L’abbé Guy Pagès nous livre une analyse de la proposition de l’archidiocèse de Paris sur la communion de désir pour les divorcés remariés :
“Alors que se prépare à Rome un prochain synode sur la famille, la revue de l’archidiocèse de Paris, Paris Notre Dame, dans sa livraison du 28 novembre 2013 (n°1502, p.6), s’intéresse à la situation des « divorcés-remariés » à travers un article consacré à l’association Miséricorde et Vérité dont la vocation est de proposer « aux personnes, remariées ou non, un itinéraire spirituel pour qu’elles prennent conscience qu’elles demeurent au cœur de l’Église. » Si le manque crasse de formation sérieuse à la doctrine du mariage catholique lors des préparations au sacrement explique que des personnes abandonnées et non « remariées » puissent douter demeurer au cœur de l’Église, ce qui choque dans cette formulation est que leur condition soit traitée au même titre que celle des personnes dites « remariées » (civilement). Que révèle cette assimilation et comment est-il possible de demeurer au cœur de l’Église lorsque l’on est « remarié » ?
L’expression utilisée dans cet article ‒ et jusque dans les documents du magistère romain ‒ de « Divorcé-remarié » est un véritable oxymore, puisqu’au regard de la Foi il n’y a pas plus de « divorcés » que ce qu’il y a de « remariés » : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Mt 19.6). En fait « divorcés-remariés » signifie : « adultères publics ». Je n’entrerai pas ici dans la considération sentimentale que peuvent susciter certaines situations existentielles : il est trop facile de faire jouer « les bons sentiments » au détriment de la charité, qui est amour de la vérité : « Si quelqu’un vient à Moi sans Me préférer à son conjoint ou même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14.26).
Au début de l’article, le père Metzinger, vicaire épiscopal pour la pastorale de la famille de l’archidiocèse de Paris, dément que l’Église rejette les adultères publics, comme certains certainement s’en plaignent. « La vérité […], c’est de leur faire prendre conscience qu’ils sont toujours membres de l’Église. » dit-il. C’est vrai dans la mesure où le péché n’annule pas le baptême, mais que l’Église ne rejette personne n’empêche malheureusement pas ces personnes, par leur péché, de se rejeter elles-mêmes de l’Église. Cela non seulement le père ne le dit pas, mais il va jusqu’à faire croire que leur péché affecte si peu leur appartenance à l’Église qu’ils peuvent toujours « bénéficier de la grâce des sacrements »… De quoi pourraient-ils encore se plaindre ? Ce que cache soigneusement ce discours, c’est que tous les baptisés n’appartiennent pas à l’Église de la même façon : il y a ceux qui lui appartiennent comme à la vigne des rameaux vivants et féconds, et il y a ceux qui lui appartiennent comme des sarments secs, destinés, à moins du travail sinon du miracle de la conversion, au feu éternel (Jn 15.6). C’est en ce sens que j’interprète cette même affirmation dans les textes du Magistère ordinaire récent, par exemple dans la Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi Sur l’accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés disant que ceux-ci : « ne sont en rien exclus de la communion ecclésiale. ». Car enfin, si l’adultère est un péché mortel, on ne voit pas que les adultères participent à la communion ecclésiale, ou alors celle-ci, contrairement à sa définition, n’est pas une, ou est, elle-aussi, morte. Ce qui dans les deux cas est faux. Reste donc que le Magistère ne voit la participation des adultères publics à la communion ecclésiale que sous le registre de la potentialité, attentant du processus de conversion mené à son terme, le passage à son actualité. Dans le cas contraire, elle n’aura été qu’une participation virtuelle. Ne pas le dire, n’est-ce pas très gravement contribuer à l’égarement les âmes ?
L’association, soutenue par la Pastorale familiale se propose « de ‘ramener la paix dans les cœurs’ jusqu’au moment où les personnes acceptent leur situation et peuvent prendre une part active à la vie de l’Église, sans être en rébellion. ». Un tel objectif, dit-il autre chose que la volonté de tranquilliser des âmes tourmentées par leur état de damnation afin qu’elles y restent ? Le but de l’Église et donc de toute pastorale, n’est-il pas de sauver les âmes ? Et qu’est-ce que « la participation active à la vie de l’Église » si celle-ci ne peut être surnaturellement féconde, tant il est vrai que sans la grâce nous ne pouvons rien (Jn 15.5) ? Occulter du péché d’adultère la damnation méritée, est-ce vraiment aider ces personnes, ou bien se compter avec ces prêtres amis de la « dureté de cœur » et ennemis du Christ (Mt 19.6) ? N’est-ce pas de surcroît se rendre coupable de banaliser et donc encourager ce péché ? Quel témoignage est ainsi donné aux personnes abandonnées par leur conjoint mais fidèles aux promesses de leur mariage ? Comment la pastorale de la famille peut-elle se justifier d’aider « les personnes divorcées, remariées ou non » à « vivre de manière différente leur appartenance à l’Église » ? Y aurait-il deux manières de vivre l’appartenance à l’Église : une en étant fidèle et l’autre en étant infidèle ?
Bruno et Anny Perrin « divorcés et engagés dans une nouvelle union depuis seize ans » sont appelés à titre de témoins de cette autre manière d’appartenir à l’Église… Et voici leur témoignage : « Dieu nous réconforte et nous comble autrement ». Comment ? « Par la communion de désir ».
La communion de désir, encore appelée communion spirituelle, voilà la notion sur laquelle s’appuie la présente pastorale des adultères publics. Elle leur fait croire qu’ils peuvent, par la communion de désir, « bénéficier de la grâce des sacrements », c’est-à-dire accéder à l’essentiel de la vie chrétienne, en sorte qu’à côté de cet essentiel, la vie surnaturelle, leur péché s’en trouve nécessairement réduit à des dimensions anecdotiques… Cette participation des adultères publics à la communion eucharistique par le désir de celle-ci, pour appartenir au Magistère ordinaire récent de l’Église, est un enseignement qui me semble fondé sur une tragique incompréhension du sens réel de la notion de « communion de désir ». En effet, celle-ci n’est pas, et n’a jamais été, le moyen de communier de ceux qui ne sont pas en état de grâce, mais de ceux qui sont empêchés de le faire pour des raisons indépendantes de leur volonté, comme c’est le cas pour les prisonniers, les malades, etc. En dehors de toute participation souhaitée mais physiquement impossible au Sacrifice de Jésus, Dieu peut donner les fruits de cette participation qui, pour être seulement désirée, n’en est pas moins réelle à Ses yeux, Lui qui tient pour spirituellement acquis ce qui est librement désiré (Mt 6.21 ; 5.28). Toutefois, cette communion, comme toute communion, exclut nécessairement l’attachement au péché, aussi vrai que participer dignement à l’Eucharistie, c’est donner sa vie au Père, et donc, par Jésus, avec Jésus et en Jésus, mourir au monde pécheur… On ne voit pas que l’on puisse à la fois s’unir au Christ dans le mystère de Sa mort (1 Co 11.26) et se refuser à Lui, violer le sacrement de mariage, « signe et instrument efficace » de Son Amour indissoluble parce qu’irrévocable (Mt 19.6 ; 5.32), et prétendre s’unir à Lui : « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi » (Mt 12.30). Raison pour laquelle l’Église primitive demandait aux pécheurs publics de quitter l’église après la liturgie de la Parole, consciente que n’étant pas en état de grâce ils ne pouvaient pas s’unir à l’offrande du Sacrifice de Jésus, ni donc en recevoir les fruits par la communion. Or, voici qu’aujourd’hui, les adultères publics sont invités à participer à la Messe et à en recevoir la grâce…
Ce qu’indirectement on laisse ainsi entendre aux adultères publics est que ne pouvoir physiquement prendre part au sacrement n’aurait en définitive que peu d’importance pour eux, puisqu’ils ne seraient en cela privés que de la « théâtralité » des sacrements, des « apparences » de la communion eucharistique, mais non de sa « substance ». Or, on ne voit pas en quoi le fait de ne pas pouvoir recevoir les « espèces » de l’Eucharistie permettrait d’en recevoir la substance… Ou on peut communier ou on ne le peut pas. Ou on est en état de grâce ou on ne l’est pas. Mais si on peut communier, c’est à la substance du sacrement qu’on le peut, c’est-à-dire au Christ Lui-même, réellement présent sous les apparences des espèces consacrées. Personne ne communie jamais aux seules apparences, sinon pour sa condamnation (1 Co 11.27-31) ! Communier au Corps du Christ implique toujours et nécessairement de le faire spirituellement, c’est à dire d’accueillir le Christ tel qu’Il est en Lui-même, avec foi et par amour, et non pas seulement avec ses dents, comme savent le faire les chiens ! « Ne donnez pas ce qui est sacré aux chiens ! » (Mt 7.6).
Comment comprendre que l’on en soit arrivé à présenter la communion spirituelle comme compatible avec le péché, sinon par le défaut, aussi monstrueux qu’incompréhensible, d’une authentique vie spirituelle, jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie ecclésiastique ?Parce que la vie spirituelle est invisible aux yeux de ceux qui n’ont pas l’Esprit du Christ, elle pourrait leur être présentée comme la nuit enchantée servant à vivre cachés ce qu’ils ne peuvent vivre au grand jour ? Parce que la vie spirituelle est invisible aux yeux de chair, elle permettrait de tromper les innocents sur son contenu ? Pas vu, pas pris ? Si je te dis que tu peux communier spirituellement, pourquoi ne pas le croire, puisque n’y voyant rien et soumis à mon autorité (dont j’abuse), tu ne peux le contester ? Si tu as la foi, crois que tu peux communier ! Mais pour qui a l’Esprit du Christ, la vie spirituelle n’est pas le monde de la religiosité New-Age, faite d’imagination, livrée à la subjectivité. Elle est aussi réelle que ce qu’elle contient la substance même des réalités du monde visible : « Ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les Cieux. » (Mt 18.18)…
« En renonçant à la communion sacramentelle, nous communions à la croix du Christ. » confessent Bruno et Anny, accusant ainsi non seulement l’Église de blesser le Christ par la demande qu’elle leur fait de ne pas communier, mais encore le Christ de Se contredire, Lui qui a dit : « Qui vous écoute, M’écoute. » (Lc 10.16 ; Mt 18.18)… Si l’Église, par sa discipline, fait porter au Christ une croix, et si les adultères publics sont les saints qui portent avec Lui cette croix, quel est le rôle des responsables de la pastorale familiale ?
Si « Ce que confesse la foi, les sacrements le communiquent » (CEC n°1692), que confesse la foi qui n’a pas besoin de sacrements ? Est-ce encore la foi ? Quel est le sens de l’excommunication (Can 915) si l’excommunié peut quand même « bénéficier de la grâce des sacrements » ? Qu’est-ce qui est véritablement important : les sacrements ou la grâce qu’ils donnent ? S’il en est ainsi que l’on puisse « bénéficier de la grâce des sacrements » tout en vivant dans le péché, qu’est-ce que le péché ? Et qu’est-ce que la grâce ? N’est-on pas en pleine apostasie ?
