Lundi 1er et mardi 2 juin, les évêques et les vicaires généraux de la province de Marseille se sont retrouvés au sanctuaire Notre-Dame du Laus pour réfléchir à plusieurs questions pastorales.
- Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco,
- Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap
- Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Digne,
- Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille,
- Mgr Pontier, archevêque de Marseille,
- Mgr Christophe Dufour, archevêque d’Aix et Arles,
- Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon,
- Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio.
Parmi les sujets abordés : « L’éducation affective, relationnelle et sexuelle des jeunes », avec une intervention de Mme Maud Lauriot-Prévost.
Le lundi 1er juin, la messe était présidée par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. Extrait de son homélie militante :
“[…] La vérité, c’est la charité. La vérité n’est pas déconnectée de la charité. La voie de la vérité est celle de la charité, jusqu’à faire corps avec elle. Mais comment se fait-il alors que certains chrétiens se crispent lorsque la miséricorde entre, par exemple, dans le champ de la sexualité ? Comme si on s’éloignait de la vérité en voulant user de compassion et de compréhension à l’égard des homosexuels, des divorcés-remariés, des sidéens, des prostitué(e)s, des usagers du préservatif. Certes, tout n’est pas à mettre sur le même plan, mais là aussi, la charité n’est pas séparée de la vérité. La voie de la vérité reste celle de la charité, de l’amour.
L’évangile nous présente les vignerons qui font périr les prophètes, qui font périr Jésus. Ces vignerons ont leurs petites vérités, leurs petites certitudes, leurs petites habitudes. Ils gèrent la vigne petitement, sans plus. Ils ne veulent surtout pas être dérangés. Certains aujourd’hui risquent d’être comme ces vignerons d’hier en faisant obstacle, plus ou moins consciemment, aux réformes que le pape François veut engager dans l’Église.
Après la lecture du livre François parmi les loups du journaliste vaticaniste Marco Politi, j’ai réalisé combien le pape François avait besoin de soutien face à ceux qui, même dans son entourage immédiat, critiquent certaines de ses prises de position et cherchent à leur faire barrage.
Le pape François brise l’image qu’a de l’Église l’opinion publique. À partir de l’image d’une Église qui juge et condamne, il façonne celle d’une Église qui aime, pardonne et qui accueille. D’une Église qui est perçue comme un obstacle entre les hommes et Dieu, il fait une passerelle, un pont entre Dieu et les hommes. S’il met le doigt sur les blessures de l’âme humaine ce n’est pas pour les raviver, mais pour les panser et pour exprimer de la tendresse et de la compassion.
Il a face à lui ceux qui campent sur leur vérité, qui refusent tout débat et passent derrière lui pour refermer les portes et les fenêtres qu’il ouvre toutes grandes pour faire entrer dans l’Église et le monde un vent d’Espérance, pour ne pas dire le souffle vivificateur de l’Esprit. […]”
Au nom de la miséricorde, il n’y a plus de vérité, plus d’appel à la conversion du pécheur, qui pourra recevoir le Saint-Sacrement (sans confession). La miséricorde excuse tout, le pécheur, certes, mais désormais aussi le péché. Et Mgr Di Falco fait ainsi dire au pape ce qu’il n’a pas dit, en militant en faveur des étranges positions du cardinal Kasper, condamnées maintes fois par le Magistère de l’Eglise.
Si j’aime vraiment l’alcoolique, je combat sans relâche l’alcoolisme et je ne l’encourage ni dans son ébriété, ni dans ses tendances à boire.
Les alcooliques anonymes disent bien que lorsqu’on souffre de la maladie de l’alcoolisme, on n’en guéri pas; mais que la seule façon de (re)vivre dignement avec ce trouble majeur du comportement est une abstinence totale, permanente.
Entre “amis” ils se soutiennent mais n’approuvent jamais une “rechute”, ils s’aident au contraire à retourner à l’abstinence, à fuir ce qu’ils considèrent, à juste titre, comme une maladie.
“Monseigneur Di Falco fait dire au pape ce qu’il n’a pas dit” c’est vrai, mais ce Saint Père, dans sa volonté de ne pas choquer, de ne pas blesser, est particulièrement confus.
Aller aux périphéries pour ramener les “égarés”, fort bien, encore faut-il leur montrer clairement le centre, qui attire, rassemble et uni, et montrer très clairement le chemin vers lui. Sinon c’est de la pure supercherie, néfaste à ceux que l’on dit aimer.
