Mgr Herbreteau, évêque d’Agen, et le Conseil diocésain de la famille ont publié ce communiqué :
Le collectif « En marche pour la vie » a organisé le dimanche 19 janvier dernier, à Paris, la 9e édition de la « marche pour la vie ».
Cette marche, rassemblant des milliers de personnes, avait pour objectif de sensibiliser l’opinion sur le drame de l’avortement et de contester les nouvelles modifications apportées à la loi Veil de 1975. Il s’agissait donc de mobiliser massivement dans le contexte d’une actualité brûlante sur l’avortement. Comment rester insensibles en effet, alors que l’année dernière on a recensé en France plus de 200 000 avortements !
Un petit historique de la situation actuelle s’avère nécessaire. Le 7 novembre 2013, à la demande de la Ministre des droits des femmes, le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) avait publié 34 recommandations pour un meilleur accès à l’IVG. Dans ce rapport le HCEfh souhaitait faire de « l’avortement un droit (…) garanti par un service public » et de « l’IVG un acte médical comme un autre, dénué de représentations moralisatrices. »
Juste avant Noël, une réforme permettant de libéraliser l’avortement a surgi au Parlement via quelques amendements au projet de loi sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Ces amendements visaient notamment à supprimer la notion de « détresse » figurant dans la loi de 1975 sur l’avortement.
Le lundi 20 janvier, les députés ont commencé l’examen du projet de loi et ont voté, dans la nuit de mardi, l’article supprimant la notion de « détresse ».
Un autre amendement cherche à limiter l’opposition à l’avortement en élargissant le « délit d’entrave ». Proposer des temps d’écoute, d’accompagnement et de conseil deviendrait plus difficile, voire illégal.
Les chrétiens doivent montrer leur désaccord face à cette volonté politique de faire de l’IVG « un droit », « une offre de soin » rapide et accessible, et un enjeu de santé publique. L’IVG est un acte qui consiste à tuer un être humain avant sa naissance.
De plus, évêques et prêtres entendent les détresses de femmes qui ont eu recours à un avortement. Nous le savons, dans une telle situation, celles-ci portent souvent seules le poids de la culpabilisation et des conséquences psychiques. Que pourrions-nous faire pour une écoute de ces femmes ? Quels groupes ou mouvements pourraient apporter une aide concrète ?
Monseigneur Georges Pontier, Président de la Conférence des évêques de France, à la fin de l’Assemblée de Lourdes, début novembre 2013, rappelait une des missions de l’Église : « Nous ne pouvons pas faire comme si nous n’étions pas auditeurs, témoins des souffrances multiformes de femmes ayant connu un avortement et qu’elles n’expriment parfois que longtemps après. Ce sont des pages douloureuses de vies humaines qui nous sont confiées. Entendre les cris de ceux et celles qui souffrent est une de nos premières missions. »
Il reste encore bien du chemin à faire pour qu’une culture de la vie l’emporte. Il est donc nécessaire de se manifester avec courage et vigueur même s’il faut pour cela aller à contre-courant des décisions politiques. Demain sera-t-on encore en droit d’exprimer nos convictions chrétiennes ?”
L’avortement est un homicide
avec préméditation.
L’euthanasie est un homicide
avec préméditation.
Peut-il y avoir un droit au meurtre?
Peut-il y avoir indulgence pour les meurtriers?
A la première question, sans hésitation, je réponds NON.
Une société qui admet le meurtre nie les autres droits individuels.
Une société qui admet de tuer ses membres les plus faibles
s’effondre.
A la seconde question, sans hésiter, je réponds OUI.
Une société qui ne peut pardonner étouffe.
Il faut distinguer l’erreur ou l’errance de l’errant ou de l’égaré.
Qui d’entre nous peut dire qu’il n’a pas de sang sur les main?
Il faut évidemment soutenir les femmes ayant avorté,
elles ont droit à notre compassion,
comme tout qui a vécu une grande souffrance ou un deuil.
Mais l’action la plus importante n’est-elle pas d’éviter la souffrance ou le deuil a priori.
Que de rodomontades de nos évêques une fois que les choses sont votées, c’est à dire une fois que c’est trop tard (à un moment donc où le pouvoir ne peut plus leur reprocher d’ avoir gêné), au lieu d’intervenir avant; et d’ intervenir non seulement sous forme de belles déclarations sur la scène publique mais bien en alertant personnellement les députés et les sénateurs catholiques sur la gravité de leur faute s’ils votent de telles lois!
L’ont-ils fait pour cette loi intéressant l’avortement? L’avaient-ils fait pour la loi Taubira?
Par pitié, plus jamais cette faute par omission de nos pasteurs vis-à- vis de leurs ouailles, par rapport à tous les projets odieux qui vont se présenter maintenant!
Si j’ai bien noté, Mgr Pontier a dit “Entendre les cris de ceux et celles qui souffrent est une de nos premières missions.”
Eh bien! quelle dureté de coeur …
Moi je ne supporte pas de les entendre, lui s’en fait une occupation?
Il aurait pu au moins écrire “calmer les cris”.
Mais s’il avait écrit “faire tout pour que les femmes n’avortent pas” cela eu été top !
