Archevêque du diocèse de Dijon depuis 10 ans, Mgr Roland Minnerath, 68 ans, déclare :
« En 2012, nous avons réalisé nous-mêmes un gros livre sur le catéchisme, où chacun peut retrouver ses repères, qu’il soit enfant, adolescent ou adulte. Cette initiative s’est soldée par un franc succès puisque nous devrions sortir une seconde édition en mai ou juin de cette année.
Un autre grand chantier du moment, c’est l’âge de la confirmation. Aujourd’hui, elle se situe à 15/16 ans, mais nous nous rendons compte que les jeunes ne sont pas très nombreux. Nous avons donc en projet de la ramener à 10/11 ans pour être plus en phase avec les jeunes concernés.
Je passe aussi régulièrement du temps dans les établissements scolaires catholiques du département. Ce sont toujours des moments très enrichissants où nous comprenons que les jeunes ont besoin de guides et de valeurs morales fortes pour les accompagner dans la vie. C’est dans ces moments-là que l’Eglise peut avoir son rôle à jouer. Mais partout, les jeunes attirent les jeunes, que ce soit dans les collèges et lycées, les aumôneries ou même le mouvement scouts. »
Sur les vocations, l’archevêque ajoute :
« Quand la confirmation sera de nouveau bien calée, c’est le chantier sur lequel nous mettrons toutes nos forces. Nous faisons déjà appel à des prêtres extérieurs comme les trois oratoriens qui œuvrent auprès des étudiants, à la paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc. Nous avons aussi une dizaine de prêtres africains, et même quelques prêtres indiens qui sont en cours d’intégration. Nous faisons ainsi face aux besoins. Dans les campagnes, les prêtres tournent régulièrement sur plusieurs villages, et les fidèles s’organisent, parfois en co-voiturage. Finalement, c’est plutôt bénéfique ».
Mgr Minnerath rappelle qu’il a lutté contre la loi Taubira :
« Nous avons édité trois tracts : un sur le mariage entre deux personnes du même sexe, un sur la procréation, et un sur la fin de vie. Évidemment, nous n’imposons rien à personne. Nous voulons simplement donner à chacun “du matériel” pour réfléchir sur ces questions. Depuis 1944, il n’y a plus d’enseignement religieux à l’école. C’est dommage. II faudrait pourtant qu’à cet âge-là, chaque jeune ait les connaissances de base, et ce pour toutes les religions. »
Épiscopat ambivalent au possible… Sous un aspect conservateur Mgr instaure une “nouvelle Eglise” ! Mgr de Dijon se plaint de ne pas avoir beaucoup de vocations… et ce constat chez Mgr accentue sa volonté d’instaurer une pastorale avec des ministères ordonnés affaiblis, des ministères et des charges copartagés avec les laïcs !!!! Ainsi lors des nominations chaque curé est installé “in solidum” avec un laic, une laïque, une religieuse ou un diacre…. Par exemple : “Doyenné Nord-Ouest : – Le Père Vincent RICHARD est nommé Doyen. – Madame Sylvie CLEMENCE est nommée Doyen adjoint.”
Ailleurs, Mgr de Dijon est Grand Prieur du Saint-Sépulcre, il ne semble pas prêt à résoudre la crise grave que connait l’Ordre en France.
Ambivalent plus que ce n’est possible et tolérable.
La recherche du compromis politiquement correct conduit l’Église à sa perte.
“Il n’y a plus d’enseignement religieux à l’école.”
Puisque l’on veut reconstruire les rythmes scolaires et développer les activités para-scolaire, pourquoi ne pas essayer d’organiser parmi celles-ci, dans l’école, des activités de christianisation, ce que jadis on appelait le “catéchisme”?
Pourquoi ne pas développer des ateliers de création d’objets religieux, de peinture d’icônes, de chant religieux ou grégorien, de théâtre religieux ou de représentation des mystères?