La paroisse catholique new-yorkaise nommée Église de Notre Sauveur n’en finit plus de souffrir des affres du cléricalisme tant honni par le Pape François : alors qu’elle était une des paroisses de New York où la liturgie romaine était bien célébrée, son nouveau curé mène depuis son installation une large campagne de désacralisation de la messe. Après avoir très vite retiré la croix que son prédécesseur avait placée sur l’autel comme avait appelé à le faire le Pape Benoît XVI, l’abbé à fait ôter des piliers qui encadrent le sanctuaire les icônes splendides de style byzantin qui y avaient été installées, et avaient reçu des éloges nombreux, et aidaient les fidèles dans la prière. Puis, entre autres disparitions de canons d’autel, le fond a été atteint : la messe en rite extraordinaire, qui était célébrée dans l’église, a finalement été supprimée sans que la moindre information ne soit donnée aux fidèles. On note que le curé, l’abbé Robbins, l’avait jugée “ridicule” sur les réseaux sociaux.
Après le démembrement de la paroisse traditionnelle des Saints Innocents, on ne peut que s’interroger sur le sens que veut faire prendre le cardinal Timothée Dolan à la pastorale de son archidiocèse.