La photo a fait le tour du monde et a été commentée abondamment. Lors de l’échange traditionnel de cadeaux, assez hétéroclites, dans le palais présidentiel de La Paz, le pape François a reçu du Président Evo Morales, un présent dont il se serait sans doute bien passé, si on en juge par son visage médusé puis son sourire esquissé mais crispé… De quoi s’agit-il d’une reproduction de l’original du curieux crucifix en bois que le jésuite espagnol Luís Espinal s’était fabriqué et qu’il avait sur sa table de chevet. Un crucifix composé d’une faucille et d’un marteau sur lequel est cloué le corps de Seigneur en croix. Luís Espinal Camps, né en Catalogne en 1932, arriva comme missionnaire en Bolivie en 1968. Homme de gauche, ce jésuite fut un “travailleur social” et un cinéaste militant tout en étant prêtre, et consacra son apostolat à la défense des droits de l’homme et au “dialogue” avec les marxistes. Il fut enlevé en mars 1980 par un groupe paramilitaire, torturé et tué. Le pape lui a rendu hommage au cours de son séjour en Bolivie.
On a beaucoup glosé sur ce que le pape François aurait dit au Président anticlérical Morales le de la présentation de ce “cadeau” incongru qui est le symbole – involontaire – de millions de chrétiens assassinés par le communisme. Certains on cru entendre le pape murmurer en découvrant ce crucifix, dont il n’avait jamais entendu parler, « No está bien eso » (ça, ce n’est pas bien), d’autres « No sabía eso » ou « Eso no lo sabía » (j’ignorais ça ou cela je ne le savais pas), en réponse aux explications de Morales. Le Père Federico Lombardi, directeur jésuite de la Salle de presse du Vatican, opine pour une expression d’ignorance et non de condamnation de la part du pape, mais sans le garantir vraiment… Beaucoup trop de jésuites dans cette histoire.
Ce que les médias – en tout cas les français – ont peu souligné, c’est qu’avant la présentation de ce “cadeau”, le pape François avait reçu des mains de Morales le collier de l’Ordre du Condor des Andes, que le Président lui mit immédiatement autour du cou, puis une autre décoration quelque peu fantaisiste : l’Ordre du Mérite “Père Luís Espinal Camps”, créé par le Congrès bolivien quelques semaines avant l’arrivée du Souverain Pontife. Le collier de cette décoration fut immédiatement mis au cou du pape par Morales… Or, sur la croix pendante de cette Ordre du Mérite, est fixée une miniature du crucifix imaginé par le Père Luís Espinal, avec sa faucille et son marteau… Le pape François est assurément le premier Pape de l’histoire à avoir porté quelques minutes le collier d’un ordre arborant un symbole communiste…
« .Action continuelle et parole incontinente, bruyantes et confuses, tel le torrent dans la cascade,
attiré par la force du vide qui le happe irrésistiblement dans un tourbillon
où plus rien ne peut s’apercevoir clairement … »
http://www.novusordowatch.org/mileschristi-francis-french.pdf
C’est pas fini avec les ignominies
Attendons de voir le Pape a Cuba
Saint Jean Paul II priez pour nous!
Pitié, pas lui!
Il préfère embrasser le Coran que prier et veiller sur nous!!!
Sa présence nous pèse, pour ne pas dire plus.
ne mélangeons pas les torchons avec les serviettes !!!
Votre analyse est parfaitement incomplète et ne tient aucun compte de l’iconographie pratiquée par la théologie de la libération et donc sur la signification réelle du « cadeau ».
Le Père Luis Espinal , jésuite,avait remplacé l’évangélisation par la luttes des classes comme un très grand nombre d’autres de la Compagnie sur le continent sud-américain.
Je vous conseille de lire les deux volumes de Ricardo de la Cierva » Jesuitas Iglesia y Marxismo 1965-1985″.
C’est triste à pleurer de lire ce genre de commentaires fait par des gens IGNORANTS !
Jean-Paul II n’a pas fait mieux lorsqu’il a embrassé le coran et semé le trouble dans les esprits avec la réunion d’Assise,cela à provoqué la rupture avec les catholiques attachés à la tradition.
On peut-être pape et faire de belles bourdes avec les meilleurs sentiments!
Le successeur de saint-Pierre n’est infaillible qu’en matières de foi et de moeurs,il n’y a rien d’inconvenant à ne pas être en accord avec le Souverain-Pontife en dehors de ces domaines.
Merci pour cette mise au point. Je pense exactement la même chose que vous. Je trouve même que dans ce type de sacrilèges, le champion c’est bel et bien le pape Jean-Paul 2.
Que doit faire le Pape ? Rendre le cadeau ? Il a un sourire embarrassé.
OUI!
Que risque-t-il?
Le renvoi d’un nonce ou d’un légat?
Une rupture des relations diplomatiques avec un pays arriéré?
Pour y être allé, savez-vous que les distributeurs automatiques ne délivrent plus de dollars depuis l’élection de ce Morales, alors que c’était possible avant, et que le petit peuple préfère être payé en dollars pour faire des économies qu’en monnaie de singe locale, euh, pardon, en Boliviano?
Et puis, son refus de ces cadeaux empoisonnés conduirait à des représailles des chrétiens?
Un de plus ou un de moins… quelle importance
il a laissé les deux colliers reçus au sanctuaire national bolivien de la Vierge Copacabana !
Un cadeau empoisonné
Il a tellement désacralisé la fonction papale que tout le monde s’autorise à faire et à dire n’importe quoi ! Du Temps des papes précédents cela ne serait jamais arrivé !
Le pape va devoir faire face au mal qui ne se cache plus, même au sein de sa propre église. Prions qu’il ne défaille pas et tienne ferme, et qu’il s’aperçoive que certains de ses protégés (Kasper) sont des loups à peine déguisés en agneaux.