C’était grâce, notamment, aux évêques catholiques du Kenya et à leur insistance face au problème que le scandale de la présence d’agents stérilisants dans des vaccins distribués par des ONG dans le pays avait été révélé. Face aux protestations des évêques, les ONG, soutenues par le gouvernement kenyan, refusent depuis plusieurs jours la demande qui leur a été faite de procéder à un test des solutions conjointement, pour lever tout soupçon. Le Dr. Kevin Donovan, délégué sur place depuis l’université catholique de Georgetown à Washington, considère même que les tests dont le gouvernement a bien voulu révéler les résultats à la conférence épiscopale ont été volontairement faussés. Les évêques et les scientifiques qui les représentent continuent de critiquer le comportement des ONG, qui pourrait dissimuler une entreprise de stérilisation massive de la population des jeunes femmes du pays.