Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble, préside un groupe de la CEF sur le thème « le phénomène social de l’avortement et éducation des jeunes ». Il déclare à La Croix :
“Nous avions prévu trois étapes. La première a consisté à faire le point sur la situation de l’avortement en France. Dans un deuxième temps, nous avons enquêté auprès des diocèses et auprès des associations de fidèles sur ce que fait l’Église dans ce domaine. Le troisième temps sera consacré à l’éducation des jeunes.
À la prochaine assemblée de Lourdes, nous allons procéder en deux temps. D’abord une intervention devant les évêques de Ségolène Moog, qui travaille au service national de la pastorale des jeunes, puis un travail en atelier avec des associations qui interviennent dans des établissements catholiques, les aumôneries, et proposent des parcours de formation dans le domaine de l’éducation affective et sexuelle. L’intérêt est de faire découvrir aux évêques les propositions qui existent déjà pour qu’ils les encouragent dans leur diocèse ou prennent d’autres initiatives.
Dans les constats que vous avez faits, qu’est-ce qui a le plus marqué le groupe de travail ?
Un premier constat marquant est que l’avortement s’installe dans les mœurs et les esprits. Et en même temps, il provoque beaucoup de souffrance. Même chez les médecins qui pratiquent des avortements, il y a de grosses questions qui demeurent. Un deuxième constat est le sentiment d’impuissance que nous pouvons avoir dans l’Église face à cette situation. Or il nous faut garder l’espérance et penser que nous avons des choses à dire et à faire. Nous ne pouvons pas nous contenter d’être dans la condamnation mais nous devons faire des propositions. Nous avons notamment des choses à faire dans le domaine de l’écoute et de l’accueil.
Comment promouvoir une culture de vie ?
Tout d’abord, il ne sert à rien d’entretenir une obsession contre l’avortement. Je ne pense pas que notre message gagnera du terrain s’il n’est pas enraciné dans l’annonce de la Bonne Nouvelle. La promotion d’une culture de vie est indissociable de l’évangélisation. Les communautés chrétiennes doivent témoigner du nouvel art de vivre suscité par le message libérateur de l’Évangile. Dans ce message, le don occupe une place centrale : j’accepte de recevoir, j’accepte de me donner. C’est là le secret de la joie profonde à laquelle nos contemporains continuent d’aspirer.”
le laxisme de l’épiscopat français, couché devanr la lie maçonnique est largement responsable de cette situation ! retrouvez, messieurs les évèques, vos dignités perdues : on ne dialogue pas avec le “crime abominable” !
je ne crois pas que les évêques soient couchés devant la maçonnerie. Les politiciens le sont, car leur carrière dépend de la manière dont ils sont “à l’ordre”. La maçonnerie ambitionne de changer les mentalités et la société. Et les maçons y parviennent par les organes d’information qu’ils contrôlent et par la manipulation de politichiens.
Les évêques eux (ou certains d’entre eux) courent derrière leurs ouailles en pagaille qui s’enfuient dans tous les sens. Ils pensent les rattraper en étant “du monde”, en suivant les derniers courants à la mode pour ne pas faire de vagues, pour ne pas paraître ringards. Effectivement c’est un lâche laxisme.
Mais sincèrement, le Christ s’est-il soucié des modes ou de ringardise?
Mgr de Kerimel a raison de parler “d’éducation affective et sexuelle”. Il est déplorable que par fausse pudeur, par peur de paraître ringard, on élimine souvent toute approche affective pour se limiter à la matérialité des actes sexuels.
Mais il est bien plus facile de parler de pilule et capote que de respect de l’autre ou de projet de vie.
Dans un pays dit développé où plus d’un enfant sur quatre ne voit jamais le jour (environ 220.000 avortements par an et 800.000 naissances), il est URGENT d’agir. Merci à l’évêque de Grenoble ! Ce sujet n’est pratiquement jamais abordé lors des sermons dominicaux et les paroissiens restent sur leur faim. Eduquer, aider les futures mères rejetées par leur famille parfois même par le mari ou le compagnon, favoriser l’adoption, pointer du doigt les dégâts sur la santé physique et psychique de la contraception chimique et de l’avortement, voilà ce qu’il faut faire. Condamner l’avortement ne suffit pas, il est indispensable d’éduquer les personnes, de responsabiliser les hommes Ponce-Pilate et de promouvoir la culture de vie. Il faudrait aussi légiférer, mais dans notre société de mensonge c’est très difficile.
David et Mahomet furent des chefs de guerre.
Le Christ a-t-il jamais tué quelqu’un? N’a-t-il pas ressuscité des morts?
Il n’est effectivement pas constructif (et même contre productif) d’être “contre”. La seule chose contagieuse est l’enthousiasme du “oui”, de montrer sans cesse la beauté de la vie.
pour développer la culture de vie il faut bien condamner sans relache,à temps et à contre-temps la culture de mort et apeller un chat un chat et un crime abominable un crime abominable!