Bref, en donnant aux personnes qui ne sont objectivement pas en état de grâce, le fallacieux conseil de communier spirituellement, non seulement on contribue à leur damnation en ne les invitant à demeurer dans leur situation objective de péché (Mt 3.8 ; 4.17 ; 11.20 ; Lc 13.3,5) mais on fausse leur relation ‒ et celle de toute l’Église ‒ au Mystère de Jésus-Eucharistie, laissant croire qu’Il donnerait ce que Son Église interdit… A moins que ce ne soit l’Église qui veuille aujourd’hui donner ce que son Seigneur interdit ? Que révèlent de l’authenticité de la vie spirituelle de l’Église cette pastorale et cette compréhension de la communion spirituelle, aujourd’hui si largement répandues qu’elles sont ratifiées à Rome même ?”
Je comprends ce que dit le Père Pagès.
Je comprends aussi que l’Eglise ait pitié de ceux qui ont été abandonnés.
Le Père Pagès peut-il faire une suggestion ?
Est-il bien juste de considérer “adultère public” l’époux/se abandonné(e) ?
Non, l’Eglise ne considère pas les les époux abandonnés comme adultères; elle considère comme tels, seulement ceux qui entrent en concubinage après leur désunion.
Merci Monsieur l’Abbé pour cette réaction et cette mise au point! Cette dérive, contraire à l’enseignement de Notre Seigneur et à celui de Son Église, a deux conséquences dramatiques: risquer de perdre l’âme des fidèles concernés et égarer celles des fidèles qui assisteraient à un éventuel scandale public. Je mets de côté la difficulté disciplinaire que pose évidemment cette position qui est tout sauf charitable, la Charité sans la Vérité étant inefficace.
Comme cela a l’air simple : mouton blanc à droite, mouton noir à gauche.
Cette attitude binaire ne ressemble pas à celle de Jésus qui ne renonce pas, déjà à l’époque, à toucher des gens de toutes conditions, même adultères.
Comment cela se passe-t-il quand une personne fait la rencontre de Jésus ?
Elle peut être divorcée, remariée, installée avec ses enfants dans sa nouvelle vie.
Devrait-elle tout casser ? Et ainsi traumatiser encore plus ses enfants ? Et blesser son nouveau conjoint qui n’y pourrait rien comprendre ?
La seule bonne démarche est d’ouvrir son cœur à cette relation que propose Jésus. Petit à petit faire sa connaissance comme le Sauveur de sa vie, et pas à pas l’établir comme le Seigneur de son existence.
Petit à petit, la situation évoluera grâce à l’action de l’Esprit. Cela se fera à Sa manière, dans la paix et la joie, le calme et la sérénité, et aussi la douce exigence de l’amour.
Et bien sûr, Jésus ne se refuse pas à un cœur brisé et broyé.
Moralité : celui qui dispose de la clé de la connaissance, ne peut en disposer pour empêcher les autres d’aller au Christ ! (Luc 11,52)
Très net point de vue doctrinal sur le problème. Et cela s’applique bien à ceux qui, d’un commun accord, se séparent parce qu’ils ont, chacun, commis ce qu’il ne fallait pas. Ainsi ils se sont eux-même séparés de l’Eglise, il est donc évident qu’il n’y participent plus et cela m’étonnerait qu’il réclament d’y rester.
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Toutefois, il faut voir la situation de ceux qui sont trahis dans leur amour par l’autre et qui doivent faire face aux réalités de la vie : faire bouillir la marmite et élever les enfants, tout en allant au boulot chaque jour.
Il ne faut pas imaginer qu’une pension alimentaire et une visite d’un bout de W-E par mois va solutionner la question. Ni que la télé-concertation va combler l’absence au jour le jour d’un des parents. La solitude, pas seulement affective, est bien réelle face aux actes de la vie, ne serait-ce que la présence d’un des adultes quand l’autre est temporairement happé par son activité professionnelle ou une incapacité temporaire.
Il ne faut pas oublier la dimension d’entr’aide du mariage.
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Je pense que le problème ne touche que ceux qui se sont mariés à l’Eglise en catholiques convaincus (on dit ayant la foi) car il y a pas mal de folklore dans le mariage à l’Eglise et peu de curés sont assez droits dans leurs bottes pour le refuser … Alors que c’est ça qu’il faudrait faire pour réduire le nombre de ces cas.
En vérité :
– tant que la préparation au mariage se fera en quelques heures de rencontre théorique avec un couple catho. et pas profondément et sur un long terme durant l’aumônerie des lycées ou des des étudiants, avant même tous fiançailles;
– tant que les mariages ne concerneront pas seulement deux catholiques confirmés;
– tant que les séparations ne feront pas l’objet de réconciliation devant une personne idoine et de recherche de la raison impie qui pourrait éclairer une solution post-séparation;
On traînera toujours ce poids médiatique …
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Dans l’Eglise on aime bien anathématiser, excommunier, juger, imposer des jougs insupportables, prendre les problèmes par le mauvais bout (celui de replâtrer les conséquences et non d’assurer les bases).
Mieux vaut-il un pécheur qui refuse de se confesser et qui communie, qu’un divorcé remarié qui a confessé sa faiblesse ? Demande t’on à un pécheur de réparer sa faute ou de faire acte de contrition afin d’être définitivement absout ?
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Il faut bien lire les Evangiles : “Si quelqu’un répudie sa femme et en épouse une autre … si une femme répudie son mari et en épouse un autre IL/ELLE est adultère” ne veut pas dire “si quelqu’un EST injustement répudié et si devant les difficultés de la vie doit refonder un couple, qu’il soit anathème”.
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Et il est écrit : “Soyez généreux comme votre Père céleste l’est. Ne vous posez pas en juges, etc … Luc 6;36-38
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Puisqu’une veuve ou un veuf peut se remarier, pourquoi quand l’autre est “comme mort” puisqu’il est parti à jamais, cela n’est plus possible ? Le veuf ou la veuve devrait eux aussi se débrouiller seuls !
Merci, Monsieur l’Abbé. A moins de ne vouloir lire et donc comprendre, c’est parfaitement clair.
Dieu est tout puissant. Mais il lui est absolument impossible de se contredire .L’Église ne peut se contredire… Est est
A quelles conditions peut on réintégrer pleinement les
divorcés remariés?
Et s’ils reviennent en ménage renoncent à leur divorce
et s’éloignent de leur nouvelle compagne?
Voilà un prêtre qui défend la Vérité devant le sentimentalisme gluant de certains épiscopes. Ces épiscopes finissent par faire croire que le bien est mal et que le mal est bien. C’est le triomphe du relativisme.
« (…) Le fidèle qui vit habituellement « more uxorio » avec une personne qui n’est pas sa femme légitime ou son mari légitime, ne peut accéder à la communion eucharistique. Ceci ne signifie pas que l’Eglise n’ait pas à cœur la situation de ces fidèles qui, du reste, ne sont en rien exclus de la communion ecclésiale. (…) D’autre part, il est nécessaire d’éclairer les fidèles intéressés, afin qu’ils ne considèrent pas que leur participation à la vie de l’Eglise se réduit exclusivement à la question de la réception de l’Eucharistie. Il faut aider les fidèles à approfondir leur compréhension de la valeur de leur participation au sacrifice du Christ dans la messe, de la communion spirituelle, de la prière, de la méditation de la parole de Dieu, des œuvres de charité et en faveur de la justice. (…) » (Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, 14 septembre 1994.)
Le poisson pourrit par la tête…
C’est absolument consternant de voir le Diocèse de Paris présenter cette charlatanerie dans son journal. Quel mal est fait aux personnes répudiées et qui courageusement font leur devoir de chrétien en restant célibataires. Honte aux autorités ecclésiales qui promeuvent ainsi le mal.
La réponse de l’abbé Pages est parfaite.
Voila beaucoup de “pharisianisme” me semble t’il. Je me souviens que dans ma jeunesse, c’est à dire dans les années
1940-1950, un curé archiprêtre, trés rigide, avait dit à des divorcés qi’ils participaient à l’Eglise comme tout le monde et qu’ils étaient tenus aux diverses observances (messe du dimanche, carême etc) et l’église n’a jamais condamné à l’enfer comme vous le faites !
En effet, c’est un bien grave problème et il est bien vrai que les divorcés “remariés à l’Etat” sont en état de péché mortel. Voilà la vérité objective qu’il ne faut pas cacher.
A chaque couple chrétien “remarié” de voir à quel point ils préfèrent leur nouvelle” épouse” au Christ. Mais ne jugeons pas trop vite et surtout ne condamnons pas, car, bien que recommandant à juste titre d’appliquer la loi à la règle, nous ne commaissons pas le coeur des personnes concernées ni la conscience de leur état de pécheur, le regret de leur faute et le désir de changer de vie, ! Certains couples, touchés par la grâce du Seigneur qui aime les pécheurs et les poursuit de son amour sans relache acceptent par exemple de vivre en frère et soeur puis finissesnt par se séparer complètement, montrant ainsi leur désir de mettre leur amour pour Jésus avant celui de leur “nouveau” conjoint.
C’est là que, ne connaissant pas la situation particulière de chaque couple, il faut être plein de miséricorde et d’amour, priant le Seigneur de conduire ces personnes à la Vérité toute entière…
Merci, Monsieur l’abbé, pour cette claire réaffirmation et explication de la doctrine de l’Eglise concernant les sacrements.
Comme il est bon de voir rappelé ainsi les vérités fondamentales de notre foi, de notre espérance,et de l’amour que nous devons à notre Sauveur. L’Eglise aujourd’hui, par la voix de nombre de ses ministres préfère sacrifier les droits de Dieu exprimés clairement dans l’évangile, aux gestes de confort de fidèles, qui préfèrent trouver des raisons de rester confortablement installés dans leur péché, plutôt que de se plier humblement aux exigences de Dieu lui-même. L’échec d’un mariage est une souffrance qui ne peut excuser un péché mortel, que l’on banaliserait au mépris des droits de Dieu et du Salut des âmes, que l’on tromperait, sous couvert de compassion, en travestissant la Vérité immuable.
Les pêcheurs même publics ont leur place dans l’église.Le Christ est venu pour eux.
A-t-on parlé au P.Pagès pendant son séminaire de la miséricorde infinie de Dieu ? La miséricorde l’emporte sur le jugement, nous dit la sainte Ecriture (Jc 2, 13). Peut-on également lui faire comprendre la nécessité de rechercher non pas une condamnation sans appel, mais plutôt une peine équitable à l’égard de ces personnes en difficulté ?
Je ne vois dans vos propos qu’un vocabulaire de technicien en théologie mais aucune trace de miséricorde. Bien sûr théologiquement vous avez sûrement raison mais sur le fond, si on se place du côté des souffrances des personnes concernées, je me demande ce que leur aurait dit le Christ qui est venu pour les malades et non pour les bien-portants et pour ces pêcheurs que vous condamnez !
L’Eglise ne peut-elle pas donner un certain droit à l’erreur et à l’échec ? le Christ lui-même n’aurait-il pas pardonné comme à la femme adultère ? « va et ne pêche plus ».
Faut-il leur conseiller de devenir orthodoxe ?
Le droit canonique orthodoxe permet, au nom de
“l’économie”(la suspension d’une application absolue et stricte des directives canoniques et ecclésiastiques dans la direction et dans la vie de l’Eglise, sans que soient compromises pour autant les limites imposées par le droit), un deuxième et même un troisième mariage.
