La relatio aura fait couler beaucoup d’encre. Le document final, réécrit et également expurgé de certains paragraphes équivoques voire scandaleux, sera donc diffusé aux Églises locales. Certes, les trois paragraphes les plus délicats, certes modérés, seront néanmoins inclus. Mais le père Fredérico Lombardi a précisé, dimanche 19 octobre, que la relatio synodi « n’est pas un document du magistère ou disciplinaire ». Cela méritait d’être clairement souligné. Après un semaine de tintamarre médiatique, de contestation ouverte de certaines errances et de fiasco pseudo-réformateur, on se rend compte de la nécessité de préciser la valeur de certains documents pour ne pas induire les fidèles et les pasteurs en erreur. Une manière de ne pas les absolutiser et de ne pas les mettre sur un même pied d’égalité que les textes magistériels. Il est vrai que ces derniers sont trop cruellement absents dans des domaines où ils sont pourtant nécessaires…
Je suis d’accord avec vous chroniqueur: ceci révèle un manque de travail magistériel de la part de Rome, qui abandonne sa responsabilité enseignante.
Tout ce que le public a droit, sont les opinions du pape en continu ou exhortations insipides, il n’ya pas de ligne éducative des peuples comme avant:
c’est un drame pour une pastoralité conciliaire révolutionaire.
le peuple a faim ! enfin, pas tant que ça visiblement.
Cela ne change rien à l’affaire : ce tintamarre médiatique, orchestré, accompagné, alimenté par le pape et son gouvernement ont des effets désastreux sur les consciences, déjà fort mal éclairées par un magistère défaillant, défaillant aussi parce que “authentique” et non “infaillible”.
et puis il faut éviter à tout prix la papolâtrerie. Ce serait un service à rendre par “Riposte catholique” et autres blogs de même “riposte”.