Une cinquantaine de personnes, triées sur le volet, se réunissaient à Rome en catimini sous la houlette du cardinal Marx, parmi lesquelles 3 évêques français :
- Mgr Georges Pontier,
- Mgr Bruno Feillet (auxiliaire de Reims)
- Mgr Jean-Luc Brunin (Le Havre)
Les prêtres :
- Alain Thomasset SJ,
- Philippe Bordeyne, Institut Catholique de Paris
Et
- Monique Baujard, Service National Famille et Société de la CEF
- Francine Charoy, Institut Catholique de Paris
- Anne-Marie Pelletier
Sans oublier certains médias, dont :
- Frédéric Mounier, La Croix,
- Antoine-Marie Izoard, I-Media
Vous pourrez vous méfier de tout ce qu’écriront ces deux journalistes sur le synode car, en ne faisant pas de rapport détaillé sur cette réunion, ils préparent l’axe de désinformation qu’ils donneront à leurs prochains articles, avant, pendant et après le synode, de telle façon à ce qu’il y ait un synode des médias, manipulant le synode des évêques, comme s’en sont déjà plaints à plusieurs reprises bon nombre d’évêques, avec la complicité de prélats à l’intérieur de ce synode, de façon à occulter certains thèmes et à en mettre d’autres, très occidentale-centrés, sous les projecteurs.
A la suite des évêques allemands, les évêques suisses ont publié un communiqué sur cette réunion très discrète qui fait un peu de bruit, qui est le même que le communiqué des évêques allemands. Etrangement la CEF n’a pas publié ce communiqué. A croire qu’il y a certains évêques, au sein de la CEF qui ruent déjà dans les brancards contre la confiscation du débat.
Presque dans le même temps, plusieurs évêques européens et africains se réunissent du 28 au 31 mai à Maputo, au Mozambique, pour un séminaire de réflexion sur le thème de « la joie de la famille ». Les participants, réunis par le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) et le Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (SCEAM) ont prévu « d’étudier la famille en Afrique et en Europe, comme protagoniste de l’évangélisation mais, en même temps, comme ayant besoin d’être évangélisée », selon le communiqué.
Lors de la première session du Synode, nombre d’évêques africains avaient déploré une réunion aux thèmes trop occidentaux. Le cardinal Walter Kasper avait fait une déclaration très méprisante en déclarant que les évêques africains « ne devraient pas nous dire quoi faire ». Le cardinal Sarah a relevé qu’il existe un désaccord profond entre évêques européens et africains. Le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier, vice-président du synode, a formulé de vertes critiques à l’encontre du cardinal Kasper.
« Il est vraiment regrettable de voir qualifier le cardinal Kasper de’théologien du pape’».
Les évêques aborderont notamment les « défis anthropologiques, sociaux et ecclésiaux pour la famille », « les défis pastoraux » liés aux « joies et souffrances de la famille » et la « mission de l’évêque dans la proclamation de l’Évangile de la famille ». Les participants devraient aussi réfléchir aux relations entre l’Église et l’État. Parmi les participants figureront :
- Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala (Cameroun),
- Mgr Gabriel Mbilingi, archevêque de Lubango (Angola) et président du SCEAM
- Mgr François Garnier, archevêque de Cambrai, membre de la commission chargée de tisser des liens entre le CCEE et le SCEAM.
D’autres évêques, mozambicains, malgaches, guinéens, suédois, grecs, congolais, sud-africains et néerlandais doivent également prendre la parole lors de ce séminaire, ainsi qu’un couple venu du Kenya.
Addendum samedi 30 mai :
Antoine-Marie Izoard nous adresse ce droit de réponse que nous publions volontiers :
“Parce que je suis nommé dans votre article intitulé “Synode : une autre réunion moins secrète“ en date du 28 mai et que vous y invitez vos lecteurs à se “méfier“ à l’avenir de mes écrits supposés manipuler le prochain synode, je vous remercie de me donner la possibilité de répondre sur quelques points.
La réunion à laquelle j’avais été invité à participer – tout comme une dizaine d’autres journalistes que vous ne nommez pas – n’avait rien d’occulte. Nous avions reçu une invitation avec de nombreuses semaines d’avance sans jamais être invités à taire l’existence de cette rencontre.
Rassurez-vous ! Durant cette rencontre, je n’ai pas été lobotomisé et je garde ainsi toute mon autonomie de journaliste, observateur attentif de l’actualité vaticane depuis bientôt près de deux décennies. Je réponds aux invitations qui me sont adressées par la curie, les épiscopats, les congrégations religieuses et les différents ordres, etc…
Contrairement à ce que vous écrivez, mon agence de presse a bien rendu compte de cette rencontre dans une dépêche envoyée comme d’habitude à ses clients. Chacun d’eux en aura fait l’usage qu’il souhaite.
Je crois pouvoir dire enfin que vous semblez mal cerner notre travail journalistique ni connaître notre agence de presse spécialisée depuis bientôt 25 ans dans l’actualité du Saint-Siège. Loin de ce que vous affirmez, nous n’avons de cesse au contraire de faire en sorte que les médias ne dictent pas à l’Eglise catholique sa conduite. Au cours du dernier synode, nous avons bien sûr veillé à donner la parole à toutes les voies qui s’exprimaient. Nous n’avons pas hésité notamment à relayer les critiques de certains concernant la méthodologie du synode.
Nous nous bornons à faire notre travail, ce qui n’est déjà pas une mince affaire.”
Cela donne une singulière impression de grandes manoeuvres avec groupes de pression .
Et l’épiscopat américain dans tout ça ? Le cardinal Burke ? …..
Et surtout que dit le pape qui a donné prise à tout cela en attisant les divisions , se comportant en chef de clan , et , bien sur , avec ce synode en 2 temps …..
Une mise au point s’impose même si , bien sur , on ne peut empêcher des chrétiens et des évêques de se réunir et de se parler
pourriez-vous me fournir la déclaration du cardinal Marx où il affirme que, quoi que dise le synode, les évêques allemands géreront comme ils l’entendent le cas des divorcés remariés? “nous ne sommes pas une succursale du Vatican”
Elle date de quelques semaines, et je ne la retrouve pas sur internet
merci d’avance
https://www.ncregister.com/daily-news/german-bishops-we-are-not-just-a-subsidiary-of-rome/
Le schisme est sous nos yeux
“Il est nécessaire que le scandale arrive” (sous-entendu pour que la Vérité soit manifestée et le mensonge dénoncé). “Mais malheur à celui par qui le scandale arrive”
Au sens biblique et évangélique “scandaliser” signifie souvent “faire perdre la foi”. Ce n’est pas rien. Et scandaliser les petits a été sanctionné par Jésus en des mots terribles.
St Luc 17, St Mat 18
Que tous ces noms soient rappelés constamment à notre mémoire lorsqu’ils seraont cités sur le site, SVP
seront
je pense que le droit de réponse de M. Antoine-Marie Izoard remet les pendules à l’heure
pourquoi dénigrer systématiquement les gens selon des critères difficiles à comprendre, et dresser des liustes de proscription ?
ET Frédéric Mounier, La Croix, n’a pas soufflé mot ?