Une piqûre de Gardasil au Chili |
Alors que les informations sur de potentiels effets secondaires inquiétants liés au vaccin contre le papillomavirus humain se multiplient en Amérique du Sud, le directeur de la plateforme pro-vie et pro-famille « Unidos por la Vida » en Colombie, Jesús Magaña, a affirmé à ACIPrensa que tout en étant loin de protéger efficacement contre cette infection sexuellement transmissible, il promeut la promiscuité parmi les adolescente.
Le HPV ou papillomavirus humain est un ensemble de virus dont certains provoquent le cancer du col de l’utérus. Depuis quelques années, des campagnes massives de vaccinations de toutes jeunes filles – dès 9 ans – sont entreprises dans plusieurs pays. Sous la marque Gardasil ou Cervarix, les coûteux vaccins (105 € la dose de Garadasil, et il en faut deux !) sont distribués notamment par le biais des infirmeries scolaires. En France, le Haut conseil à la santé publique a recommandé la vaccination à grande échelle des petites filles en France – dès 9 ans, à l’école.
Jesús Magaña accuse carrément les promoteurs d’une telle campagne dans son pays de mener une « politique erronée, à tel point qu’on se demande s’il ne s’agit pas d’un plan orchestré pour détruire nos jeunes filles, et plus spécialement leur santé sexuelle et reproductive – eux qui en parlent tant ».
Les faits sont en effet troublants. ACIPrensa a contacté le 30 septembre Monica Leon del Rio, avocate, mère d’une des fillettes victime de graves symptômes après avoir été vaccinée en janvier 2013. « Depuis ce moment elle a présenté une série d’effets adverses : douleurs articulaires, élancements, douleur à la colonne vertébrale et d’autres ennuis de santé, que j’ai commencé à exposer devant les autorités sanitaires, sans obtenir la moindre réponse ni traitement global. »
« Au départ, poursuit l’avocate, l’affaire a été rendue publique après que dans un village on eut vacciné beaucoup de fillettes et qu’elles ont toute rapporté des effets adverses. Le village s’appelle Carmen de Bolivar. On a dit alors que c’était une histoire d’hystérie collective, et c’est ainsi qu’on a balayé ce que rapportaient les fillettes affectées. »
Un vrai « dénigrement » – et les autorités publiques n’ont proposé aucun remède.
Monica Leon del Rio signale qu’il y a eu d’autres cas, moins médiatisés. Elle a porté plainte devant le procureur général de la nation, en invoquant les cas documentés de huit fillettes, en attendant de présenter cinq ou six cas supplémentaires. Le gouvernement colombien a d’ores et déjà été sommé par le procureur général de fournir des informations sur qui se passe.
Le président de Colombie, Juan Manuel Santos, affirmait de son côté en août que la campagne – d’un coût de 100 millions de dollars – est un modèle d’« équité et de santé publique » puisque toutes les fillettes peuvent en bénéficier, qu’elles soient riches ou pauvres.
Pour Jesús Magaña, l’importance de la somme mise en jeu pour l’achat des doses et la vaccination des fillettes, combinée avec le refus de réagir aux effets secondaires, laissent à penser qu’il y a derrière cette affaire « un problème de corruption, d’argent mal acquis derrière cette vente de vaccins ». D’autant que les vaccins peuvent contrer seulement quelques-unes des quinze souches cancérigènes du HPV : des souches qui, précisément, ne sont pas celles qui affectent les femmes en Colombie.
« C’est un vaccin très inefficace, au rayon d’action très limité, et, deuxièmement, il envoie un message trompeur à la société car, comme nous le savons tous, le HPV est contagieux par contact sexuel et tant qu’il n’y a pas de promiscuité sexuelle au sein de la population, il ne va pas proliférer », a-t-il souligné.
En vaccinant les petites filles, le message envoyé à la société est celui-ci : « Tu peux multiplier les partenaires sexuels et grâce à ce vaccin, il ne t’arrivera rien. » « Nous constatons déjà l’inverse : non seulement il ne protège pas mais des effets secondaires graves frappent gravement la santé des fillettes là où cette vaccination massive a eu lieu. »
Son « message de promiscuité » s’ajoute à celui de l’avortement qui fait croire qu’on « peut avoir n’importe quel type de relations sexuelles car en cas d’échec des contraceptifs qui sont aussi massivement distribués il y aura de toute façon une solution de dernier recours ».
« Les parents sont en train de se rendre compte de la gravité de l’utilisation de ce type de vaccins qui ne sont véritablement d’aucune nécessité lorsque les jeunes mènent une vie sexuelle saine, sans promiscuité, une vie de jeunes filles chez elles protégées d’une initiation précoce aux relations sexuelles », a souligné Jesús Magaña qui estime beaucoup plus urgent de donner une saine éducation sexuelle où apparaisse pleinement « l’unité intime et profonde de la sexualité et de l’amour ».
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