Un conflit oppose d’un côté les enseignants et les parents d’élèves de l’Institution Jeanne d’Arc à Carcassonne, de l’autre l’organisation générale de l’enseignement catholique (OGEC) et Fabienne Reydellet, directrice des établissements scolaires. Mgr Alain Planet a évoqué jeudi devant les professeurs en grève et les parents qui les soutiennent :
«Mon but n’est pas de fermer. Nous le ferons s’il le faut et nous rouvrirons dans cinq ans». «L’enseignement catholique est géré par une loi archaïque. Nous n’avons aucun moyen de mettre un terme au contrat d’un chef d’établissement. Dans cette affaire, moi, je n’existe pas».
Mme Reydellet est fortement contestée au sein de l’établissement scolaire. Et de l’aveu de l’évêque, il ne peut rien y changer.
Peut-on connaître les griefs des parents et professeurs envers la directrice? Ce serait de l’information et pas ce communiqué laconique qui ne donne aucune précision. Bien sûr qu’un évêque peut virer une directrice.
On ne sait rien, on ne comprend rien. Quelqu’un peut-il nous expliquer ?
OGEC n’est pas ce que vous indiquez mais, plus administrativement, Organisme de Gestion de l’E.C.
Effectivement, il serait intéressant de connaître les griefs des parents à l’encontre de la Directrice.
Sauf erreur, l’évêque ne peut pas, de lui-même, licencier une directrice ; c’est précisément le rôle de l’OGEC qui doit respecter le Code du travail.
Grand-père
Tout-à-fait.
Un Évêque ne peut virer un Chef d’établissement que si l’OGEC qui emploie ce Chef d’établissement est sous tutelle épiscopale directe, ce qui n’est pas la situation la plus fréquente.
Dans le cas présent, la tutelle est exercée par une Congrégation (la Compagnie Marie Notre-Dame).
L’Évêque du lieu a donc les mains liées dans cette affaire.
S’il fallait regarder de plus près les profils des Chefs d’établissement de l’Enseignement catholique… On aurait de sacrées surprises…
Cela fait déjà quelques années que j’y enseigne, je n’en ai connu qu’un seul qui tenait la route.
En vérité, les Congrégations font n’importe quoi, et propulsent en responsabilité des athées ambitieux, techniquement procéduriers, pédagogiquement incompétents, pastoralement hypocrites.
Le corps des Chefs d’établissement de l’enseignement catholique est majoritairement constitué d’hommes prêts à tous les reniements.
Ils n’ont plus Foi en rien, admettent tout, tolèrent tout, ne s’impliquent dans rien (et certainement pas dans une évaluation objective de leurs enseignants), ne cherchent plus à valoriser l’action pastorale (ont-ils seulement lu le Catéchisme ?), ne défendent plus leurs professeurs (en cas de conflit, on ouvre les parapluies !), harcèlent bien souvent leurs personnels OGEC (un sou est un sou, ma bonne dame), caressent dans le sens du poil les familles les plus laïcardes (le client est Roi), rampent devant les Rectorats et appliquent à la lettre les oukases ministériels, sans même se demander si ceux-ci sont compatibles avec le Catéchisme qu’ils sont censés défendre et illustrer.
Tel Ponce Pilate, la majorité d’entre eux pourrait se faire tatouer sur le front : “je m’en lave les mains”.
Ou “fort au faible et faible au fort”, au choix.
Merci pour votre témoignage ! Il est hélas très vrai et confirme en tout mon expérience !!! Comment oublier le départ en retraite d’un chef d’établissement qui avait divorcé lors de son mandat pour épouser une enseignante de son collège, l’évêque avait eu des paroles laudatrices pour ce geste prophétique ! Comment ignorer les candidats à l’enseignement catholique qui sont récusés parce que « catholiques » ?
Vous savez ce qu’il se dit dans de nombreuses salles des professeurs de l’Enseignement catholique?
“Quand vous en aurez marre d’enseigner, mettez votre orgueil dans votre poche, montrez-vous à la Messe et devenez aussitôt Chef d’établissement.”
