Décidément en mal d’existence et de reconnaissance, confrontée au flop de son microscopique mouvement “L’avenir pour tous”, Frigide Barjot lance une pétition de soutien au pape François. On examinera les différentes erreurs et contre-vérités flagrantes contenues dans cette pétition.
Cher François,
Très Saint Père,
Lors de ce premier synode extraordinaire dans tous les sens du terme, vous avez fait souffler un vent de Liberté sur l’Eglise et dans le Monde tout en réaffirmant la Loi de l’indissolubilité du mariage qui est l’union de l’homme et de la femme en vue d’accueillir la vie. Nous venons vous en remercier chaleureusement, face aux critiques, parfois virulentes, qui n’ont pas tardé à s’exprimer, et s’expriment encore contre vous aujourd’hui. Elles prouvent que le débat vraiment libre que vous souhaitiez a bien eu lieu.
Un vent de liberté ? Quand on connaît le verrouillage du synode qui a fini par sauter, on peut effectivement qu’il y eut un vent de liberté contre certaines initiatives téméraires…
A la suite du Bienheureux Paul VI et de Saint Jean Paul II, vous avez su rassembler les évêques du monde entier une nouvelle fois au sujet de la Famille pour faire jaillir non pas la présentation d’un seul modèle supérieur auquel se conformer autoritairement, non pas le jugement de certains modes de vie de nos contemporains au nom de la Vérité, mais la Charité. Une charité qui prend patience, une charité qui rend service, une charité qui ne jalouse pas, une charité qui ne se gonfle pas d’orgueil, une charité qui reconnait en l’autre, quels que soient ses choix, une part de Vérité, de Beauté et de Bonté.
La Charité opposée à la Vérité ? C’est une curieuse conception, même si la Charité reste la plus haute des vertus, vouloir établir une opposition à la Vérité est une tentative vaine et fallacieuse.
En ce jour de la béatification du Bienheureux Paul VI, c’est désormais cette charité qui, magnifiant la vérité de l’Humain par la conversation avec le Monde, réussira à changer la société là où les puissants échouent depuis des années.
“La vérité par l’humain (sic)” ? Une expression creuse et vide. On croirait entendre du Mélenchon…
Dans la droite ligne du Concile, qui mit fin à une présentation trompeuse de la doctrine répandue au fil des siècles en marge de la vraie tradition héritée des Apôtres, le synode sur “les défis pastoraux de la famille” a déjà commencé à purifier le regard de bon nombre de catholiques concernant les hommes et les femmes de notre temps qui, pour la plupart athées ou agnostiques mais aussi pour beaucoup de catholiques, ne vivent pas selon les exigences de l’Eglise dans le domaine matrimonial. Cela ne remet pas ces exigences en cause, bien au contraire. Le texte final que viennent de voter les pères synodaux les confirme, et il servira de base de travail pour le 2ème synode de l’année prochaine. Mais, loin de fourvoyer le Peuple de Dieu dans le dédale du relativisme, comme certains le pensent et le disent, cette première étape du synode, en réaffirmant le principe pastoral de “pédagogie divine”, a permis de fonder ces mêmes exigences par une justification profondément évangélique.
La fin d’une “présentation trompeuse de la doctrine répandue au fil des siècles en marge de la vraie tradition héritée des Apôtres” est une affirmation… hérétique ! En soi, Vatican II, malgré tous ses défauts et ses prudences, n’a jamais entendu renoncer à tout ce qui s’est dit dans les conciles précédents mais aussi dans le Magistère antérieur ! Frigide Barjot laisse entendre que l’Église aurait erré au cours d’une partie de son histoire (sauf aujourd’hui, comme on s’en doute !). On voit où vont les préférences de Frigide Barjot: pour l’herméneutique de la rupture.
Pour la première fois dans des documents officiels de l’Eglise catholique est apparue, dans le premier compte rendu des échanges, l’idée selon laquelle des éléments positifs peuvent être discernés dans certains types d’unions, comme les unions homosexuelles, jusqu’alors condamnées de manière unilatérale ou bien ignorées. Le document final du synode, qui n’est pas un document magistériel, indique bien que ces éléments ne concernent pas la vie matrimoniale, à proprement parler. Mais nous ne doutons pas qu’ils seront définis avec précision dans la perspective de la seconde session du synode, nourries des débats antérieurs et des relectures à venir du document final dans les diocèses en vue de votre exhortation post-synodale.