L’Eglise a déjà évoluée sur ce sujet, notamment en ne refusant plus les obsèques religieuses aux divorcés remariés. Elle peut donc encore faire un pas sans se renier et sans dénaturer le message de Christ
J’ai déjà entendu l’abbé Pages – au centre Saint Paul- mettre en enfer un peu trop de monde.( il n’en sait rien – une chose est de ne pas nier qu’il existe, ,une autre est d’y mettre de son propre chef des pécheurs , j’ai donc du moderere ses ardeurs..) . C’est rentrer dans le mystère de Dieu face au pécheur, auquel l’abbé Pages n’a pas accès.
Maintenant divorcé- remarié, respectant la position tradionnelle de l’Eglise sur le divorce -m’abstenant donc de communier et de revendiquer, je suis scandalisé par son article condamnant lourdement- parlant même de chemin de la damnation! la communion de désir ou spirituelle. Elle m’a été recommandée il ya trente cinq ans par un moine de Saint Benoit, oh combien traditionnel.
Que veut l’abbé Pagès que nous nous promenions en implorant la repentance dans les églises, en rasant les murs, s; Il devrait savoir que l’enseignement traditionnel de l’Eglise demande que ne soit pas abandonnée la compagne ( le compagnon )dans ces situations inextricables, où le premier mariage a été mal assumé, et que si vivre en frère et soeur me semble une cote mal taillée. Le manque de charité élementaire de l’abbé Pages , si ce n’est de discernement ,appelle une réponse de ‘Riposte catholique’ . Sinon je vous demanderais de ne plus m’envoyer votre blog et j’en serais désolé.
Vous avez raison Père Pagès; mais à quoi bon rappeler la Vérité, si plus personne n’en veut ?
Vous cherchez les ennuis ?
Vous serez bientôt décrété schismatique; ne vous inquiétez pas, Jésus pleure avec nous.
Il ne nous laissera pas périr.
Tout simplement merci, Père, pour ce rappel de la vérité.
Bien fraternellement vôtre,
In Christo.
j’ai connu cette situation,aujourd’hui le problème est réglé car nous avons obtenu tous les deux la nullité du mariage et donc avons pu nous marier dans notre sainte église. Cependant à l’abrupt de certaines affirmations, chaque cas est un cas. D’autre part je suis bien d’accord qu’il y a une ligne de conduite édictée par l’eglise et qu’en aucun cas elle ne doit être remise en cause.. Par contre il y aurait beaucoup de choses à revoir: d’abord la préparation au mariage, il faudrait être un peu plus sérieux!!!!!, la cérémonie du mariage chacun fait sa sauce dans son coin et c’est du grand n’importe quoi(lecture de l’Evangile par le père du marié(le curé devait être fatigué!)il en a même oublié de bénir les alliances. Pour ceux qui ne communiaient pas distribution de raisins, il faudrait que les curés arrêtent de cautionner n’importe quoi, ils ne sont pas là pour se faire bien voir!
Pourquoi n’entend-on jamais prêcher sur les sacrements ?, on préfère parler de solidarité ou de tous ce genre de foutaises, la charité mais celui qui la prêche devrait donner l’exemple. Enfin on ne peut passer sous silence, me semble-t-il que dans l’adultère public il y a aussi tous ces prêtres qui concubinent allègrement au vu et au su de tous et pourtant je n’ai pas encore vu bcp d’évêques remettre ces gens aux pas ou alors il faut que la faute soit grosse. !!!!!!!!
Je n’ai jamais considéré que la communion de désir était une sorte de communion mais notre prêtre nous disait de “communier” à la parole du Christ.
Parmi tous ces divorcés remariés il y en a peut-être qui pourrait obtenir la nullité du mariage mais sont-ils au courant?
Chouan 12,
Vous avez donc réussi à obtenir la nullité de votre mariage ce qui vous a permis de vous « remarier » à l’Église et d’éviter la « damnation ».
Pourquoi ne pas généraliser cette démarche toute simple? Il suffirait à tous ceux qui ont l’intention de divorcer de remplir, gratuitement, un petit formulaire et de l’expédier dûment signé à qui de droit. Je suis surpris qu’aucun théologien n’ait à ce jour proposé cette solution qui éviterait à un bon nombre d’aller bêtement griller en enfer à tout jamais.
Merci père Pagès,
Heureusement qu’il y a des prêtres comme vous pour rétablir la vérité!
Mais qu’arrive t-il à notre église de France ?
Je pense que les chrétiens qui adhérent à ce genre d’affabulations sont dans le péché de la présomption,
Bien sûr le Seigneur a dit de laisser pousser l’ivraie et le bon grain ensemble mais ceci ne s’applique pas à la bonne compréhension de la Vérité sur la grâce et les sacrements mais sur le temps nécessaire à la conversion. Là est la confusion chez ces chrétiens: accueillir le pécheur ne doit jamais être au détriment de la Vérité sinon ce n’est plus un acte de charité mais un acte de simple sympathie ou de courtoisie envers son prochain !
A l’image du père Pagés, nous devons être de vrais disciples, de véritables prophètes sans retrancher ni occulter la Parole de Dieu! Malheur à celui qui préfère la créature au Créateur!
communion de désir: manière de passer une barrière? MAIS le désir de communier, c’est le chemin!
Mon coeur criait pour rejoindre l’Amour.
je regardais avec jalousie ceux qui s’avançaient, et je revoyais avec tristesse mes communions d’autrefois reçues pour rien (et non vécues), et sans doute sans recevoir la grâce sacramentelle. Puis, j’ai trouvé le chemin secret: …dans mon nouveau foyer, en accord avec ma compagne, vivre en parfaite continence, prier… recevoir le sacrement de réconciliation,…et communier, mais en des lieux où personne ne connaissait ma situation sociale afin de ne pas faire “scandale”, ou laisser penser que l’Eglise fait n’importe quoi. C’est un long et beau chemin de prière, de force et d’Amour… un peu trop condensé ici…
C’est un sujet des plus délicats qui peut nous rapprocher de tous nos frères séparés.
Si je regarde l’Ancien Testament, depuis Moïse, notre père Abraham et le roi David dont le sang du Christ est issu et qu’Il nous dit « de pardonner 70 fois 7 fois ». Le Christ n’est pas venu abolir, mais parfaire la Loi. Malgré tout, qui peut prétendre communier sans péché ?
Ce qui ne veut pas dire d’accepter toutes les perversions comme le monde païen et occidental l’annonce dans ses lois et encore plus, dans le vocabulaire de nos tristes philosophes-scientifiques ! Il s’agit d’en faire une grande distinction.
Il ne s’agit pas de renier ce que le Christ recommande, mais en regard de la femme qui a eu 5 maris ? C’est quoi la réponse ?
Tu ne tueras point ! Si je l’ai fait volontairement, suis-je condamné pour toujours à la géhenne ? Le mariage est indissoluble, mais dans l’histoire de notre monde… Hum !
Combien ont abusé des enfants l’un des plus grands péchés de l’Évangile en dedans comme en dehors ? C’est vrai que l’Église se doit de nous élever et de nous maintenir le plus possible vers la sainteté ! L’Église n’est-elle plus la belle prostituée et son rôle n’est-il plus d’accueillir le pécheur ?
C’est un sujet des plus délicats…
Difficile ?
La Vérité vous rendra libre
un grand merci pour cette mise au point et ces rappels de base !
le fait d’entendre dire actuellement que les concubins doublés d’adultères pourraient avoir accès aux sacrements normalement blesse profondément l’époux délaissé et répudié qui entend rester fidèle à son mariage. C’est une souffrance profonde ajoutée à celle de la répudiation.
Quelle claque pour tous ceux qui sont fidèles et qui fêtent leurs noces d’or … de diamant … de platine … !
Une question!
St Paul a dit: “il vaut mieux se marier que de brûler de désir”
Donc si une personne est abandonnée par son conjoint (ou conjointe) et que par le fait elle se retrouve “célibataire”, et pour certaines “brûlante de désir”, ne vaut il pas mieux , selon st Paul, qu’elle se remarie?
Sinon l’analyse du père Pagès est théologiquement vrai mais quelque peu technique et mathématique.
En fait l’Eglise indique aux chrétiens et plus largement à tous les hommes ce qui est le mieux. Et à chacun de faire de son mieux en fonction, des directives de l’Eglise, et de sa bonne volonté et capacités.
“Il sera pardonné aux hommes TOUS LEURS PÉCHÉS ET BLASPHÈMES mais celui contre l’Esprit Saint il ne sera jamais pardonné”
Une chose m’a toujours interloqué: les dix commandements eux mêmes n’ont pas de sanction dans le décalogue!
Chers amis,
Je vous remercie pour vos commentaires, qui m’ont permis de réécrire quelque peu mon article…
Ceci dit, je réponds ici à :
Jean-Pierre Delmau : Pour “ceux qui ont été abandonnés” que puis-je donner comme “suggestion” sinon d’offrir à Jésus de continuer à vivre en eux Sa passion ?
Quant à “considérer « adultère public » l’époux/se abandonné(e)”, il n’en a jamais été question. Vous avez mal lu.
Stéphane Morel : “Comment cela se passe-t-il quand une personne fait la rencontre de Jésus ?”
Elle laisse tout et Le suit.
“Devrait-elle tout casser ? Et ainsi traumatiser encore plus ses enfants ? Et blesser son nouveau conjoint qui n’y pourrait rien comprendre ?”
” Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.” (Lc 14.26)…
“Je vous le dis, frères : le temps se fait court. Que désormais ceux qui ont femme vivent comme s’ils n’en avaient pas ; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient pas dans la joie ; ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient pas ; ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient pas vraiment. Car elle passe, la figure de ce monde.” (1 Co 7.29-31)…
La vie divine n’est pas à mesure humaine.
Daniel : “Demande t’on à un pécheur de réparer sa faute ou de faire acte de contrition afin d’être définitivement absout ?”
On lui demande les deux.
“Il faut bien lire les Evangiles : « Si quelqu’un répudie sa femme et en épouse une autre … si une femme répudie son mari et en épouse un autre IL/ELLE est adultère » ne veut pas dire « si quelqu’un EST injustement répudié et si devant les difficultés de la vie doit refonder un couple, qu’il soit anathème ».”
Le mariage est indissoluble pour qui répudie comme pour qui est répudié.
.
“Puisqu’une veuve ou un veuf peut se remarier, pourquoi quand l’autre est « comme mort » puisqu’il est parti à jamais, cela n’est plus possible ?”
Parce que nous croyons à la Résurrection.
Valroger : “A quelles conditions peut on réintégrer pleinement les divorcés remariés?”
Au moins à la condition qu’ils renoncent à leur nouvelle union.
Frère Atoy : “Les pêcheurs même publics ont leur place dans l’église.Le Christ est venu pour eux.”
Il est venu les appeler à la conversion (Mt 3.8 ; 4.17 ; 11.20 ; Lc 13.3,5). Sans conversion, point de salut.
