L’archevêque syriaque Jean Boutros Moshe de Mossoul en a appelé à la communauté internationale pour qu’elle réagisse face aux bouleversements que connaissent les chrétiens irakiens à cause des menées des islamistes d’ISIS. Il a demandé à ce que « tous les hommes de bonne volonté, tous les dirigeants politiques et les associations » travaillent non seulement sur le plan humanitaire mais aussi et surtout sur le plan politique pour empêcher la détérioration de la situation. Il a dénoncé la passivité des dirigeants politiques, qu’il a comparée à de la complicité dans le crime. Un prêtre du diocèse, l’abbé Nizar Semaan, a ajouté que « les dirigeants parlent des droits de l’homme de manière intéressée et intermittente, et s’enfoncent dans le silence lorsque leurs analyses et leurs actions se révèlent myopes et désastreuses ».