Mgr Jorge Enrique Serpa Pérez, évêque de Pinar del Río à Cuba, était de passage à Tournai, où il fut séminariste durant 4 ans puis ordonné à la cathédrale en 1968. Il raconte à l‘Avenir :
“Comment êtes-vous arrivé au Séminaire de Tournai?
Après la révolution cubaine, j’ai dû quitter mon pays et je suis parti en Espagne. À l’époque, Mgr Himmer, alors évêque de Tournai, était en contact avec ses collègues espagnols et c’est comme cela qu’il a proposé que quelques séminaristes cubains viennent étudier en Belgique.
Parlez-nous de ces années…
Cela n’a pas toujours été facile, surtout au début, puisque je me retrouvais dans un nouveau pays, une nouvelle culture. Mais par après, je me suis habitué. J’ai été ordonné prêtre le 14 juillet 1968, en votre cathédrale, aux côtés de quelques autres…
Et une fois ordonné, quel a été votre parcours?
Comme je ne pouvais toujours pas rentrer à Cuba, je suis parti en Colombie où j’ai vécu près de 30 ans, comme curé et directeur d’instituts. Durant cette période, je n’ai pu rentrer à Cuba que quelques fois, et pour des séjours d’une durée très limitée.
Mais aujourd’hui, vous êtes évêque dans votre pays natal?
Lors d’un voyage sur place, en 1998, Jean-Paul II a pu obtenir des autorités qu’elles laissent venir une quarantaine de religieuses, de religieux et de prêtres, mais des prêtres étrangers. J’ai été le seul prêtre cubain à pouvoir rentrer au pays. J’ai été affecté à mon ancienne paroisse, puis je suis devenu vicaire épiscopal, président de Séminaire et enfin évêque de Pinar del Rio, voici huit ans. Mon diocèse est situé à l’ouest de l’île de Cuba. Il compte un million d’habitants et 25 paroisses. Au début, nous n’étions qu’une dizaine de prêtres, nous sommes aujourd’hui 26 pour le desservir.
Vous avez 73 ans, donc dans deux ans vous démissionnerez…
Oui, selon le droit, mais peut-être que le Pape me demandera de rester encore un peu…”
Il me semble que Tournai n’est plus en France depuis… 1815. Cet évêque n’a pourtant pas deux cents ans!
Oups! En effet, j’en suis resté à … l’Ancien Régime. Je corrige le titre.
ROMANOS ayant enseigné la géographie et l’histoire et de plus étant d’origine belge, on comprendra qu’il ne puisse laisser passer un titre qui laisserait accroire que TOURNAIS serait en France !
Tournais est une ville de la Province de Hainaut (cf. “Outre Quiévrain” !!!).
Doit-on penser, avec cet exemple, que la fâcheuse réputation que l’on faisait au français : “Un monsieur décoré, coiffé d’un béret, une baguette de pain sous le bras ET IGNORANT LA GÉOGRAPHIE”, serait une expression toujours d’actualité dans sa dernière proposition ?
Dans ce cas, ne faudrait-il pas incriminer l’inanité de programmes et de réformes successives d’un enseignement en déroute, semblant travailler avec application dans la durée, au “Grand Effacement” de la mémoire nationale et de tous ses repères ?
Cela, “savez-vous”, ne relève pas d’une “histoire belge” !
Depuis quand Tournai en Belgique, c’est la France ?
Celui qui a mis un titre à cet article se rend-il compte de l’énormité de son erreur ?
Le titre dit : “Un évêque cubain formé en France”.
Or, la première phrase de l’article mentionne bien que cet évêque “était de passage à Tournai [EN BELGIQUE], où il fut séminariste durant 4 ans puis ordonné à la cathédrale [DE TOURNAI EN BELGIQUE] en 1968”.
L’évêque lui-même spécifie bien dans sa première réponse que “Mgr Himmer, alors évêque de Tournai, […] a proposé que quelques séminaristes cubains viennent étudier en Belgique”.
En BELGIQUE, et non en France, qui n’est pas citée une seule fois dans cet article !
Tiens, Tournai est en France maintenant …
Je savais que la ville de Tournai était en Belgique, mais y a-t-il une autre ville du même nom en France, avec séminaire et cathédrale ?
Je savais que la ville de Tournai était en Belgique, mais y a-t-il une autre ville du même nom en France, avec séminaire et cathédrale ?
Tournai n’est pas en Feance mais en Belgique comme indiqué dans l’article, il y a un problème avec le titre
Précision tout de même: Tournai se trouve en Belgique et non en France!!
Bonjour,
Je dirai plutôt qu’il a été formé en Belgique suivant l’article…
Pour mettre une note de réconciliation, je signale que Tournai, où j’ai vécu une année de ma jeunesse, est la plus française des villes belges, à peu de distance de Lille. L’accent local est picard, comme celui des chtis du Nord de la France