Si vous êtes “Frère”, vous devriez le savoir et l’enseigner plus que beaucoup d’autres…
joachim : “rechercher non pas une condamnation sans appel, mais plutôt une peine équitable à l’égard de ces personnes en difficulté”
La condamnation n’est à rechercher : elle nous a déjà été enseigner : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. » (Mc 10.11-12).
Et ce n’est pas non plus une peine qui est à rechercher, mais la conversion : “Si ta main ou ton pied sont pour toi une occasion de péché, coupe-les et jette-les loin de toi : mieux vaut pour toi entrer dans la Vie manchot ou estropié que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.” (Mt 18.8).
DECROUEZ : “le Christ qui est venu pour les malades et non pour les bien-portants et pour ces pêcheurs que vous condamnez !”
Je ne condamne personne. Seulement le péché.
“L’Eglise ne peut-elle pas donner un certain droit à l’erreur et à l’échec ? le Christ lui-même n’aurait-il pas pardonné comme à la femme adultère ? « va et ne pêche plus ».
Faut-il leur conseiller de devenir orthodoxe ?”
Je vous renvoie à l’enseignement du Préfet pour la Doctrine de la Foi sur ce sujet, et en particulier de la conception du mariage dans le monde orthodoxe : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_fr.html
Henri : “et que si vivre en frère et soeur me semble une cote mal taillée.”
Ce n’est pas ce qui vous semble à quoi il faut vous intéresser, mais à ce que Dieu vous demande. “Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas.” (Lc 13.24).
Je connais des chrétiens, qui n’en ont pratiquement que le nom et le baptême, se faire annuler leur mariage par piston pour pouvoir se remarier à l’Eglise.
Eux, peuvent ils avoir la conscience tranquille?et ils l’ont.
Avec des résonnements trop légalistes et logiques (la logique de Dieu n’est pas celle de ce monde)on risque de retomber dans l’ancien testament faisant passer la loi avant l’amour.
C’est ce que je reproche un peu à cet article.
Si vous pouvez répondre à mon 1er commentaire plus haut j’en serai ravi.
Et à ceci: Quand Jésus dit qu’on ne peut pas divorcer sauf en cas de fornication qu’est ce que cela signifie exactement? et peut on alors se remarier?
Quid d’un prêtre qui renonce à son sacerdoce et se fait relever, n’a t’il pas répudié son épouse pour une autre : à tout le moins le Monde qui observe les règle de son prince , le prince de Ce monde? Il est définitivement adultère.
– Est-il dé-ordonné et adultère ?
– Peut-il communier comme un laïc ?
Quant à votre réponse “un veuf peut se remarier parce qu’on croit en la résurrection” je ne la comprend pas car “il n’y aura plus ni femme ni homme ni mari ni épouse”
et votre réponse “on demande et la réparation des conséquences de la faute et la contrition” : jamais depuis 1956 un seul prêtre ne m’a demandé réparation.
et votre réponse sur la culpabilité de celui qui est répudié alors que la phrase du Christ ne concerne que celui ou celle qui répudié(e) cela me laisse pantois , nous ne devons pas parler le même français, ou l’un des deux a des lunettes noires.
Et par rapport à votre citation sur la qualité de dénuement pour être disciple, elle confond disciples et autres, la parole du Seigneur ne retourne pas au ciel sans effet, mais il y a ceux qui labourent et ceux qui mangent le pain, revoyez l’A.T. sur ce point. Si nous étions tous prêtres ou moniales, la vie sur Terre s’arrêterait en une semaine et la création avec. Or ce n’est pas cette fin qui est prophétisée. Il est nécessaire que vous ouvriez votre pensée aux hiérarchies du monde, c’est à dire aux réalités. Il y a de multiples “logements” dans la maison du Père … sinon qui pourra être sauvé ?
Merci Père de votre réaction. Mais je me permets d’insister : est-il juste que l’époux/se abandonné/e ne puisse pas se remarier sans être considéré/e comme “adultère public” ?
N’est-ce pas punir la victime, déjà brisée le plus souvent par la séparation de ses enfants, d’une faute qu’elle n’a pas commise ? Ne trouvez-vous pas suffisant de supporter le juste châtiment de nos propres fautes ? Seul le Christ supporte les fautes de tous les hommes, ce qui à mon avis n’est vraiment pas à notre portée. Bien sûr, l’adultère est un péché capital, mais le mensonge aussi, et la gourmandise… mais s’il y a des degrés dans la gravité.
Il me semble que votre position, théologiquement inattaquable, fait bon marché de la miséricorde divine.
En quelques mots:
1) Toutes les voies menant à une union dans laquelle un au moins des conjoints est déjà marié devant Dieu sont, pour le Christ, explicitement, ou implicitement mais sans pouvoir laisser de doute, adultères.
Voir Luc 16, 15.18b et Matthieu 5,32b.
2) Or le Christ commande de ne pas commettre l’adultère.
Voir Mt 5, 27 et Mt 19, 18
3) Donc le Christ commande de ne jamais contracter une union entre deux personnes dont l’une au moins serait mariée devant Dieu.
Le syllogisme est incontournable et on ne peut pas biaiser avec l’Evangile.
Il est à noter que ceci vaut non seulement pour les répudiateurs mais aussi pour les répudiés (ce qui peut paraître injuste mais l’indissolubilité du mariage est de fait).
Ceci apparaît dans cette parole rapportée par Matthieu 5, 32 a : “Eh bien moi je vous dis: tout homme qui renvoie sa femme- sauf en cas d’union illégitime – la pousse à l’adultère”, qui le montre certes de manière indirecte-car le sens direct est autre, c’est celui de souligner la responsabilité que prend l’auteur de la répudiation en poussant le répudié à la faute-, mais de manière certaine puisque c’est à ” l’adultère” que le répudié est poussé.
Père Pagès, merci pour votre réponse; malheureusement vous ne voyez que la condamnation sans appel et indistincte du péché grave par le Christ en isolant deux passages des Saintes Ecritures. Devant ces citations, avec l’Esprit Saint qui en est l’Auteur, je me répète donc : “La miséricorde l’emporte sur le jugement” (Jc 2, 13). Attention, l’endurcissement contre la miséricorde de Dieu et l’Esprit Saint est un péché grave (Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, n°1864). Vous en êtes, je l’espère excusable, car enfin, pour déterminer s’il y a péché grave, notre Mère la très sainte Eglise nous oblige à discerner s’il y a des circonstances aténunantes (Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique au n° 1854s). Cela est valable pour vous, pour les personnes divorcées remariées et pour moi. Prions donc l’Esprit Saint de nous éclairer.
parole et parole et parole ce n’est que parole d’homme où est la miséricorde de Dieu Jésus nous dit je prend plaisir à la miséricorde. et non aux sacrifice..
Il y a des remariés civil cela est considéré vivre dans l’adultère sauf si il n’y a pas de sexe dans ce couple.
Il y a remarier civil et religieux après une nullité et cela est la miséricorde de Dieu.
La Bible nous parle de divorce de remariage de répugner dans un couple de séparation pour cause d”adultère et d’être lié avec un non-croyant.
Si vous saviez ce que cela veut dire je prend plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents.
Combien de couple qu’avec vos yeux de pécheur voyer comme vivre dans l’adultère alors que ces couple vivent ensemble dans un amour fraternel sans sexe dans leur vie, où est la miséricorde de Dieu en vous ne juger pas vous n’êtes pas mort sur la croix pour eux laissons tous jugement à celui qui est mort sur la croix pour eux et pour nous.
Combien de prêtes ont des enfant et les laïcs ne sont jamais monté contre eux. C’est la miséricorde.
je vous dirais la suite bientôt…
Votre prestation sur la damnation des « divorcés remariés » est bien triste et en totale contradiction avec le message d’espérance de l’Évangile.
À ceux qui, comme vous, étaient décidés à condamner et à damner la femme adultère, Jésus, avec humour fait cette proposition : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre ». Ils se retirèrent tous en commençant par les plus vieux, fait remarquer le narrateur. Jésus se penche alors vers la femme, avec tendresse, en lui tendant la main et la relève. Il lui dit : « Personne ne t’a condamnée, moi non plus je ne condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. » ( Jn, 8,11 )
L’épisode de la « Femme adultère est une des plus belles pages de l’Évangile. Il résume parfaitement la mission du Christ sur terre. « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades…je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs. » ( Mt 9, 12-13 ). Le nom de Jésus, faut-il le rappeler, signifie « Dieu Sauve ».
D’autre part, la formulation « divorcés remariés » est, selon moi, inappropriée et incompréhensible car dans l’Église il ne peut être question ni de divorce ni de remariage. Le seul mariage reconnu est le mariage religieux, indissoluble, sacrement consistant dans l’échange des consentements des futurs époux en présence du prêtre. L’échange des consentements à la mairie devant M. le maire n’est pas considéré, par l’Église, comme un « mariage ». Lors de la cérémonie religieuse il n’en est pas fait mention. D’ailleurs, l’union seulement civile, à la mairie, n’empêcherait pas, en cas de divorce, un mariage à l’Église.
La situation de ces personnes, improprement appelées « divorcées remariées », ne laisse pas l’Église indifférente. En ce qui concerne leur accès à la communion eucharistique, le Cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, disait : « Lorsque l’homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs – par exemple l’éducation des enfants – remplir l’obligation de la séparation, qu’ils prennent l’engagement de vivre en complète continence, c’est-à-dire en s’abstenant des actes réservés aux époux »1. La discussion, concernant ces personnes, n’est pas close.
La doctrine des « Limbes » pour les enfants morts sans baptême a été enseignée pendant des siècles, près de deux millénaires. S’appuyant, au pied de la lettre, sur cette parole d’Évangile, « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné » ( Mc, 16, 16 ), on écartait de la vision béatifique les nouveaux nés qui n’avaient pas été baptisés. Ils n’étaient certes pas damnés mais ils ne pouvaient vivre avec Dieu. Benoît XVI a rayé cette croyance millénaire d’un trait de plume. J’ai même entendu parler d’un médecin accoucheur, très croyant, qui avait fait installer au pied de la table de travail une pédale actionnant un jet d’eau, au cas où… !
YVES : “St Paul a dit: « il vaut mieux se marier que de brûler de désir » Donc si une personne est abandonnée par son conjoint (ou conjointe) et que par le fait elle se retrouve « célibataire », et pour certaines « brûlante de désir », ne vaut il pas mieux , selon st Paul, qu’elle se remarie?”
La situation d’une personne déjà mariée et brûlant de se “marier” à nouveau n’est pas la même que celle d’une personne qui n’est pas mariée, ou alors le mariage n’est rien.
“Sinon l’analyse du père Pagès est théologiquement vrai mais quelque peu technique et mathématique.
En fait l’Eglise indique aux chrétiens et plus largement à tous les hommes ce qui est le mieux. Et à chacun de faire de son mieux en fonction, des directives de l’Eglise, et de sa bonne volonté et capacités.”
Certes, à chacun de faire de son mieux, mais personne ne fait bien en désobéissant aux commandements divins.
“« Il sera pardonné aux hommes TOUS LEURS PÉCHÉS ET BLASPHÈMES mais celui contre l’Esprit Saint il ne sera jamais pardonné » Une chose m’a toujours interloqué: les dix commandements eux mêmes n’ont pas de sanction dans le décalogue!”