Confusion: les morceaux relatifs aux “éléments positifs” sur les unions hors mariage ont été retirés du document d’étape. Le document final parle juste d’accueil des homosexuels et rappelle le Magistère récent sur la question. Pour Frigide Barjot, la relatio post disceptationem est le document de référence. D’autre part, en saine théologie, on ne saurait oublier que les débats qui précédent une définition dogmatique ne sont pas couverts par l’infaillibilité. Par extension, l’autorité de l’Église n’est pas liée par des documents préparatoires ou relatifs à des débats ayant eu lieu dans les instances de l’Église (concile, synode, etc.). Enfin, dans la mesure où la relatio a été modifiée, elle n’a plus aucune valeur, seule la dernière version faisant foi. Par ailleurs, il a bien été précisé que le document issu des débats synodaux est
Il en va, en particulier, de la capacité des familles chrétiennes occidentales, qui ont été célébrées à leur haute valeur dans un message spécifique des évêques, à se situer positivement par rapport à d’autres modes de vie, au-delà du rigorisme et du conformisme, avec la sagesse qui s’impose. Cette vision nouvelle, qui confirme le primat du mariage, aidera puissamment les catholiques homosexuels dans l’accueil nouveau qui leur est fait dans l’Eglise, comme ils le demandaient depuis longtemps, et comme le texte final y invite, qui condamne à nouveau toute forme de discrimination.
Le passage est brouillon: on réaffirme l’attachement au “primat du mariage”, mais il faut se situer “positivement” par rapport à d’autres modes de vie. Pourtant, les éléments ambigus relatifs à ces “modes de vie” ont bien été été expurgés de la relatio…
Par ailleurs, en rappelant qu’ “il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille”, le Synode soulage, cher François, nombre de consciences de nos frères et sœurs catholiques, soumis à de vives polémiques quant au discernement impérieux à avoir en tant que citoyen sur la loi d’union civile par rapport au mariage civil : cette ré-affirmation de la doctrine nous conforte dans notre demande de ré-écrire la loi de mariage en une union civile égale mais qui n’emporte pas l’établissement de la filiation de l’enfant entre deux personnes de même sexe.
Puissiez-vous, cher François, continuer à mener avec autant de souci d’ouverture et d’unité la barque de l’Eglise sur les eaux parfois troublées de l’orgueil et du rejet de l’autre qui peuvent s’exprimer en son sein. C’est la peur de faillir qui étreint jusqu’aux pères synodaux, comme chacun d’entre nous, devant la mise en œuvre du commandement qui résume tous les autres : “tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Nous aussi, simples fidèles en prise avec la réalité et la complexité des situations familiales, vivons avec difficulté cette exigence au sein-même de nos propres familles.
“Les eaux troublées de l’orgueil et du rejet de l’autre qui peuvent s’exprimer en son sein”: les pères synodaux qui ont exprimé leur surprise, leur réticence ou qui n’ont pas adopté les trois paragraphes controversés sont donc qualifiés ainsi ? Alors que le pape a fustigé dans son discours de clôture certaines tendances, il n’est pas allé jusqu’à opposer les “bons” et “méchants”, dénonçant également certaines erreurs du progressisme. Et puis on se demande en quoi l’affirmation et la défense de la doctrine traditionnelle constituent une forme de “rejet de l’autre” ? Une chose est de défendre des principes, autre est l’attitude envers les personnes, nécessairement empreinte de respect.
Aussi, Très Saint Père, nous vous remercions des bienfaits immenses que vous nous procurez aujourd’hui, et vous soutenons par notre prière quotidienne. Comme vous nous le demandez, comptez sur nous pour être les artisans en paroisse et en société des débats et du discernement demandé pour le synode de 2015. Suite à votre saint Patron, cher François, vous nous aidez à aimer l’Amour. C’est le meilleur moyen de rester fidèle à la Loi, de la vivre en Église et de l’accomplir dans le monde. Et pour ce faire, oui, François, j’ai confiance en toi !
Suivent ensuite plusieurs signatures de personnes qui gravitent autour de Frigide Barjot.
