Mgr Negri revient à la charge, et insiste. Après avoir évoqué le lien entre les totalitarismes – tel le fascisme – et les lois pénalisant l’homophobie dans une interview à La Nuova Bussola (traduction intégrale ici chez Benoit-et-moi), l’évêque du diocèse italien de Ferrara-Comacchio a carrément expliqué que la proposition de loi anti-homophobe en cours le fait penser à une résurgence du fascisme et à la « noire époque de l’idéologie d’Etat » en Italie.
Il répondait cette fois aux questions de l’hebdomadaire Tempi.
La loi de pénalisation de l’homophobie, a-t-il expliqué, va introduire « pour la première fois depuis la fin du fascisme il y a 70 ans, un crime d’opinion évocateur des temps noirs et troublés, longtemps vaincus et que l’on a cru révolus, des idéologies d’Etat. Des temps où l’Etat identifiait des positions idéologiques qu’il imposait par la force, supprimant tous ceux qui n’étaient pas conformes. »
Voilà qui est intéressant : dans bien des pays, à commencer par la France qui est voisine de l’Italie, le délit d’homophobie existe depuis plusieurs années. La France est-elle donc un Etat fasciste ? La réponse s’impose d’elle-même.
« En prenant la défense d’un certain style de vie et de ses promoteurs, et spécialement ceux qui professent l’homosexualité en théorie et la pratiquent dans la société, l’Etat se rend coupable de discriminations graves et irréparable envers d’autres opinions et styles de vie », a déclaré Mgr Luigi Negri. « Notre peuple risque de perdre la liberté fondamentale d’expression, la liberté de ses choix, des options, du regard sur la vie et des conceptions de la vie qui forment le cœur de l’expérience des gens. »
Comme d’autres cardinaux et évêques en Italie, il pense que les prêtres et autres ecclésiastiques qui se bornent à citer simplement l’Ecriture sainte ou le Catéchisme de l’Eglise catholique « pourraient un jour être amenés devant les autorités ». Il n’a pas hésité à rappeler que plus de 100.000 chrétiens ont perdu la vie dans le monde ces trois dernières années par mépris de la liberté de conscience : une claire façon de faire un parallèle avec ce qui pourrait arriver si la dictature du relativisme devient plus pesante dans les temps à venir.
Source : LifeSiteNews.
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Tous les totalitarismes ne sont pas fascistes. Les totalitarismes marxistes ou socialistes ne valent pas mieux. Mais tous les totalitarismes suppriment les libertés fondamentales, et d’abord celle d’expression, pour faire en sorte que tous les hommes marchent d’un même pas et pensent de la même façon.
Il est évident que les lois qui s’appellent elles-mêmes « anti-homophobie » sont d’essence totalitaire, et veulent imposer une pensée unique déclarée seule orthodoxe.
Le mouvement « pro-homo » français (mais pas seulement) est au moins autant marxiste que fasciste, mais cela ne change rien à son totalitarisme.
Shimon Levi
Dixit : La loi de pénalisation de l’homophobie, a-t-il expliqué, va introduire « pour la première fois depuis la fin du fascisme il y a 70 ans, un crime d’opinion évocateur des temps noirs et troublés, longtemps vaincus et que l’on a cru révolus, des idéologies d’État. Des temps où l’État identifiait des positions idéologiques qu’il imposait par la force, supprimant tous ceux qui n’étaient pas conformes. »
Je le dis de ma bouche, je crois que l’homosexualité est plus un problème spirituel… Pour le guérir, il faut que la personne le veuille en toute liberté de guérison comme tous les pécheurs que nous sommes. Malheureusement, c’est vrai que pour une grande majorité que les démons signifient le mal tout simplement. Hé oui! Satan n’existe plus selon plusieurs de nos pauvres théologiens…
C’est beau de ne pas être homophobe et de l’autre côté, il ne faut pas devenir homophile. Quand des églises encouragent le mariage entre personnes du même sexe, je crois qu’il y a un très sérieux problème!
Il ne faut pas oublier : quand on accepte en toute liberté des parades plus que loufoques des homosexuels, je m’excuse Mgr pour employer un petit mot de l’Évangile : malheur à ceux qui scandalisent les enfants!
Je comprends les erreurs de certains dirigeants de nos églises et ce qui ne nous aide pas, cela ne nous oblige pas à accepter ces erreurs comme bien pour devenir permissif pour nous illusionner à effacer nos propres erreurs!
Aider et non encourager, il faut savoir faire la différence dans notre pauvre monde…
Pour ma part je distingue toujours homophilie et homosexualité, ATTIRANCE et PRATIQUE ; tout comme je distingue pédophilie et pédosexualité, tendances sadomasochistes et pratiques sadomaso ou BDSM (entre autres exemples).
Je pense personnellement, et revendique, contre tous les totalitarismes médicaux, juridiques, politiques ou policiers, non seulement le droit de penser mais le droit de dire, que bien des pratiques sexuelles sont dévoyées et sont de véritables TROUBLES DU COMPORTEMENT dont souffrent certains.
Je constate que certains troubles du comportement peuvent engendrer de véritables ADDICTIONS, mais que comme toutes les addictions il est souvent possible de s’en libérer, même si L’APPÉTENCE RESTE TAPIE au fond de la personne et peut redevenir prégnante.
Les conduites sexuelles dévoyées ou perverses peuvent avoir des conséquences graves pour l’individu ou pour la société, mais il n’y a (généralement) PAS MORT D’HOMME.
Ces comportements, pratiques ou jeux, ont certes pour résultat de ne pas permettre l’ ENGENDREMENT, but premier de la sexualité, mais elles ne tuent pas directement comme l’avortement ou l’euthanasie. Mais par le refus de l’enfant qui les constitue, par la véritable PÉDOPHOBIE qui les sous-tend, elles aboutissent, hélas parfois ou souvent ; à des actes indiscutablement CRIMINELS (qu’il est criminel de vouloir dépénaliser).
John-Paul Lucas
Prions Notre Seigneur Jésus Christ de nous protéger dans ses temps troubles .