La sanction est la mort… éternelle, à moins qu’un sincère repentir n’intervienne d’ici-là. La sanction de la mort corporelle, bien présente dans l’Ancienne Alliance, signifiait cette sanction.
“Quand Jésus dit qu’on ne peut pas divorcer sauf en cas de fornication qu’est ce que cela signifie exactement? et peut on alors se remarier?”
Cette exception désigne certainement les mariages illégitimes, comme celles impliquant des liens de parenté. « En tout cas, l’Eglise ne peut construire sa doctrine et sa pratique sur des hypothèses exégétiques incertaines. Elle doit s’en tenir à l’enseignement clair du Christ. » (Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Sur la pastorale des fidèles divorcés remariés, n°1).
joachim : “vous ne voyez que la condamnation sans appel et indistincte du péché grave par le Christ en isolant deux passages des Saintes Ecritures. Devant ces citations, avec l’Esprit Saint qui en est l’Auteur, je me répète donc : « La miséricorde l’emporte sur le jugement » (Jc 2, 13).”
Ne savez-vous pas que la miséricorde n’est donnée qu’au pécheur repentant, non à tous indistinctement comme vous semblez le supposer ?
“Attention, l’endurcissement contre la miséricorde de Dieu et l’Esprit Saint est un péché grave (Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, n°1864).”
Précisément, l’endurcissement est de refuser de se convertir.
“Vous en êtes, je l’espère excusable, car enfin, pour déterminer s’il y a péché grave, notre Mère la très sainte Eglise nous oblige à discerner s’il y a des circonstances aténunantes (Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique au n° 1854s).”
C’est pourquoi j’ai pris la peine, au début de mon article d’écrire que je ne considérais pas “le cas des personnes qui, pour diverses raisons, demeurent sous le même toit tout en ayant pris l’engagement de vivre chastement, ni de tous ceux qui, malgré les apparences contraires, ne sont pas adultères”
“Prions donc l’Esprit Saint de nous éclairer.”
Amen.
Permettez moi d’insister.
Comparer la mort corporelle de l’ancien testament avec la mort éternelle est bien un raccourci facile.Je voudrai savoir où cette idée, ou cette croyance, se trouve dans l’église ou dans le NT.
Est ce que l’l’église, le Christ, OUI ou NON condamne à l’enfer , à la mort éternelle, toutes personnes qui se remarie ou commet l’adultère.
Puisque vous dites que la mort corporelle de l’AT signifiait la mort éternelle, Jésus qui n’a pas condamné la femme adultère à une mort physique l’aurait condamnée à une mort encore pire? S’il ne l’a pas condamnée à la lapidation (décrétée par Moïse)il l’aurait épargnée du châtiment qui l’aurait normalement sauvé( sinon à quoi ça sert ) de la mort éternelle pour ensuite, d’après vous, subir une mort éternelle! il lui dit seulement ne pèche plus.
Je crois que dans l’interdiction du remariage il y a une dimension d’ordre social aussi importante que celle du péché sexuel sur lequel on se focalise toujours presque exclusivement.
On peut vivre aussi chastement un remariage qu’un mariage.Ce qui est plus grave c’est si c’est la concupiscence qui nous pousse au remariage.C’est pourquoi on ne peut pas mettre sur le même plan le trompé et le trompeur.
Il y a quand même une ambiguïté à ce sujet dans l’église.
Je reprend mon exemple d’une personne trompée qui est normalement faite pour être mariée(car c’est vraiment une vocation engagée et volontaire que la continence totale d’où la parole de St Paul citée dans mon premier commentaire) et à qui on impose sous peine de mort éternelle de rester continente! ou alors il passe sa vie a transgresser et se confesser et ça n’a pas de sens.
Quand vous dites que la mort corporelle(par ex.pour adultère) de l’AT signifiait la mort éternelle cela revient à dire que Jésus est venu nous apporter un châtiment encore pire: la mort éternelle!
Non ! si Jésus a aboli la mort corporelle(femme adultère) ce n’est pas pour nous infliger une mort éternelle.
Je n’ai pas dis qu’on faisait bien en désobéissant aux lois divines mais qu’il ne faut pas voir la sanction d’enfer partout.
Le pharisaïsme revient vite en prenant les choses trop à la lettre.
FORNICATION: relation charnelle entre deux personnes non mariées.
Donc si une personne mariée “renvoie son (sa) conjoint(e)il commet l’adultère sauf en cas de fornication” cela suppose
que l’on peut rejeter son (sa) conjoint (e) si il (elle) fornique avec une tierce personne.Et là Jésus n’aurait pas changé avec l’AT. Sauf que c’était une obligation dans l’AT (“Joseph voulait répudier Marie parce qu’il était un homme juste obéissant à la loi “)et que ça ne le serait plus aujourd’hui, justement par la morale de miséricorde amenée par Jésus.
Quant à vivre sous le même toit avec une femme que l’on aime, bien prétentieux qui peut prétendre rester chaste dans son cœur! car vous qui prenez Jésus à la lettre “celui qui regarde une femme et la désire commet l’adultère avec elle dans son cœur. De plus le catéchisme nous dit “de fuir les occasions de pêcher”
Il faut arrêter de voir toujours le péché dans le sexe.C’est la tête qui pèche.C’est la concupiscence en action ou en désir qui est péché plus que la désobéissance en soi.
Monsieur l’abbé,
Je dois avouer que votre style est séduisant. Vous énoncez des vérités doctrinales avec aisance et l’on constate indéniablement la qualité de votre formation et de votre culture.
Si en effet la loi est le critère objectif pour vivre de la grâce, les prédispositions pour l’accueil de celle ci sont fortement empêchées parmi nos contemporains.
Le rôle du pasteur consiste dès lors à discerner la capacité à comprendre et vivre l’exigence évangélique de l’individu à partir des données réelles de son vécu. La finalité restant la même pour tous, à savoir une relation de plus en plus approfondie au Christ conduisant à la docilité à l’action du Saint Esprit.
Vous comme moi avons besoin de nous convertir chaque instant car quel que soit votre degré d’obéissance, la distance qui nous sépare de Dieu demeure infinie. Donc, objectivement vous êtes infiniment plus proche de l’adultère que vous condamnez sans ménagement que de Dieu.
Si la charité ne peut continuer à être appelée charité sans la vérité, la manière dont on amène cette vérité peut en être totalement dénuée.
Si je devais faire lire votre enseignement à des personnes dont le parcours de vie a été complètement cabossé et qui ne disposent pas des ressources suffisantes pour l’appréhender correctement, tout ce qui risque d’arriver c’est de conduire ces personnes au découragement total, voire la désespérance.
Je n’exagère rien en affirmant cela. Sous couvert de vérité, vous en oubliez totalement la moindre compassion, tendresse christique et surtout la moindre pédagogie.
Pour donner une image, vous dressez un mur entre le pécheur et Dieu et faites rompre le roseau plié.
Avant qu’un divorcé remarié puisse fermement se décider pour le Christ, votre devoir est de l’aider à pouvoir se laisser rejoindre dans sa blessure et son péché par son infinie miséricorde. Autrement, c’est mettre la charrue avant les boeufs. Pour définir, selon le CEC, la qualité morale de votre enseignement, je dirais que l’objet est bon mais les circonstances et moyens utilisés laissent à désirer.
Pensez vous que les personnes qui ont rencontré le Christ aient changé de vie à cause de sa dureté de coeur? La Parole nous enseigne qu’il était doux et humble de coeur mais j’avoue avoir du mal à retrouver ce Jésus là dans votre écrit.
Bien à vous
Très cher Christian,
Que faites-vous des passages où le doux Jésus donne des conseils à ses apôtres de trancher et rejeter le pécheur qui ne veut pas entendre et se convertir et de fait se coupe de la communion ecclésiale? Il y a un temps pour tout, même pour la miséricorde car quand elle est reniée et bafoué, alors il y a “la géhenne de feu” pour ceux qui ne veulent pas se convertir. “Mon ami, comment es tu rentré ici” dit Jésus dans une de ses paraboles, et il dit sans ménagement:” jetez-le, dehors!” par ce qu’il ne correspondait aux critères. On ne brade pas les exigences vertueuses du Royaume des Cieux! On peut tromper les hommes et sa conscience mais pas le Seigneur.
C’est une question de liberté et de dignité à laquelle nous sommes tous confrontés! Ce n’est pas l’Église qui est dur mais le péché qui est destructeur du Royaume.
Fraternellement
Carlito,
Vous allez me vexer là, vous donnez l’impression de n’avoir lu que les deux dernières phrases de ce que j’ai exposé.
Je ne crois pas en un Jésus mièvre édulcoré. Vous parlez comme si ces personnes refusaient totalement de se convertir. Moi je dis qu’il faut aider les personnes à croître dans la rencontre et la compréhension de l’exigence évangélique. Notre société a fragilisé la valeur de l’engagement et il faut parfois un temps de rééducation au véritable amour.
Ça ne se fait pas au forceps
Bien cordialement
Merci Père Pagès votre sage réponse et votre question tout à fait pertinente : “Ne savez-vous pas que la miséricorde n’est donnée qu’au pécheur repentant, non à tous indistinctement comme vous semblez le supposer ?”
Si j’ai semblé supposer que la miséricorde de Dieu était donnée de manière indistincte, je m’en excuse car jamais je n’ai pensé ou écrit une chose pareille, l’Evangile est clair à ce propos. Evidemment, comme vous, je pense que dans le cas où le repentir du pécheur est sincère l’Eglise peut et doit manifester la miséricorde de Dieu, elle peut discerner s’il y a des circonstances aténuantes et voir quelle est la solution la meilleure pour éviter le scandale. Ce discernement doit se faire en Eglise et avec l’Esprit Saint, comme cela a été fait en 325 lors du concile de Nicée. Prions donc l’Esprit Saint d’éclairer à nouveau la sainte Eglise de Dieu en ce sens.
YVES
“Permettez moi d’insister.”
Soit.
“Quand vous dites que la mort corporelle(par ex.pour adultère) de l’AT signifiait la mort éternelle cela revient à dire que Jésus est venu nous apporter un châtiment encore pire: la mort éternelle! Non ! si Jésus a aboli la mort corporelle(femme adultère) ce n’est pas pour nous infliger une mort éternelle. ”
La mort éternelle est le châtiment du péché mortel, avant comme après le Christ. Jésus est venu nous donner le moyen, par notre conversion, d’éviter le péché et ainsi la mort éternelle. Il n’est pas venu supprimer la mort éternelle comme sanction du péché mortel. Dieu ne Se renie pas.
“FORNICATION: relation charnelle entre deux personnes non mariées. Donc si une personne mariée « renvoie son (sa) conjoint(e)il commet l’adultère sauf en cas de fornication » cela suppose que l’on peut rejeter son (sa) conjoint (e) si il (elle) fornique avec une tierce personne.”
Non, l’exception ici envisagée concerne les mariages illégitimes, consanguins notamment, plus ou moins courants à l’époque. « En tout cas, l’Eglise ne peut construire sa doctrine et sa pratique sur des hypothèses exégétiques incertaines. Elle doit s’en tenir à l’enseignement clair du Christ. » (Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Sur la pastorale des fidèles divorcés remariés, n°1).