C’est ce qui s’appelle perdre son temps :
– assurément, Madame Télenne (c’est son vrai nom, merci de l’indiquer) déraille sérieusement et elle ne digère toujours pas d’avoir été évincée d’un mouvement qu’elle avait après tout assez bien mené au début (quand on pense à la passivité des “corps intermédiaires” qui ont fait preuve d’un silence assourdissant depuis la loi sur le PACS… en 1999 déjà !) ;
– mais le commentateur de ces propos affligeant perd son temps aussi, car de toute façon, “la manif pour tous” est inféodée à l’UMP dont la défense de la famille légitime ne fut pas sa priorité (euphémisme) lorsqu’il était représenté au gouvernement ; en outre, les dirigeants de LMPT (et plus encore ceux qui défilent sous sa bannière) n’ont AUCUN PROJET POLITIQUE, AUCUNE STRATEGIE POLITIQUE, AUCUNE VOLONTE POLITIQUE pour défendre la famille légitime, objectif pourtant politique, s’il en est….
Et c’est plutôt cette carence qu’il aurait fallu pointer en priorité, lorsque l’on est journaliste.
Enfin, il est inutile de se défausser sur ce synode affligeant qui n’aurait jamais dû être convoqué dans de telles conditions préparées par le pape François 1er et son “gouvernement”.
Voyons, voyons car j”ai du mal à rassembler mes souvenirs… mais l’abbaye de Telenne … c’est une utopie de la renaissance dont la devise était “fais ce que plairas”… Je ne savais pas que Rabelais avait des descendants !…
C’était l’abbaye de Thélème, non de Telenne. Sa devise était “Fais ce que voudras”.
Cette lettre “à François (premier)” est un merveilleux exemple de langue de bois : “Tout baigne” dans l’Eglise catholique, demain on rasera gratis, canard je te baptise carpe et j’en passe et des meilleures…
Tant qu’on est dans les animaux, et bien plus grave : je suis sûr que François… et son “gouvernement” ne vont pas renoncer et préparent la riposte (le coup du chimpanzé ou un tour de cochon)!
From Liege – Belgium
On peut douter de la riposte opposée par le pape François.
Il n’est guère capable de faire “le coup du père François”, après ce que l’on a lu, vu et entendu au Synode (avec l’appui de médias plus ou moins complices ou plus ou moins biaisés). S’il voulait cependant faire ce “coup”, cela coûterait fort cher à l’Eglise et pour sûr offenserait gravement le Christ.
Ne soyons pas naïfs . Quatre “manifs pour tous” telles qu’on les a connues, cela suffit, je pense. Il faut songer très vite à autre chose et ne pas s’attarder aux récents propos de Mme Télenne.
Quel galimatias, ce texte de Frigide Barjot !
Et en plus, il n’est probablement pas issu de sa propre cervelle, en tout cas pas entièrement.
En effet, on y trouve les relents de poncifs bien connus qui émanent souvent des théologiens progressistes.
Alors, cette pétition, le “mariage” de Barjot et de Kasper ?
Pourquoi se fatiguer à ne pas vouloir comprendre que Frigide Barjot, comme ce nom l’indique, fait partie de ceux qui l’emporteront en laissant croire qu’ils sont les plus faibles.
La plupart des signataires de cette pétition appartiennent à l’association homovox. L’avenir quoi !
Oui, vous finirez par gagner ; mais “rira bien qui rira le dernier”.
Vous contribuerez à bernerez les hommes (y compris d’église); mais Dieu, j’espère que vous n’y pensez pas !
Mettre au bûcher ce qu’on a adoré… En quoi, Ludovine de la Rochère serait moins “contresens” et moins “niaiserie” que Frigide Barjot ?
Réfléchissez un peu avant de poser des questions dont la réponse est évidente !
Donnez-moi des vrais arguments, s’il vous plait. Donnez moi, cette réponse “évidente” !
Remarque fort juste, M. Peltier.
Encore que, Mme de la Rochère, adhérente UMP, n’est peut-être pas si niaise que cela en “roulant” pour ce parti qui, au pouvoir a bien préparé la voie au “mariage pour tous” (n’est-ce pas M. Jacques Chirac, sans état d’âme qui a promulgué, en 1999 la loi “instituant” le PACS ?) et ainsi, Mme de la Rochère, cherche à retenir des électeurs UMP hésitants aujourd’hui (mais toujours aussi peu courageux) de quitter ce “bateau ivre”, dirigé ou non par M. Sarkozy.
