait hésité à me donner l’absolution. À partir de ce moment, malheureusement, j’ai commis aussi l’erreur de quitter l’Église pour y revenir beaucoup plus tard. Heureusement que j’ai rencontré un curé beaucoup plus miséricordieux et compréhensif !
Quand on dit blanc, c’est blanc et noir, c’est noir ! Ne revenons-nous pas au péché des scribes et des pharisiens ? Le père de la Vierge, Joachim, n’a-t-il pas été maudit par ces contemporains pour ne pas avoir eu de progéniture ?
Il faut faire très attention à nos jugements en regard des péchés d’autrui ! + + +
Qui absout ? vous ou le prêtre in personna Christi ? Avez-vous témoigné d’un repentir sincère vis-à-vis de la faute avouée (Qu’il est facile de donner des conseils par virtualité interposée !) ? C’est à celui-ci qu’est subordonné le pardon et non à la “taille” du péché !
C’est écrit : pardonnez-vous les uns et les autres ! Doit-on être prêtre pour pardonner à nos enfants et/ou à un voisin ? Pensez-vous qu’un prêtre ne peut pas commettre d’erreur ?
Réveille ! Il y a même des prêtres qui ont abusé des enfants et plus ! J’en connais même un qui a volé et d’autres religieux passibles de crimes graves ! Mon erreur de jeunesse et je l’avoue, j’aurais dû aller voir un autre prêtre et c’est tout simplement mon erreur et, c’est la raison que le curé m’a pardonnée !
Déblayons ! Nous parlons du prêtre AU CONFESSIONNAL ! Là, il agit à la place du Christ et peut pardonner (absoudre) nos péchés, c’est-à-dire les offenses faites À DIEU et commises à la suite du péché originel. Quelque soir l’état de sa conscience et les fautes qui peuvent charger son âme, il PEUT le faire car il en a reçu les POUVOIRS de la part de l’Église et donc du Christ (Nota : il se confesse aussi en temps voulu. Même le pape a un confesseur !)
Pour le “Pardonnez-vous les uns les autres”, il s’agit des multiples offenses que génère la vie en société qui rassemble des hommes “humains”, fréquemment peu conscients des conséquences de leurs actes. Cette objurgation de l’Apôtre a un effet immédiat sur les rapports sociaux en évitant que chacun ne se saute aux yeux pour un regard en plus ou en moins ou un poignée de main oubliée. Mais c’est aussi une règle d’ascèse personnelle qui procure de grands bienfaits à l’âme surtout quand l’offenseur en tirerait, lui aussi, d’un détour par le confessionnal ! Mais nous sommes là dans le monde relatif des rapports humains.
Devant le prêtre, c’est différent car nous sommes devant l’ABSOLU : Dieu est et ne peut pas ne pas être. Il est le Maître de tout et de nous en particulier. Il juge de notre bonne foi et de notre repentir, et son arrêt, par la voix de son prêtre est sans appel. Les circonstances de la faute peuvent être interprétées de différentes façons mais c’est l’intention avouée qui fait le péché (je résume mon catéchisme appris il y a n+1 ans) et le pardon n’est valide que devant un repentir sincère manifesté par une volonté de réparer. Maintenant, l’émotion peut fausser une explication et un réexamen des motifs et des faits à tête reposée peut entraîner une autre conclusion mais c’est le Christ par la voix de son prêtre qui aura le dernier mot !
Avez-vous lu ? Mon erreur de jeunesse et je l’avoue, j’aurais dû aller voir un autre prêtre et j’ajoute pour prendre la bonne décision ! Ce qui veut dire : ne faites pas la même erreur que j’ai faite !
Voulez-vous nous dire que parce que c’est dans l’Ancien Testament, que le prêtre qui a maudit les parents de la Vierge, avait moins de Dieu que nos prêtres d’aujourd’hui ! Pour vous, il n’y avait que des hypocrites et qu’aujourd’hui nous sommes tellement, hum…
C’est vrai que le pire mécréant qui peut être aussi un prêtre, los de la consécration il est in personna Christi ! Alors, pourquoi des saints et même le pape François nous disent-ils qu’il y a des prêtres qui ne devraient pas se tenir au confessionnal ?
Je répète : mon erreur de jeunesse et je l’avoue, j’aurais dû aller voir un autre prêtre et j’ajoute pour prendre la bonne décision ! Ce qui veut dire : ne faites pas la même erreur que j’ai faite !
Sans vouloir me disculper, je m’arrête ici en regard de vos arguments et que Dieu vous bénisse + + +
Les paroles des saints ou du pape François ne sont que… des paroles de saints ou de pape ! Elles ne sont pas couvertes du sceau de l’infaillibilité qui n’appartient qu’à la transmission exacte de l’Enseignement de l’Église (Tradition et Écritures). A ce titre, le prêtre AU CONFESSIONNAL agit “in personna christi”. Ses arrêts sont les Siens MAIS ils sont rendus en fonction des circonstances évoquées. Si celles-ci le sont à tort, l’arrêt est caduc ! Devant l’inopportunité évidente ou supposée de celui-ci, il faut remonter aux causes qui l’ont provoqué et à leur objectivité. Sans aller jusqu’au charisme du Curé d’Ars, un bon confesseur saura détecter une faille dans les aveux et les faire examiner avec plus de scrupule !
Jésus avait ses raisons de choisir des disciples du commun, des gens simples et non instruits à la manière des scribes et des pharisiens; et il avait raison. Ce sont toujours ceux qui ressemblent aux enfants qui sont les vrais disciples de celui que j’aime.
Certes, Jésus a dit “Si vous ne devenez pas comme ces petits enfants…(i.e. : ouverts à la grâce…)” mais c’est en exerçant son intelligence et en affinant son raisonnement que l’on peut approfondir sa foi pour, avec l’aide de la grâce, éviter les pièges que nous tendent des sentiments … trop humains !
“Ce sont toujours ceux qui ressemblent aux enfants qui sont les vrais disciples de celui que j’aime.”
Celui que vous aimez a dit “laissez venir à moi les petits enfants”. Et vous voulez priver les enfants du baptême, vous voulez les laisser sous l’emprise du Péché originel jusqu’à l’âge adulte?
Bien sûr, si vous n’êtes pas catholique vous n’avez pas à suivre les enseignements de l’Eglise. Mais si vous l’êtes, vous êtes dans une erreur gravissime, erreur à la mode actuellement.