Et là Jésus n’aurait pas changé avec l’AT. Sauf que c’était une obligation dans l’AT (« Joseph voulait répudier Marie parce qu’il était un homme juste obéissant à la loi « )et que ça ne le serait plus aujourd’hui, justement par la morale de miséricorde amenée par Jésus.
Christian,
“Pensez vous que les personnes qui ont rencontré le Christ aient changé de vie à cause de sa dureté de coeur?”
“Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien la division.” (Lc 12.51) ; Quiconque tombera sur cette pierre s’y fracassera, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera.” (Lc 20.19) ; ”
“La Parole nous enseigne qu’il était doux et humble de coeur mais j’avoue avoir du mal à retrouver ce Jésus là dans votre écrit.”
“Car nous sommes bien, pour Dieu, la bonne odeur du Christ parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent ; pour les uns, une odeur qui de la mort conduit à la mort ; pour les autres, une odeur qui de la vie conduit à la vie.” (2 Co 2.15-17).
+
Christian,
Loin de moi de vouloir vous vexer!
Il me semble que du début de la Bible jusqu’à la dernière page, le Seigneur tranche et amène sa créature sur le chemin de la conversion dans une pédagogie forte mais pleine de miséricorde et d’Amour fou pour lui.
Je préfère donc un enseignement qui soit direct et peut-être “douloureux” pour un instant qu’une éternité de stagnation dans le brouillard et la confusion entre mensonge et vérité!
Il me semble qu’il est préférable de dire aux divorcés-remariés qu’ils sont dans la faute de croire qu’ils sont mariés une seconde fois alors que leur premier mariage serait jalousé par le Seigneur car lui n’oublie pas. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas le faire avec beaucoup de tact et de miséricorde mais vaut mieux donner aux pécheurs que nous sommes la bonne direction du Royaume des Cieux que de se perdre en sentimentalismes et d’énormes illusions ou compromissions coupables. C’est non seulement plus profitable et à la longue moins douloureux !
Que dire de la souffrance causée à Dieu par ces couples qui se déchirent et s’enferment dans des voies qui s’opposent au plan de Dieu: “A l’Origine, il n’en était pas ainsi!” Moi quand j’entends le Seigneur prononçait ceci, cela me fend le cœur! Comment les hommes peuvent-ils être aussi dur de cœur, en face de tant d’Amour exprimait par Jésus-Christ? Par nos comportements mauvais, nous déchirons Son Cœur !
Honnêtement que sont nos pauvres amours, en face d’un si grand Don de soi que fit le Seigneur sur la Croix? Je comprends la situation humaine qui a besoin de combler un vide affectif mais restons dans l’humilité et la Vérité, Les divorcés dit remariés, d’abord ne sont pas mariés à nouveau puisqu’ils le sont déjà devant le Seigneur, mais leur union adultérin ne peut exprimer en aucun cas un don de soi qui serait en relation directe avec le Don divin exprimé dans l’Eucharistie! Ce serait une abomination que de le faire croire, de près ou de loin !
Que Dieu nous en préserve ! Prions pour nos pasteurs et confesseurs !
Père Pages
Vous me citez deux versets bibliques de manière imprécatoire pour justifier votre position sans soulever la problématique pastorale qui est le fond du problème que j’ai soulevé.
Cette méthode m’étonne de votre part. Elle ressemble à s’y méprendre à la tactique de ceux que vous dénoncez habituellement avec beaucoup de fermeté et d’énergie dépensée. En lisant votre réponse, je n’ai pu m’empêcher de penser à ces musulmans qui face à la contradiction, se mettent à marmonner la chahada ou réciter des versets du coran.
À titre de rappel, je me contenterai de Eph. 6, 10-18, versets dans lesquels Saint Paul nous rappelle que notre combat est spirituel avant d’être dirigé contre des individus.
Les versets que vous citez parle en images de la contradiction inévitable qui se crée lorsque l’on suit le Christ et de l’impétinence de ceux qui s’obstinent et qui conduit à la condamnation.
Or, je doute que les divorcés-remariés soient des mécréants en puissance. Il s’agit de personnes avant tout victimes des idéologies dominantes ayant connu l’échec et la souffrance. Ils font partie de ces pécheurs pour lesquels Jésus a donné Sa Vie. Et à l’heure actuelle d’une église en déclin, ils représentent un enjeu pastoral important et votre discours plutôt que d’attirer ne risque que les maintenir loin de la source de la grâce. C’est à ce niveau là que se situe votre responsabilité de pasteur.
PS: je n’ai jamais divorcé pour ma part, je suis marié et père de famille.
Carlito,
Je n’étais pas vexé et vous allez peut être vous étonnez mais je suis d’accord sur le fond de ce que vous dites.
On ne peut, sous prétexte de charité, faire l’économie de la vérité. Ce ne serait que du sentimentalisme mièvre qui favoriserait une culture de la médiocrité.
Je parlais d’un tout autre principe et je crois que chaque divorce est teinté de particularités uniques et demande une réponse adaptée.
On sait à l’heure actuelle les problèmes d’immaturite affective engendrés par une culture individualiste qui fait en sorte que les personnes qui se marient à l’église n’ont pas la moindre conscience de ce à quoi engage le sacrement.
Parmi ces cathos le plus souvent uniquement à la carte ou de culture ou tradition, peu possèdent une vraie dimension spirituelle au moment du mariage. Certains se convertissent par la suite et découvrent qu’ils vivent dans le péché après s’être remariés et que depuis ils ont des enfants etc etc…
Inquiets, ils vont demander conseil à un homme d’église et imaginez qu’ils tombent sur un brave abbé Pages qui leur explique que s’ils ne se séparent pas fissa, ils encourent la Géhenne là où le ver ronge et où grincent les dents. Quid des enfants? Quid de l’image de Dieu?
De jeunes convertis qui risquent fort de se décourager tout de suite voire désespérer et ne pourront pas cheminer à cause d’une approche pharisienne disqualifiante et peu pédagogique et encore moins anagogique.
Il n’y a certes pas d’amour sans vérité mais il n’y a pas plus de vérité sans amour.
Chers tous qui préférez l’amour à la vérité, et qui donc, à ce titre refusez le discours du Père Pagès.
J’hésite à écrire ce qui suit, parce que je vais sans doute vous incommoder par mes propos ; mais comme de plus en plus de gens perdent le nord, je crois devoir indiquer qu’il existe toujours.
Puis-je me permettre de rappeler que si nous sommes chrétiens (et catholiques, de surcroît), c’est parce que nous avons adhéré au témoignage que Jésus a rendu à la Vérité (c’est ce qu’il a répondu à Ponce Pilate).
Quelle vérité ? Celle de l’amour, justement. Pour Jésus, et sa passion est bien là pour le révéler, l’amour est vrai s’il comporte un minimum de mort à soi-même.
Oh chacun le vivra à sa mesure, bien sûr. Mais, dans le point ici en question, est-ce bien mourir à soi-même que d’engager une relation sentimentale et /ou sexuelle dans l’adultère ?
Tournez-le comme vous voudrez ; vous ne pouvez pas aboutir à une réponse positive.
Peut-être la séparation d’un couple est-elle dans certains cas un moindre mal (mais c’est à vérifier pour chaque cas et seul Dieu peut y voir clair avec certitude). Mais répudier son conjoint et se permettre d’en prendre un autre, c’est quoi, vis-à-vis du premier ?
C’est un abandon de poste, ni plus ni moins ; car le mariage nous a établi responsable et définitivement solidaire du salut du conjoint, devant Dieu.
Se séparer n’est pas encore un abandon de poste radical. Se remarier, si !
Car alors on refuse de mourir à soi-même au profit de cet autre qui nous semble passer son temps à nous détruire, à nous gâcher la vie.
On n’a pas le droit de renier l’engagement que nous avons pris d’entraîner notre conjoint vers Dieu, même si cela oblige l’un ou les deux à une conversion douloureuse. C’est pour cela que le mariage est un sacrement. Il est un vecteur essentiel de communication de la grâce sanctifiante pour les époux qui se donnent ce sacrement.
Se remarier, c’est refuser la conversion pour l’un ou l’autre ou les deux. C’est refuser la mort à soi-même proposée par Dieu, à partir du conjoint.
C’est un doigt mis dans l’engrenage qui consiste à se donner raison contre Dieu. C’est en cela que c’est un péché mortel, dont il sera difficile de se libérer, puisque la situation créée est appelée à perdurer. Ce choix risque fort de devenir définitif. Ça signifie quoi, pour vous ? Ne voyez-vous pas Satan qui s’en frotte les mains ?
Oui, Merci Père Pagès de nous rappeler le témoignage de Jésus à la vérité de l’amour dans le couple. La vérité n’est pas forcément mièvre ni douce. Laissons à Notre Dieu Jésus, le soin de nous éduquer comme il l’estime bon ; c’est pour notre salut. Ne rendez pas vain le sacrifice de l’Agneau ; purifiez-vous dans son sang. N’oubliez jamais que lui était innocent. Écoutez le bon larron et faites comme lui.
A un de ces jours, là-haut ! avec nos conjoints ; et surtout pas en enfer !
Le début de votre commentaire en dit déjà long sur votre prétention.
Les “chers tous” ,que vous citez comme autorisant l’adultère, en réalité ne l’autorisent pas dans leur grande majorité.
Nous savons tous ce qu’il y a de mieux à faire, chrétiennement parlant dans les diverses situations quelque fois très complexes dans le mariage.
Ce que nous déplorons, c’est une attitude quelque peu pharisaïque dans certains discours, notamment celui du père Fagès, qui se permet de condamner à l’enfer tel ou tel individu.C’est le rôle de Dieu seul.
Depuis Jésus nous ne sommes plus dans: faute = enfer.
Quand il a n’a pas condamné la femme adultère , qui bien sur a fait une faute, il lui dit va et ne pèche plus.
A vous entendre il aurait du dire: ne pèche plus sinon tu iras en enfer! n’aurait il pas du la prévenir d’un tel châtiment.
Vous vulgarisez l’enfer à croire que vous semblez en ignorez le sens et l’horreur.
Il y a tellement de circonstances atténuantes qui peuvent survenir dans une transgression, que seul Dieu peut juger des responsabilités de chacun.
Condamnerez vous à l’enfer une personne qui subit le divorce, par exemple une femme qui se retrouve à la rue sans travail, abandonnée par un mari volage,avec des enfants à nourrir et qui pour eux retrouve un conjoint.
N’a t’elle pas le devoir de subvenir à leurs besoins?
Et pourtant, à vous écouter, elle mérite l’enfer comme son mari volage! voilà où mène la loi.
Des milliers d’autres situations, où les responsabilités de chacun ne sont jamais les mêmes, peuvent survenir.
La Vérité et l’Amour ne font qu’un.On ne peut préférer l’un à l’autre. Dieu (donc Jésus) est Vérité et Amour.
Je pense que c’est vous qui risquez de rendre vain le sacrifice de l’Agneau en condamnant à l’enfer indistinctement les pécheurs et ceux qui subissent les travers de la vie, qu’il est venu sauver.
Abandonnez l’attitude rigide des pharisiens. Ce n’est pas celle de Jésus.