à supposer qu’elle soit niaise, on ne saurait, nous, être dupes.
Je partage votre avis.
Bonjour Messieurs Peltier et Courivaud,
Monsieur Peltier, vous exigez des arguments, vous ne les considèrerez pas.
Je vous laissais le bénéfice du doute en considérant que vous posiez une question. En fait vous preniez position. Voici la mienne :
Frigide Barjot, c’est la danse bientôt macabre, seulement malsaine pour l’instant : des parties de jambe en l’air rythmées par des “amen”, et à la clef, une vérité travestie.
Monsieur Courivaud, laissez Madame de la Rochère où elle est. Ce n’est pas d’elle dont il s’agit ici. Vous mélangez deux problèmes. Un seul à la fois, s’il vous plait.
Je remarque simplement que tant que Frigide Barjot était à la tête de LMPT, personne n’a eu rien à redire. Si je me trompe, donnez-moi un lien…
Le problème, “Bourgeois”,, c’est que Mme de la Rochère n’est pas vraiment à sa place (cf. sa toute dernière interview qu’elle veut en forme de confession à “Boulevard Voltaire”) et à la lecture de cette interview, elle ne sait TOUJOURS pas où est sa place. Pourtant, la solution devrait aller de soi : que LMPT devienne un parti politique à part entière ou a minima, un “groupe de pression” sans se croire obligé d’inviter les représentants des partis actuels pour montrer que l’on représente l’opinion publique..On sait bien que les partis qui sont représentés par des députés et des sénateurs aujourd’hui n’ont plus aucune légitimité à parler de la famille, du droit à la vie et plus généralement des questions économiques et sociales. Donc, que Mme de la Rochère “prenne parti” et surtout que les manifestants actuels le fassent aussi.
Madame Telenne (que l’on respecte son nom, ce serait pas mal) a été à sa place le moment venu puisque les “corps intermédiaires” se sont dégonflés depuis la discussion de la loi instaurant le PACS en 1999 (quinze ans déjà !) et je trouve quelque peu inconvenant de la critiquer, sans prendre la peine de se rappeler l’initiative utile qu’elle a pris avec un certain courage et un certain panache, une initiative qui, précisément, a permis à LMPT de voir le jour.
Et puis, franchement, cet article se défausse sur l’ancien leader de LMPT pour éviter de parler de ce qui manque à ce mouvement…. qui n’a toujours pas sa place dans le débat politique.
De belles paroles hérétiques et déviantes…
Ca sent l’humanitarisme!
Chère Frigide Barjot,
Nous sommes nombreux à vous être infiniment reconnaissants d’avoir réussi à réveiller les consciences et à être conscients que, sans votre charisme personnel, il n’y aurait peut-être jamais eu de succès (il est vrai seulement moraux, compte tenu de l’obstination de M. Hollande et des siens à préférer donner satisfaction à un lobby de quelques milliers d’individus contre les protestations motivées de plus d’un million de Français) de la manif’pour tous.
Mais justement parce que j’ai bonne opinion de vous, je suis désolée de vous voir vous fourvoyer. N’oubliez pas le dicton latin « sutor, ne ultra crepidam » (Cordonnier, ne te mêle pas de ce qui est au-dessus de la chaussure”) : vous n’êtes pas théologienne, vous ignorez (comme moi-même) beaucoup de choses en ce domaine et votre appui risque de paraître dérisoire au pape François.
Car il est évident que le pape ne peut pas, ne pourra jamais vouloir que « la conversation avec le Monde », ce Monde dont le Christ a souvent dit que le Prince était le Mauvais, prévale sur les enseignements même du Christ. Car il faut revenir au texte évangélique, rappelé dans les mêmes termes par les trois Évangiles synoptiques, pour constater que toute interprétation de Ses Paroles sous prétexte de changement dans les mœurs est inacceptable : c’est très précisément le contraire, le Christ observe que « en raison de la dureté de vos cœurs » Moïse a atténué la règle divine, mais qu’il ne doit plus en être ainsi. Pourquoi ? Parce que ceux pour qui Moïse a atténué la règle étaient sous le règne du péché et privés de certaines grâces, alors que, après que le Christ est mort et ressuscité pour sauver les hommes, ceux-ci bénéficient de grâces suffisantes pour être désormais capables de respecter la règle voulue par le Père, avec l’aide de Sa sainte grâce puisqu’ils en sont incapables par eux-mêmes.