Et aussi je note cette phrase “Que pourrions-nous faire pour une écoute de ces femmes ? Quels groupes ou mouvements pourraient apporter une aide concrète ?”
Nos évêques soit parlent la langue de buis avec l’accent de l’eau tiède et mielleux, soit posent des points d’interrogation partout.
Peut-être que là haut Dieu va leur dire comme disait un patron “j’aime pas les cadres qui posent des problèmes mais j’aime ceux qui en résolvent” et ils vont se faire virer chez le concurrent (vous voyez qui je veux dire)
.: L’IVG est un acte qui consiste à tuer un être humain.
Ceci est valaable pour des catholiques qui voient dans l’Homme un être humain doté d’une âme..
En est-il de même pour les promoteurs de l’IVG.
L”homme, est lestade avancé de l’espèce animale,
Il n’est pour eux qu’un produit d’élevage, consommable,
clônable, manipulable par une espèce qui se veut initiée par un esprit supérieur.
IVG et Darwinisme, même combat…
La lettre de l’évêque d’Agen répond clairement à celle de Mgr Hippolyte Simon, évêque de Clermont. Elle est nette et précise. Tous les évêques catholiques, de France et du monde, devraient manifester clairement que jamais l’Église n’approuvera ni ne tolérera le meurtre de l’enfant avant sa naissance.
Il serait bon toutefois que les Catholiques rappellent, « à temps et à contretemps » que l’embryon ou le fœtus qui grandit dans les entrailles d’une femme n’est pas, comme la jurisprudence et un certain nombre de lobbies voudraient le faire croire, un simple tissu, une simple excroissance du corps de celle-ci dont elle serait en droit d’user et d’abuser comme de son propre corps et en particulier d’éliminer, comme un cancer, s’il lui apporte ou risque de lui apporter la moindre gêne ou de l’empêcher d’accéder à des plaisirs qu’elle se promet.
Tout s’oppose à cette croyance : une tumeur, une excroissance d’un organisme quelconque partagent avec celui-ci son ADN et ne pourront jamais avoir d’existence indépendante. Alors que l’embryon et le fœtus ont un ADN différent de celui de la femme qui les porte, que dans leur petit corps il y a un cœur qui bat à un autre rythme que le leur, un système nerveux qui réagit différemment du leur, un sang qui circule qui n’est pas toujours du même groupe, et dans un cas sur deux un sexe différent du leur. S’ils viennent à terme, ils auront une existence indépendante de celle de leur mère. Et les progrès scientifiques permettent de faire vivre hors du corps de la mère des enfants qui viennent au monde, accidentellement ou à cause d’une intervention nécessaire des semaines ou des mois avant le terme normal, après une grossesse de plus en plus brève…
Ce sont des faits qu’il faudrait largement diffuser pour contrer le fantasme du « Mon corps est à moi, j’en fais ce que je veux et je me débarrasse des tissus qui me gênent.»
Et puisqu’il a suffi que soit suffisamment diffusée sur la toile l’abominable vidéo d’un chaton torturé pour faire prendre conscience, à beaucoup, de ce qu’il y a d’insane et de pervers dans la torture des animaux, peut-être faudrait-il diffuser très largement par le même moyen, après coupures et montage, les passages du film « le cri silencieux » ou tout autre film montrant la souffrance du fœtus avorté. Il n’est plus temps d’avoir des pudeurs de vierge effarouchée devant l’horreur de cette situation, il faut que les personnes que cela concerne en prennent conscience, même si cela doit les choquer.
Il eut effectivement été préférable pour les chrétiens du Lot-et-Garonne, de voir Mgr Herbreteau se joindre aux manifestations anti-famille de 2014 plutôt que par lettre pastorale à posteriori
Je pense que vous avez voulu écrire : “manifestations pour la famille” et non “antifamille”…
Mais un évêque a des obligations dans son diocèse, souvent annoncées des mois à l’avance, il ne peut pas toujours aller où il veut.
Gardez votre rancoeur pour ceux qui ne font rien (ou pire que rien) plutôt que pour ceux qui, à votre goût, n’en font pas assez.
Il n’y a qu’un seul droit fondamental c’est le droit à la vie. Depuis des décennies les politiciens créent de faux droits qu’ils affublent de ce nom. Les drois complémentaires sont tous issus de ce droit fondamental.t
l’extrême gauche instrumentalise l’égalitarisme(qu’elle nomme égalité) pour égorger la Liberté..
Puisque les destructeurs de la société libérale portent atteinte à la liberté d’information des femmes en trompant les citoyens en la faisant passer pour un ” délit d’entrave”, il convient de s’organiser pour réclamer le rétablissement de la Liberté et d’en faire un combat permanent.
Il convient non de s’attaquer directement au “droit absolu ” à l’IVG mais au rétablissement de la Liberté dont celui de la liberté d’information fait partie.
Ce n’est qu’après qu’il conviendra de faire abroger par référendum le” droit ” à l’IVG gratuite et les autres lois liberticides Taubira, Gayssot et Pléven ces 2 dernières n’ayant pour seul but que de masquer les crimes contre l’humanité commis par les communistes.
S’attaquer directement à l’IVG n’entraînera que peu de monde dans ce combat. Celui de la Liberté entraînera bien plus de monde