Je suis d’accord avec vous en ce qui concerne ceux qui provoquent le divorce et qui ne peuvent plus communier.
Dans ce cas c’est toujours mieux de faire une communion de désir qui n’est pas mal en soi mais qui évidemment ne remplace pas la communion réelle.Si ça la remplaçait autant communier.
Mais moi je parlais de ceux qui subissent le divorce, donc qui n’ y sont pour rien, et que l’Eglise prive du sublime sacrement “qui ne mange pas ma chaire n’a pas la vie en lui”.
N’y a t’il pas une hypocrisie dans cette attitude de mettre au pieds du mur une personne innocente qui ne demande qu’à “manger Dieu” pour se sauver et que l’on oblige, s’il veut satisfaire à ce commandement, à rester seul, souvent dans une situation inextricable, avec toutes les tentations que l’on voit dans ce monde matérialiste dans tous les sens du terme, et que vous dites qu’il mérite l’enfer !
Où voyez vous que l’on condamne à l’enfer dans ces cas là.
Comment Dieu, peut il condamner un être qui chute par faiblesse et non par manque d’amour.
Qui peut juger d’ailleurs si c’est par faiblesse ou manque d’amour? c’est là toute la différence d’attitude du jugement par la loi ou par l’amour.Par l’ AT ou par le NT.
On peut dire que la situation en question n’est pas bonne, mauvaise etc..
Bien sur c’est mieux de rester seul (encore que certain cas on se demande) mais c’est votre condamnation
catégorique qui me laisse plus que perplexe.Me scandalise même.
Je ne suis pas d’accord avec vous Yves car l’Abbé Pagés n’est absolument pas pharisien dans sa manière de faire. Je pense que comme beaucoup de personne vous tombez dans la présomption de croire que Dieu pardonne toujours ! Quel piètre miséricorde !
Vous confondez les cas particuliers qu’il faut approcher avec beaucoup de miséricorde et l’annonce de la Vérité à laquelle l’Église doit être fidèle envers et contre tout et tous s’il le faut !
N’oubliez pas l’histoire de l’Anglicanisme et du re-mariage du roi Henry VIII où l’Église avait choisie le martyr en face d’un laxisme effrayant et belliqueux ! Croyez-vous qu’en face d’un “miséricordisme” si j’ose dire, l’Église va “évoluer”? Je ne crois pas, car le Christ a été très claire sur le mariage remettant même en cause la parole de moïse! Maintenant c’est vrai d’un point de vue personnel, Jésus est très miséricordieux avec la samaritaine, la femme adultère, Marie-Magdala etc….
C’est tout le problème de la dialectique: dans notre sujet le problème c’est que l’Église de Paris proclame des énoncés qui heurte de plein fouet la Parole de Jésus en faisant croire aux divorcés re-mariés qu’ils peuvent faire une “communion de désir”, c’est un peu beaucoup du n’importe quoi! Il faut qu’ils se corrigent le plus rapidement !
Cordialement
Bexiga Carlito, mon dernier commentaire ci-dessus (ou ci dessous) s’adresse à vous.
Un autre point: Henry VIII n’a pas subit le divorce mais provoquer.
Pour Henry VIII ça n’a pas marché! mais moi je connais des situations scandaleuses où des mariés ont fait annuler leur mariage consommé pour pouvoir se remarier à l’Eglise.Ils voulaient simplement divorcer comme n’importe quel autre couple le fait civilement sans plus de raisons.
Ouf ! eux auront échappés à l’enfer!
Ça ne tient pas debout.
Yves,
Vous pensez avoir tout dit en traitant l’abbé Pagès et ceux qui suivent son avis de pharisiens.
Mais savez-vous bien ce qu’est un pharisien ?
Savez-vous à qui Jésus s’adressait directement quand il a dit de ne pas séparer ce que Dieu a uni (Marc 10, 1-12) ou (Mt. 19,1-12) ?
Il s’adressait justement aux pharisiens qui lui avaient posé une question vicieuse, pour l’embarrasser.
Le pharisien est celui qui se croit bien en ne l’étant pas ! Celui qui fait passer l’essentiel après le formel accessoire. Et là, justement, Jésus leur a rappelé l’essentiel.
Le pharisien n’est pas celui que l’on conçoit habituellement comme étant celui dont l’intransigeance gâche tout.
Non, ça, c’est la vision simpliste.
Le pharisien, c’est essentiellement celui qui s’accorde d’être laxiste là où il ne le faut pas en ne l’étant pas là où on le pourrait.
Alors, qui est pharisien ? Vous, l’abbé Pagès, moi ?
Dans l’évangile en question, qui est laxiste, qui est intransigeant ?
C’est ce que j’essayais de vous dire : si vous continuez, vous allez avoir raison contre Dieu.
Personne ne pourra vous en empêcher en dehors de vous. Méfiez-vous !
Bourgeois,
Vous n’avez rien compris à mes commentaires.
Dans l’un d’eux j’ai même dit que le père Fagès avait raison théologiquement.
Bien sur qu’il n’est pas un pharisien au sens propre sinon il ne reconnaîtrait pas le Christ.
C’est une méthode un peu pharisaïque que de mettre les gens en enfer par un raisonnement rationnel alors qu’il existe des milliers de situations différentes dans le mariage appelant des circonstances atténuantes selon les personnes que seul Dieu peu juger.
Écoutons l’Eglise par Mgr Gerhard Ludwig Müller:
” Le souci pour les divorcés remariés ne devrait certes pas se réduire à la question de la réception de l’Eucharistie. Il s’agit d’une pastorale plus globale qui cherche à tenir compte le plus possible des différentes situations. Il est important de savoir, à ce propos, qu’outre la Communion sacramentelle, il existe encore d’autres manières d’entrer en communion avec Dieu. La relation avec Dieu est réalisée lors qu’on s’adresse à lui dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, dans le repentir et dans la prière. Dieu peut accorder sa proximité et son salut aux hommes à travers diverses voies, même s’ils vivent des situations contradictoires. Comme le soulignent constamment les récents documents du Magistère, les pasteurs d’âmes et les communautés chrétiennes sont appelés à accueillir avec ouverture et cordialité les personnes vivant dans des situations irrégulières, pour être à leurs côtés avec empathie, les aidant et pour leur faire sentir l’amour du Bon Pasteur.”
Donc Mgr dit de prendre soin et être attentif, soutenir etc…les divorcés civils remariés pour ensuite être jetés en enfer dans la vie éternelle, selon père Pagès, puis-qu’étant en situation d’adultère publique.
Encore plus ambigu lorsqu’il s’agit de ceux qui subissent le divorce.
Yves “des mariés ont fait annuler leur mariage” ?????
C’est assez saugrenue ce que vous dites, vous accusez l’Église d’être laxiste concernant les” annulations de mariage”?
Alors recadrons un peu les choses: qu’on se le dise une fois pour toute, l’Église n’a le pouvoir d’annuler aucun mariage mais seulement dans son discernement elle reconnaît que le mariage est nul pour des raisons graves et objectives, elle reconnaît qu’il n’y a pas eu “sacrement” durant la cérémonie du mariage.
Si c’était le cas alors les personnes ecclésiastique encourrons la peine que Dieu leur réservera! Mais on ne peut pas dire pour tel ou tel cas les commissions d’enquêtes ont été laxistes dans leur discernement, eux ils ont une vision totale sur les problèmes qu’un couple catholique traverse, tandis que vous, sûrement partiel non? N’y aurait-il pas un peu de présomption dans votre remarque?
Oui Jésus en recadrant le mariage dans la révélation divine, “A l’Origine” il nous mit en face de notre dignité et responsabilité. C’est seulement dans le mariage catholique que le don mutuel des époux est ordonné au Don que nous a fait le Père en son Fils Bien-Aimé ! Un Don irrévocable !
En effet, c’est très délicat une famille recomposée avec des enfants, même si chacun est infiniment aimé par le Seigneur et ne veut en perdre aucun, il n’empèche que ce n’est pas ce que Dieu a bénie à l’Origine! Où est l’autre conjoint abandonné ? Qui pense à lui? Il restera boiteux toute sa vie comme Jacob après la lutte avec l’Ange du Seigneur mais sera t-il heureux ou malheureux pour toujours? Cela me fait frémir d’horreur et de tristesse à y penser! Prions pour eux, afin qu’il fasse de leur “célibat” forcé une source de joie et de grâce, qu’ils soient des “eunuques” heureux car le Seigneur, Lui, ne les abandonne pas !
Alors détendons-nous ! Oui l’enfer existe, oui il y a des chemins qui y mènent tout droit et d’autres sournoisement ! Méfions-nous de nous même et éloignons-nous de ceux qui n’empruntent pas la voie du Seigneur ! Je peux comprendre humainement que l’on veuille se remarier après une rupture douloureuse avec son conjoint mais que l’on soit clair et honnête vis à vis de Jésus et de sa Parole et que l’on cesse de faire un procès à l’Église catholique parce qu’elle seule est restée fidèle à Celle-ci !
Alors “communion de désirs” mais quel affront ! Je veux bien passer pour “pharisien” comme l’a si bien dit monsieur Bourgeois mais qui entend la souffrance du Seigneur voyant ses enfants se déchirer et refuser sa Parole et la folie de sa Croix ? Se remarier c’est comme dire à Jésus en face : “Ta Parole elle est bien trop dure et difficile à suivre” ce qui Lui revient à dire que ce ne sont que des sornettes et qu’ils ne sait pas ce qu’Il dit !
“communion de désirs” mais quel horreur !
Bexiga Carlito,
Vous me croyez ou pas, mais dans ma famille, assez proche, un couple s’est séparé et le mari a fait annuler le mariage.
Comme vous, je trouve cela extravagant. Au début je ne l’ai pas cru!
C’est curieux comme souvent sur ce site on fait dire au gens ce qu’on veut et on amplifie leurs paroles.
J’ai cité un cas, il y en a surement quelques autres, et tout de suite vous dite que j’accuse l’Eglise d’être laxiste.
Mais dans ce cas précis c’est une famille très bourgeoise et haut placée, avec sans doute les bras longs, et chez qui “ça ne se fait pas” de revivre en couple sans passer par l’Eglise.Pour des raisons de convenances plus que morales ou d’obéissances.
Il ne faut pas se cacher la réalité.C’est là l’hypocrisie.
Ma position est celle de Mgr Gerhard Ludwig Müller.
Celui-ci dit expressément que des personnes séparées , revivant en couple peuvent être sauvés, qu’ils ont d’autres moyen que l’eucharistie pour vivre leur foi etc…et non jetés systématiquement en enfer comme vous le dites avec d’autres.
Je sais bien que l’enfer existe. Pour y aller il faut rejeter Dieu volontairement, se rebeller comme les anges déchus.
Pécher sciemment de tout notre être. Se placer au dessus de lui par orgueil.
Vous finissez par” communion de désir quelle horreur”
La communion de désir n’est pas une horreur en soi mais elle le devient si l’on prétend qu’elle remplace la communion réelle et alors devient un appel d’air pour amener les couples séparés à se remarier.
C’est plus le manque d’amour, qui amène certaines mauvaises situations, qui est grave, plus que la situation elle même.C’est en ce sens que je parle de pharisaïsme.
Cordialement.