Il ne peut non plus renier les paroles du Christ condamnant la fornication et juger acceptables les actes homosexuels qui, au temps du Christ comme auparavant, sont considérés comme plus graves que la simple fornication…
Vous avez d’ailleurs, chère madame, bien mal lu les « documents officiels » auxquels vous vous référez. Si vous y aviez prêté suffisamment d’attention, vous auriez constaté que non seulement « l’idée selon laquelle des éléments positifs peuvent être discernés dans certains types d’unions, comme les unions homosexuelles, jusqu’alors condamnées de manière unilatérale ou bien ignorées » en a été retirée, mais qu’il a été dit – et non contredit – que c’était Mgr Forte, rédacteur du document, qui l’avait introduite alors que cela n’avait été pas été avancé lors des discussions, Et effectivement, non seulement le document final n’en fait pas mention, mais les paragraphes qui abordent ces problèmes, bien que leur rédaction soit fort différente et ne fasse pas la moindre allusion à des éléments positifs dans les situations que l’Église considère comme peccamineuse n’ont pas pu obtenir la majorité requise.
Je traduis le passage concernant les homosexuels d’un des paragraphes non adoptés :
« Absolument rien ne permet de considérer les unions homosexuelles comme étant de quelque façon que ce soit, analogues, même de loin, au plan de Dieu sur le mariage et la famille. Néanmoins, il faut accueillir les hommes et les femmes qui présentent des tendances homosexuelles avec respect et gentillesse » (art. 55 du document final, ayant recueilli 118 voix pour et 62 contre, non adopté, car cette rédaction n’a pas été jugée encore assez nette…
Une phrase de votre pétition me scandalise. Vous écrivez : « la droite tradition du Concile, qui mit fin à une présentation trompeuse de la doctrine répandue au fil des siècles en marge de la vraie tradition héritée des Apôtres ». Cette façon de parler « DU Concile », comme si l’Église catholique n’en avait jamais connu qu’un, ou qu’un seul qui soit valable, est scandaleuse. Et si vraiment l’Église, depuis des siècles, vivait « en marge de la vraie tradition héritée des Apôtres », quelle autorité avait saint Jean XXIII pour convoquer ce Concile, ceux qui y ont siégé pour – à ce que vous croyez – modifier la doctrine et le bienheureux Paul VI pour en promulguer les documents ? Si ce n’était pas l’Esprit saint qui avait désigné les nombreux papes, dont quelques saints, qui ont gouverné l’Église depuis les temps apostoliques, et inspiré les nombreux Conciles qui ont explicité la doctrine, au nom de quoi devrions-nous admettre que saint Jean XXIII, le bienheureux Paul VI et Vatican II auraient bénéficié d’une nouvelle inspiration de l’Esprit saint, lequel aurait abandonné l’Église pendant des siècles pour y revenir tout de go en l’an de grâce 1962 ? À quels signes reconnaissez-vous que l’Église des siècles passés présentait la doctrine catholique de façon « trompeuse » « en marge de la vraie tradition » ? Et à quels signes reconnaissez-vous que l’Église post-conciliaire, qui seule a votre approbation (alors que le bienheureux Paul VI y a vu « les fumées de Satan » et que saint Jean-Paul II voyait dans ce que vous approuvez si chaleureusement, non « le concile de l’Église », mais « le concile des médias ») n’est pas « en marge de la vraie tradition » ?
Dans quelques années , l’Eglise aura disparu…cette discussion autour des écrits de Frigide paraît barjot.
En effet en quoi cette discussion concerne l’annonce de l’Evangile? C’est un malheur !
Gardez l’Espérance c’est mettre en évidence que” l’interconnexion permanente” est la cause de l’indifférence religieuse, ce”tsunami qui balaie les églises en Europe”….. et il”faut rendre à Dieu la place centrale dans nos vie au quotidien” comme dit Benoît XVI