Le débat sur l’euthanasie s’annonce totalement biaisé. La propagande bat son plein et on nous explique que 80 ou 90% des Français sont favorables à l’euthanasie.
Ce que l’on oublie de dire, c’est comment la question est posée : il est à peu près certain que la majorité des personnes en bonne santé à qui vous demanderez si elles préféreraient mourir ou subir des souffrances épouvantables choisiront la première option.
Mais cela n’a rien à voir avec la réalité sordide de l’euthanasie, où – comme on le voit dans les pays qui ont légalisé la pratique – on assassine des personnes qui n’avaient rien demandé, tout simplement parce que les soigner coûte cher. Sans parler des personnes que l’on condamne à mourir dans des conditions atroces, de faim et de soif… soi-disant pour leur éviter de souffrir.
Il est indispensable de rejeter ce débat mensonger.
La réalité, c’est que les promoteurs du prétendu “suicide assisté” s’arrogent le droit insensé de dire qui est un “sous-homme” et qui “mérite” de vivre. Nous leur refusons catégoriquement ce pouvoir !
Vous savez peut-être que le principal lobby pro-mort, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (sic!), affirme que plus de 40 000 personnes lui ont envoyé une directive demandant l’euthanasie. On “oublie” juste de dire que ces 40 000 demandes (si elles existent) sont simplement un témoignage de la peur que nous avons tous de la souffrance.
Mais comment prétendre que l’assassinat soit la bonne réponse à la souffrance ?
Pour rétablir un débat équilibré, il faut absolument que nous soyons des milliers à dire que nous refusons à ces politiciens et à ces activistes le droit de décréter qu’un vieillard, un malade ou un handicapé seraient des sous-hommes qui ne mériteraient pas de vivre.
Alors signez vite notre déclaration sur la communauté pro-vie !
Les directives anticipées n’ont rien à voir avec l’euthanasie, elles permettent de refuser l’acharnement thérapeutique Loi leonetti de 2006. La personne qui a rédigé cet article a une formation médicale? J’en doute…
Qui peut prôner l’acharnement thérapeutique sur un malade en fin de vie ? Les directives anticipées servent à cela!
La sécu devrait les gérer et pas un lobby.
Bien sûr, les directives anticipées peuvent être utilisées en France comme aux Pays-Bas pour refuser l’euthanasie (par arrêt de la nourriture et de l’hydratation) et l’« obstination déraisonnable » encore qu’on ne sache pas bien à quoi cela correspond très précisément. Mais le fait est qu’elles sont le plus souvent promues, et le plus souvent utilisées, pour permettre d’affirmer un refus de la vie au delà d’un certain seuil de souffrance, d’inconscience ou – c’est le cas aux Pays-Bas – de dépendance ou de démence. C’est ainsi que les utilise l’association néerlandaise pour le droit de choisir sa fin de vie.