L’évêque d’Avignon explique :
J’arrive à 70 ans, et je n’ai plus le même rythme de travail qu’il y a 10 ou 15 ans.
On est assez mauvais sur des réalités transversales : comment être présent par exemple au dialogue inter-religieux, au monde agricole, au monde du tourisme ? On a besoin de délégués épiscopaux qui puissent être cette présence de l’Eglise dans ces mondes.
Et puis il y a la réalité que l’Eglise de France m’a confié la charge d’accompagner les communautés catholiques francophones dans le monde, et cela me prend un temps beaucoup plus important que ce que je pensais au départ. J’ai donc besoin de m’entourer de collaborateurs proches.
Nous aurons donc deux vicaires généraux et un vicaire épiscopal qui fera partie du petit conseil :
Père Jean-Marie Gérard, vicaire général ;
Père Pascal Molemb Emok qui demeure curé de Monteux au moins pour 2 ans encore, mais qui remplira une charge dont on définira les frontières exactes dans les mois qui viennent ;
Père Gabriel Picard d’Estelan qui est pour moi un conseiller important dans de nombreux domaines, comme le suivi des communautés nouvelles, le suivi des prêtres venus de l’étranger…
Tout cela demande des prêtres disponibles ; et le rôle de l’évêque est de s’entourer de collaborateurs qui sauront lui rendre compte de ce qui se vit dans ces différentes sphères.