Premièrement, qu’ils arrêtent de passer tout leur temps en réunions, qu’ils fassent leur boulot, celui que jésus leur a confié et qui fait l’objet des presque derniers mots de l’Evangile selon Sait Matthieu: ” apprenez leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés”, les tout derniers mots étant “Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde”. Autrement dit, les dernier mots de Jésus sont pour dire: je ne vous lâche pas, je reste complètement avec vous, mais vous , faites votre boulot, qui est, ultimement, de faire connaitre au monde mes commandements. Il faut vraiment avoir l’esprit épais en même temps qu’un bon poil dans la main, et qu’un solide désir de ne pas s’empoisonner la vie à parler de ce qui peut fâcher (le glaive de la vérité, on ne les voit pas beaucoup le manier…) pour rester sourd à cette invitation lumineuse et ultime, à leur adresse directe (ne sont-ils pas les successeurs des apôtres ?), de Jésus lui-même.
Deuxièmement, qu’ils arrêtent de dire des âneries, avec cette vision inexacte (une pensée inexacte, dans l’Eglise, est toujours très grave ) de la miséricorde.
Troisièmement, on voit là une illustration de plus que l’on ne peut compter sur personne parmi les évêques pour essayer de ramener leurs collègues vers la vérité. Même les meilleurs d’entre eux ne le font pas; Ils font passer l’unité avant la vérité, comme si on pouvait fonder une unité digne de ce nom sur l’erreur. En disant celpromoubons , ou ceux que l’onb
(suite de Mireille)
Mes excuses, j’ai dû faire une fausse manœuvre, le texte est parti sur le blog avant que j’aie fini. J’achève donc, en reprenant depuis le début de la dernière phrase.
En disant cel.
(Mireille suite)
Encore un loupé, désolé.
En disant cela, je pense notamment à Mgr Rey, qui avait jusque là des conceptions plus justes que la-plupart de ses collègues, mais le voilà donc ici impliqué dans un texte qui ne va pas. Ainsi, l’Eglise qui est en France s’enfonce mois après mois toujours plus dans l’erreur, de plus en plus profondément mais aussi de plus en plus uniformément, c’est à dire sans plus guère d’exceptions. Et ils s’engagent toujours plus dans des appuis insensés au pouvoir en place.
Le dernier appui insensé au pouvoir en place réside dans l’appui apporté par l’enseignement catholique -lequel est désormais placé sous l’autorité directe des évêques -, à cette réforme rocambolesque du collège, avec en particulier le coup de grâce donné au latin. Il faut que ce soit un représentant du pape qui vienne dire à François Hollande que supprimer le latin est une erreur! Comme si l’enseignement catholique n’aurait pas pu le dire lui-même, joignant d’ailleurs sa voix à tous les Académiciens et tous les plus grands savants, sans parler des hommes politiques de droite et de gauche, qui tous l’ont dit. Que le pouvoir trouve, au profit d’une décision insensée et destructrice comme celle-là, son meilleur appui dans l’enseignement catholique, c’est à dire dans les évêques, on marche sur la tête! Nos évêques de la région marseillaise ont-ils évoqué cette question dans leurs débats? Ont-ils fait leur mea culpa là-dessus au moins? Il est à craindre que non.
Oui, vraiment, on marche sur la tête, et de plus en plus uniformément, et on a beau dans les blogs et ailleurs se tuer à le leur dire indéfiniment, ils s’en fichent, nous méprisent, nous traitent d’intégristes et de repliés sur nous-mêmes, alors que nous rappelons simplement le respect qui est dû à la raison et à l’Evangile, l’un et l’autre d’ailleurs indissociables.
Il faut poursuivre le combat en haussant le ton, peut-être en multipliant les formes d’action(par exemple arrêter jusqu’à nouvel ordre le denier du culte en expliquant courtoisement à son curé pourquoi on le fait);Et évidemment, il faut combattre ainsi de l’intérieur de l’Eglise, car c’est pour elle que nous nous battons., et il n’est pas question de s’en éloigner si peu que ce soit. (A noter qu’Erasme, contrairement à ce qu’on croit parfois, est demeuré dans l’Eglise jusqu’au bout)
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Prions pour la venue de l’Esprit Saint de soutenir nos évêques et de prier pour les uns et les autres + + +
Une Vision terrible…des ânes qui disent des ânerire!!!!
Où est donc l’archevêque d’Avignon?
Hélas, Di Falco reste constant dans ses erreurs.
Non seulement il fait l’usage détourné de la notion de miséricorde qui a été mis en lumière par le Cardinal Müller, non seulement il “fayote” pitoyablement vis à vis du pape qui, espère-t-il de toute son âme ambitieuse, verra bien sa brosse à reluire, mais en plus il lui fait dire des choses qu’il n’a pas dites.
Arrêtez, Di Falco, vous êtes la honte du Christ comme de l’Eglise.