Le cardinal Maradiaga, qui coordonne le conseil des huit cardinaux, a donné un entretien au grand quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il y évoque en particulier la fameuse réforme de la Curie voulue par le Saint-Père. Déjà en juillet 2013, le cardinal Dolan, archevêque de New-York, avait exprimé une certaine impatience. S’il existe désormais un groupe de huit cardinaux chargé de conseiller le Pape François, la réforme semble devoir prendre beaucoup de temps, et même d’années.
Les propos du cardinal Maradiaga entretiennent le flou. Le seul point d’importance est la volonté annoncée de donner plus de place à la collégialité, de « décentraliser l’Eglise ». Mais il est difficile d’imaginer la façon dont cela se passera. Le prince de l’Eglise hondurien emploie des formules fort peu traditionnelles, comme « sans l’Eglise, pas de démocratie ». Or, si la structure de l’Eglise a bien été instituée par le Christ au travers de l’institution du sacerdoce et des apôtres dont les évêques sont les successeurs, et parmi lesquels la primauté revient à Pierre, il n’y a là aucune sorte de démocratie.
Les conférences épiscopales, formalisées après le Concile, semblent être le levier d’action privilégié par monseigneur Maradiaga. Pourtant, le cardinal Ratzinger, à la tête de la congrégation pour la Doctrine de la foi, avait nié à celles-ci toute autorité doctrinale. Il faut même relever que ces structures, souvent bureaucratiques, ont tendance à diminuer l’autorité de chaque évêque dans son diocèse, puisque son rayonnement personnel de pasteur est amoindri au profit d’une entité qui n’appartient pas à la tradition de l’Église.
Seul élément concret, le cardinal Maradiaga a confirmé que la réforme se diviserait en deux chantiers : d’abord l’assainissement des questions touchant aux finances et à l’administration, d’autre part la Secrétairerie d’Etat, les congrégations et les conseils, ainsi que la diplomatie et les nonciatures. Si le premier point est bien prioritaire, le vaticaniste Sandro Magister a relevé que les réformes sont pour l’heure entre les mains d’une infinité de multinationales de conseil et de stratégie.
La collégialité, principe democratique republicain, s’oppose à la ttradition.
Elle remet en question l autorité du saint Père.
L Eglise serait elle infiltrée afin de la faire dévier ,
Les contrepoids sont aussi trop lourds. Il faudrait initier des actions populaires pour soutenir le Pape dans sa volonté de réforme. Le peuple était écouté dans les Actes des apôtres. Par la volonté du peuple, la structure de base de l’Église s’est enrichie
C’est facile à comprendre. .. sans l’ Église pas de démocratie dans la société civile
pour ce qui est de réforme on pourrait dire que c’est plutôt une conversion accentuant la rupture de ce Pape avec son prédécesseur sur TOUT ce qui touche au Magister et à la liturgie traditionnelle pourtant en constant développement dans le monde et la régression des vocations sacerdotales dans l’église conciliaire qui est son dada…
La collégialité, principe démocratique républicain, s’oppose à la tradition.
Elle remet en question l’autorité du Saint Père
L’Église serait-elle infiltrée afin de la faire dévier ?