Mgr Jules-Géraud Saliège (1870-1956) a été père supérieur du Grand séminaire, à Saint-Flour en 1907. Une plaque a été dévoilée dimanche dernier par Monseigneur Grua, qui a déclaré que ce personnage ne fut pas seulement « une grande voix de (notre) Église », mais tout simplement un homme remarquable à bien des égards. « C’est un hommage tardif, mais infiniment sincère », «c’est une injustice que nous réparons. »
Le sénateur-maire, Pierre Jarlier, a ajouté : « L’initiative est belle en ce jour de fête de Saint-Flour, une fête qui va résonner de façon particulière ». Faisant référence aux résultats des récentes élections européennes, le parlementaire a souligné que cette cérémonie était une parenthèse opportune dans une période « où les valeurs républicaines sont menacées »… La récupération politique ne lui brûle pas les lèvres. Il aurait pu dire simplement qu’à l’image de ce grand résistant que fut le cardinal Saliège pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français se sont réveillés de leur torpeur pour secouer le joug bruxellois.
Etaient également présents le sous-préfet, Madjid Ouriachi, et l’archevêque de Toulouse, Mgr Le Gall.
Je cherche le rapport entre Mgr Saliège et les élections du 25 mai 2014, je ne le vois pas. D’ailleurs, il faut être du nombre, de plus en plus restreint, des survivants de la génération née juste avant-guerre ou pendant la guerre, à qui ce nom dit quelque chose. De connaître l’Eglise, d’avoir eut une enfance catholique pratiquante – comme une majorité de Français jusqu’à l’aube des années 60, et de surcroît la connaissance, presque familière, des noms et fonctions des grands personnages de l’Eglise de France préconciliaire. Les Suard, Roques, Feltin, Liénart, Gerlier, Tisserand… Comme de ceux qui leur succédèrent et firent Vatican II. Nous ne devons plus être très nombreux dans ce cas.
Mgr Saliège, Mgr Théas, ces deux prélats se distinguèrent de l’épiscopat français au cours de la guerre par leur refus de se compromettre avec le régime de Vichy, notamment au moment des rafles de l’été 1942. Mais qui s’intéresse encore à ces vieilles histoires ?
très court mon commentaire, seulement pour préciser que je suis Toulousaine de naissance et que j’ai connu Monseigneur Saliège qui a été déporté pendant l’occupation.