Monseigneur Hubert Herbreteau, évêque d’Agen, a réuni son Conseil pastoral diocésain. Ce Conseil donne la possibilité à une trentaine de laïcs de s’exprimer sur des questions de société afin de « conseiller » l’évêque. Ils sont choisis, cooptés ou conseillés par d’autres laïcs ou hommes d’église.
Le dernier Conseil, avec une quinzaine de laïcs, s’est tenu le samedi 30 mai au séminaire Mascaron à Bon Encontre et portait sur la laïcité. Représentants des secteurs agricole, politique, économique, social, journalistique, médical, artistique, éducative se sont exprimés autour de la notion de laïcité. Un représentant de l’Etat invité pour l’occasion a pris ensuite la parole pour présenter l’histoire de la laïcité, les questions nouvelles inhérentes à cette thématique… Enfin, l’évêque a conclu cette rencontre.
En effet, au mois d’avril, le diocèse d’Agen organisait « La semaine des artistes » : pendant 7 jours, les artistes ont investi des lieux culturels et cultuels agenais pour s’exprimer artistiquement. L’évêque raconte :
« Au même moment, la chorale du lycée Bernard Palissy proposait un concert en l’église du Sacré cœur. Nous avons donc pensé qu’il serait opportun de demander aux responsables de s’inscrire au cœur de cette semaine spéciale. Avec étonnement et regret nous avons essuyé un refus. Il y a 3-4 ans de cela nous aurions reçu une réponse positive ».
C’est une des raisons pour lesquelles l’évêché a souhaité aborder la question de la laïcité avec le Conseil pastoral diocésain.
« Comprendre pourquoi, aujourd’hui, certaines personnes sont réticentes à la laïcité. Comment faire pour accepter toutes les religions ? Et comment aider à vivre avec les croyances de chacun dans notre quotidien ? »
Comment s’étonner du refus de participation d’une institution religieuse à un festival laïque “artistique” envahissant les lieux de culte, quand la laïcité en France est devenue agressive vis à vis du catholicisme.
La laïcité n’est plus actuellement que laïcisme laïcard bouffeur de curé. Dans ces conditions mieux vaut un divorce qu’une cohabitation déséquilibrée. C’est un simple réflexe de survie.
Quant au dialogue interreligieux, il n’est possible qu’entre personnes de bonne foi et seulement à condition d’approfondir sa propre religion et d’en exprimer clairement sans concensualisme ni langue de bois les données intangibles. Sinon c’est vraiment perdre son temps. On ne jette pas de perles aux pourceaux.
Ils sont indécrottables, ils ne comprennent décidément RIEN. Qu’ont ils à s’occuper de ce qui n’est pas leur rôle. Ils semblent chercher leur place en faisant n’importe quoi… pour se rendre acceptable ou agréable,
on ne leur demande pas d’être mondain, ON LEUR DEMANDE TOUT SIMPLEMENT D’EVANGELISER c’est tout simple.
Oui désarmons la foi de ceux qui croient encore au Christ et à son évangile, plutôt qu’aux diktats des gouvernants. L’harmonie sociale serait en péril sinon! quelle lâcheté et quelle démission, jusqu’à ce que les partisans de la charia remplacent nos benêts francs-maçons !
Cher Monseigneur, tout se résoudra dans nos diocèses, paroisses, communautés, si nous nous mettons à genoux devant le Saint Sacrement et si nous prions sans cesse, moi comme vous.
C’est la récitation du Rosaire qui a fait cesser la guerre à Lépante.
La laïcité actuelle est une guerre contre le catholicisme.
LAÏCITÉ: Mot trompeur ayant changé de sens à la fin du XXe siècle ; à l’origine, séparation de l’Eglise et de l’Etat ; aujourd’hui, soutien apporté par les collectivités publiques à l’exercice des religions autres que chrétienne (« laïcité positive ») ;(trad. : soutien à l’islam).
“Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde” a dit Jésus. Toute église est un lieu sacré où sont présents dans le tabernacle les très précieux corps, sang âme et divinité de Jésus-Christ. Il est dans tous les tabernacles du monde, mais peu se soucient de sa présence. Il est souvent seul. Personne ne vient plus converser avec lui cœur à cœur.
Alors pourquoi faudrait-il y admettre la chorale d’un lycée pour se produire devant des spectateurs ? Une église n’a jamais été une salle de spectacle. Et si d’odieuses libertés furent accordées les années passées, il est bon de constater qu’une prise de conscience a enfin eu lieu. Pourquoi donc une autorité spirituelle de l’Eglise catholique devrait-elle s’étonner de ce refus ? Cette chorale, sans lien aucun avec l’Eglise, voulait se produire en l’église du Sacré cœur dans le cadre de “la semaine des artistes”. Fort bien, mais il y a des salles de spectacles et de concert dévolues à cela. Au moment où la “laïcité” ne tolère plus une croix ou une crèche dans un lieu public, il serait bon que Mgr Herbreteau s’interroge sur sa foi, son respect de Dieu et des fidèles.
On se demande si d’aucuns lisent les articles avant de les commenter !
En l’occurrence, il s’agit d’une action diocésaine ayant visé à mettre à la disposition d’artistes les lieux cultuels du diocèse. Connaissant la réalité des choses, je note déjà là une certaine imprudence que les traditions de l’Église ne cautionnent pas. Ensuite une chorale laïque demande l’utilisation d’un lieu de culte comme salle de concert, ce qui est rarement admissible pour les mêmes raisons, le répertoire d’un collège public n’ayant la plupart du temps que peu à voir avec un concert spirituel. Enfin Monseigneur l’évêque s’étonne que celle-ci refuse de s’intégrer dans son programme culturel à base spirituel, ce qu’elle aurait encore fait il y a peu de temps.
A ce stade, l’outrecuidance de l’une ne choque pas plus que la naïveté béate de l’autre, fut-il mitré !
Que nos hommes d’église cherchent la paix, d’accord, mais pourquoi au prix de l’abdication de nos convictions ?
L’Evangile ne demande pas de s’aplatir comme des carpettes devant un ennemi qui n’a aucun début de commencement d’embryon de désir de changement d’attitude …
Il faut commencer à tenir ferme sur nos valeurs sans agressivité mais avec une détermination sans concession.
“Comment faire pour accepter toutes les religions ? ” (sic).
Monseigneur, commençons d’abord par poser les bonnes questions. Par exemple ‘comment faire pour accepter et étendre la seule vraie religion, la religion catholique, celle de Jésus-Christ, le seul vrai Dieu’.
Une bonne fois pour toutes que nos chefs religieux se prononcent sur leur engagement, leur véritable rôle au sein de l’Eglise Catholique de France!
Quel gâchis depuis plus de 50 ans!
beaucoup de catholiques souhaitent une “repentance nationale” de tous ceux qui nous on mené à cette situation!
(vous connaissez le conte allemand moyenâgeux intitulé : Le joueur de flûte)
Encore une fois quelle foutaise, ils n’ont vraiment rien à faire. Il “l’évêque” ferait mieux de former à la fois les laïcs etc sur ce qu’est la vraie religion catholique plutôt que de discourir selon l’air du temps sur la laïcité,et pourquoi pas sur le mariage de la carpe et du lapin?
Chez les juifs avant l’ère chrétienne le laïc était le “non clerc” celui qui n’avait pas accès à l’espace sacré, au sanctuaire. Dans l’Eglise le laïc est celui qui s’engage pour donner un coup de main aux clercs. On parle alors du laïcat.
Parler de laïcité c’est faire référence à la république. Or, comme l’a si bien dit le cardinal Lustiger, la laïcité à la française est une plaie. La laïcité dans la république est en réalité la propagation de l’athéisme et l’action haineuse contre l’Eglise.
Si Mgr Herbreteau ne s’en ait pas encore rendu compte c’est qu’il doit marcher à côté de ses godasses!