Sur son blog l’abbé de Tanoüarn annonce la célébration d’une messe d’action de grâce :
Je suis heureux (et un peu ému aussi) de vous annoncer que le 24 septembre prochain, à 19 H, je célébrerai la sainte messe à l’occasion de mes 25 ans de sacerdoce à Saint-Germain l’Auxerrois. L’abbé Gilles Annequin, curé, a accepté d’accueillir tous ceux qui pourront s’unir par leur présence à ma messe d’action de grâce en cette fête de Notre Dame de la Merci pour le rachat des captifs. Je remercie l’abbé Annequin de tout coeur et, pour le fréquenter depuis un an, je sais que le coeur n’est pas un vain mot pour lui. Je souhaite que vous veniez nombreux à la messe et au verre de l’amitié qui suivra. Que ceux qui ne peuvent pas se libérer ce mercredi soir aient une prière à mon intention : je me permets de demander, j’en ai besoin.
Un quart de siècle. Tant de joies spirituelles. Tant d’émotions qui élèvent. Tant de signes montrant que le Seigneur avait accepté ce pauvre don que je lui fis naguère non sans présomption. Tant de visages aimés ou inconnus, tant de forces rendues aux esprits désorientés. Tant de sacrements donnés. La beauté des baptêmes, la joie des mariages, la force sereine des confession, le secret émoi des communions, l’admirable sérénité produite par les extrêmes onction : j’ai participé de tout cela, donnant et volant en même temps ce que je ne possédais pas.
Le sacerdoce est un chemin difficile, mais l’éblouissement des premiers jours se renouvelle d’une manière ou d’une autre au fil des années, comme le savent bien mes frères prêtres.
Merci Seigneur… et comme dit saint Nicolas de Flües, “prenez-moi à moi et donnez-moi à vous”.
Il faut signaler que depuis que l’abbé de Tanoüarn a été exclu de la Fraternité Saint-Pie X et qu’il a fondé le Centre Saint-Paul à Paris (en 2005), il n’a eu que peu d’occasions de célébrer dans les églises du diocèses de Paris, même si ces dernières années les choses se sont un peu détendues… preuve qu’avec le temps les blessures se cicatrisent !
Rendons grâce pour ce 25ème anniversaire d’ordination et pour les grâces reçues.
Le 24 septembre est un jeudi et non un mercredi. Que doit-on conclure ?