Chef d’établissement de l’Enseignement catholique : pas de concours pour évaluer les compétences administratives et la connaissance profonde des enjeux pédagogiques, et pas de réel examen de moralité pour évaluer la sincérité de la Foi et de la morale personnelle ! Le bon plan !
Les candidats aux postes de CE sont en effet trop peu nombreux pour que les organismes de tutelle fassent la fine bouche…
A l’heure où le corps enseignant de l’Enseignement catholique compte à peu près autant de catholiques pratiquants que la moyenne des français, à l’heure où ce même corps enseignant ne s’avère guère plus disposé à s’investir que la moyenne des enseignants du public, on comprend vite pourquoi il y a si peu de candidats…
Des Chefs d’établissement qui fraudent, tapent dans la caisse, ne sont présents qu’un jour sur trois, divorcent, se remarient avec… une ancienne élève à eux… Je pourrais vous en remplir des pages avec des anecdotes de ce genre. Toutes enterrées par des autorités de tutelle qui confondent miséricorde et complaisance.
De ce fait, dans le contexte actuel, les facteurs qui expliquent la motivation à devenir Chef d’établissement dans l’Enseignement catholique seraient plutôt :
1) être en situation d’échec professionnel ou témoigner d’une démotivation très forte quant à son métier d’enseignant,
2) être fortement disposé à l’hypocrisie religieuse au point de n’avoir plus foi qu’en soi-même,
3) aimer l’argent et la reconnaissance sociale,
4) être disposé à “ouvrir les parapluies” sans aucun remord pour ne pas avoir à trop subir les contrariétés que génère toute montée en responsabilité.
Triste évidemment, dur peut-être, mais vrai, tristement vrai.
A condition de ne pas généraliser non plus. Il y a 7% de catholiques pratiquants en France, il doit bien y avoir 7% de Chefs d’établissement à la hauteur de leurs responsabilités !
Dans l’archi-diocèse d’Avignon, Mgr Cattenoz veille à ce que les écoles catholiques restent ou redeviennent catholiques (lire sa charte de 2006), ce qui lui attire des haines inimaginables des Judas, mais le soutien des parents et de certains enseignants.. Quand un évêque fait son boulot, il a “presque” tous ses con-frères de la CEF (le machin) contre lui.
L’analyse de “FR” est excellente. Le constat est déplorable en général. Le diocèse de l’Aude est sinistré depuis belle lurette.Les loups sont dans la bergerie à tous les postes clé. Déjà en 84 (manif pour l’école libre) des prêtres audois manifestaient avec les enseignants de gauche contre l’école libre et pour soutenir l’école laïque comme si celle-ci était en danger!!! l’évêque de l’époque n’avait rien trouvé à redire. déjà il n’existait plus!
Un clergé devenu socialiste administre tous les jours la preuve qu’il ne sait plus parler qu’aux ventres!
N’étant plus dans ce département des précisions sur cette affaire seraient les bienvenues.
Fermer un établissement catholique et faire croire qu’on le rouvrira dans cinq ans alors que les élèves seront partis c’est vraiment se moquer du monde!
Le Christ quand il (re) viendra trouvera-t-il la foi sur terre? Et dans l’Aude?
On ne peut qu’acquiescer aux commentaires précédents quand on constate que certaines écoles catho de l’IDF se transforment gentiment en madrassas de part le recrutement qui s’y pratique…
Bonjour
je ne comprends absolument pas ce qu il se passe dans le college Jeanne d arc carcassonne les professeur son tres bien rien a dire l encadrement avec monsieur pages le seul bai mol serait l apprentissage du catéchisme qui n est pas ou nulement encadré et je deplore car ces le principe d une ecole privée religieuse donc j aimerez connaitre avec plus de precision pourquoi on ne laisse pas les professeur continuez a s epanouir et ainsi epanouir nos enfant dans l apprentissage et les respect qu une ecole catholique devrais donnez exemples