à Carlito et à Bourgeois,
Vous semblez croire qu’Yves et moi ne comprenons pas la nécessité et le bien-fondé d’un enseignement qui ne néglige pas l’importance de la vérité théologique. C’est absolument faux! Que du contraire même!
Simplement, ce que vous semblez soit ignorer, soit considérer comme secondaire, à l’instar du père Pagès, c’est cette capacité réelle des ressources de certains contemporains à mesurer la dimension et l’exigence profonde du mariage chrétien.
Je ne parle pas bien sûr des ressources financières mais des ressources morales, psychiques, affectives, intellectuelles et spirituelles souvent très pauvres dû à une déchristianisation progressive depuis plus d’un siècle.
Venir avec un enseignement, aussi vrai soit-il, pour, excusez l’expression, le claquer à la figure de ces personnes, relève d’un manque total de pédagogie et de considération du réel.
Bien des adultes ne le sont pas assez actuellement pour pouvoir comprendre et vivre ces exigences car ils n’ont pas passé les étapes de croissances spirituelles et humaines pour y accéder.
Le rôle des “anciens” et des pasteurs nécessite d’abord de discerner ces (in-)capacités pour adapter son langage dans ce qui est accessible à l’autre pour qu’il puisse librement y adhérer et mettre en place une volonté de choisir le bien véritable.
Autrement, et là je vais me répéter, c’est mettre des fardeaux sur le dos de certains qu’ils sont incapables de porter et s’ils arrivent, par la suite, vers une réelle condamnation, vous, moi-même et le père Pagès auront à répondre de cela.
Bonjour Christian,
Je crois que l’on ne se comprend pas.
Il faut distinguer entre recevoir en confidence des personnes dans des situations qui sont en contradiction avec la Sagesse divine et proclamer la Loi du Seigneur dans des circulaires qui s’adressent à tout le monde!
L’article dénoncé par l’Abbé Pagés s’adresse à tout le monde donc nous avons raison et le devoir de le dénoncer vertement s’il faut et d’être vigilent !
Autre est le dialogue en intimité avec un pécheur autre est l’Annonce de la Loi du Seigneur! Le premier doit être emprunt de miséricorde et de compréhensions et l’autre doit être claire et direct sans état d’âme! Beaucoup de gens font l’amalgame mais j’avoue que cela n’est pas facile à faire, trouver l’équilibre entre la Loi et l’accompagnement du pécheur etc…mais même là le Seigneur donne une méthode, celle de reprendre son prochain seul à seul puis avec quelqu’un d’autre et s’il n’écoute pas, devant toute l’Église et finalement jusqu’à l’expulsion de la communion s’il le faut et cela sans état d’âme mais en n’oubliant pas que le Seigneur est toujours dans la position du Père qui attend le retour de son enfant.
Il faut être capable de conjuguer et la miséricorde et l’intransigeance de la Parole divine qui est très souvent tranchante, non pas pour nous couper en morceaux mais surtout pour couper le lien entre notre âme et le péché. Je crois que vous vous méprenez et que vous présumez trop de choses qui sont faussent ! Qui met le fardeau sur le dos des autres, ce n’est pas le Seigneur Lui-même? Lorsqu’Il rétablie par sa divine Parole le lien matrimonial: “A l’Origine” remettant en cause la parole de Moïse même, n’est ce pas Lui qui met le fardeau sur nos épaules? Rappelons-nous la réaction des apôtres en entendant cela.
Je pense qu’il y a plus de joie à rester fidèle à sa Parole qu’à vouloir la contourner ou pire à l’anéantir par ces comportements scandaleux qui voudrait se généraliser : “donner la communion aux divorcés remariés et leur faire croire qu’il peuvent le faire en désir” etc…..Je trouve hautement pharisien cette manière de procéder !
Je ne me prends nullement pour un ancien ou un maître de la Parole mais juste un pécheur qui se laisse séduire par sa Lumière. Eh oui, les pharisiens ne sont pas forcément ceux à qui on pense ! La véritable charité n’est pas d’accueillir le pécheur avec son péché mais l’accueillir pour qu’il se convertisse et pour cela il faut l’éclairer par rapport à la Sagesse de Dieu ! Si les chrétiens ne le font pas qui va le faire ? Concernant les divorcés remarier les bercer dans des illusions aberrantes et contraire à la Loi divine c’est du pur pharisaïsme ! Les accueillir, oui certainement mais en restant dans l’humilité et la Vérité!
Bonjour Christian, bonjour Yves,
Je n’avais pas envie de le faire, mais votre entêtement m’y contraint. Je vais devoir développer le pourquoi de ma position.
Pourquoi tenez-vous tant à « communier » si vous êtes divorcé/remarié ou à permettre à ceux qui sont dans cette situation de le faire ?
La Communion à son corps, c’est l’acte final de la Conformation au Christ.
L’acte précédent, c’est la Purification par la « participation » au Sacrifice du Christ lors de la Sainte Messe. C’est par ce sacrifice et uniquement par lui que nous pouvons être conformés à Dieu.
L’acte indispensable pour que le Sacrifice puisse nous conformer à la victime, c’est le repentir sincère de nos péchés véniels et la confession préalable de nos péchés mortels.
L’absolution donnée dans le sacrement de la confession ne peut être réelle que s’il y a contrition, ce qui suppose, au moins, que le péché soit fini. Or, c’est le drame du péché d’adultère des divorcés/remariés, que ce n’est pas un péché ponctuel mais un péché permanent, entretenu, maintenu tant que la situation perdure.
La participation au Sacrifice de la Messe est alors déjà, en soi, une insulte à la victime qui s’offre au moment de la consécration.
Nous ne pouvons, en « état » de péché mortel prétendre à la moindre conformation au Christ. Et la Communion, si elle a lieu, ne peut être alors que sacrilège.
Voulez-vous inciter le pécheur, en état de péché mortel d’adultère prolongé, à commettre en plus le sacrilège de la communion sans purification ?
Vous prenez là une sacrée responsabilité.
L’abbé Pagès a non seulement raison de souligner la gravité de la chose ; mais il en a le devoir absolu, en tant que Pasteur d’âmes. Et nous, le devoir absolu d’abonder dans son sens.
Non, bien sûr, ce ne sont pas les pécheurs abusés qui seront les plus coupables ; mais les représentants de Dieu qui le travestissent. C’est déjà ce que faisait Jésus en s’adressant aux pharisiens.
Si vous aimez tant Jésus, arrêtez de le contrister, avant de prétendre à recevoir l’effet de sa Miséricorde. Non, Dieu ne nous sauvera pas sans nous. Le désir de communier n’est pas suffisant. Il faut y mettre le prix. Et ceci est valable pour tout le monde et pour toutes les natures de péchés mortels.
Bonjour Bourgeois.
Où avez vous vu que j’écrivais que la communion de désir remplaçais la communion.
J’ai même dit le contraire.
Mais seulement que l’on pouvais désirer communier, manifestant ainsi un manque de participer entièrement au sacrifice du Christ.
Mon désaccord portait principalement sur cet état de pécher mortel qui est en contradiction avec la position de Mgr Gerhard Ludwig Müller citée dans mon dernier commentaire. C’est sur ce thème que j’aimerai que vous me répondiez.
Comment expliquer la position de Mgr qui dit que les divorcés remariés (donc en état de péché mortel permanent dites vous) peuvent se sauver par, on va dire, d’autres moyens de rachat que le retour a une situation de célibataire. Sinon de dire qu’ils ne sont pas en état de péché mortel.
Je trouve hypocrite aussi de dire que 2 personnes peuvent vivre ensembles, sous le même toit, mais sans relation sexuelle.
De quelle manière auraient elle alors le droit d’ exprimer leur amour? quels gestes, quels regards auraient ils le droit? c’est complètement ambigu. On dirait des musulmans.
C’est la concupiscence qu’il faut extirper plus que ses conséquences ou ses preuves.
Il ne faut pas confondre la concupiscence avec l’acte de chaire.
Il peut y avoir l’une sans l’autre, et vice versa.
Il peut y avoir les deux ensembles aussi évidemment.
Mais ceci, Dieu seul peut juger de son degré.
C’est pourquoi je ne crois pas à la situation de damnation permanente de TOUT CEUX qui sont dans cette situation.
Je croix que cette position de l’Eglise dans le “non remariage” c’est qu’il y aurait un risque, un appel à la concupiscence, au divorce, de l’autoriser.
Quant à ma situation personnelle j’ ai subi le divorce et suis toujours célibataire et je pourrais très bien avoir votre position.
Mais je ne sais pas ce que la vie prépare et je ne prêtant pas être plus fort que d’autres.
Mais je suis en bonne position pour pouvoir comprendre les personnes qui ont subi ma situation de divorcé et qui sont remariés ou vivent en couple.
Cordialement
Bonjour Yves,
Je me sens un peu désarmé pour répondre parfaitement à votre question concernant Mgr Müller.
J’ai pris un peu de temps avant de vous répondre pour consulter ses différents propos relatés par les presses spécialisées.
Nulle part il ne dit ce que vous lui faites dire dans votre dernier message :
« Comment expliquer la position de Mgr qui dit que les divorcés remariés (donc en état de péché mortel permanent dites vous) peuvent se sauver par, on va dire, d’autres moyens de rachat que le retour a une situation de célibataire. Sinon de dire qu’ils ne sont pas en état de péché mortel. »
Votre première restitution était fidèle à ses déclarations ; mais elle n’autorise pas la traduction que vous en faites cette fois-ci.
Peu importe, l’essentiel c’est que ses déclarations, associées à certaines autres, du Pape François lui-même, amènent certains à s’autoriser à espérer l’ouverture de l’Eglise dans le sens que vous indiquez.
Je ne sais pas pourquoi ces déclarations viennent maintenant. Un synode exceptionnel sur la Famille est programmé pour Octobre 2014. Nous verrons bien ce à quoi il aboutit. J’espère que l’Esprit Saint y présidera.
En attendant, profitez de votre situation de divorcé non remarié pour user à plein de la Messe et de la communion, autant que vous le pourrez. Plus souvent, et mieux votre conformation au Christ aura abouti, plus la force de la Vérité vous protègera d’une dérive qui n’a rien d’inexorable.
Certes Jésus a dit « Quiconque répudie son conjoint, le pousse à l’adultère » Mais il a dit aussi « je suis avec vous tous les jours » et j’ajouterai, pour lui : mon amour est capable de vous faire vivre les situations les plus terribles dans la paix et même la joie.
En tant que chrétien, je ressens pour votre cas personnel beaucoup de compassion et je vous admire de continuer, malgré tout ; mais avec Jésus, et l’abbé Pagès et d’autres qui se sont exprimés, en étant motivés par la charité, je vous dis : Il y a de mauvaises solutions à des vrais problèmes. Fuyez-les, quoi qu’il en coûte.
Pour les divorcés/remariés, une recherche de proximité avec Jésus n’est évidemment pas interdite. Mais la communion n’en est pas le passage obligé, qui pourrait devenir obsessionnel. L’adoration eucharistique, serait un bon moyen de conserver une relation avec Jésus, qui ne manquera pas de la faire fructifier. Vivre sous le regard de Dieu ne peut qu’assainir les choses.
Sollicitez Marie et Joseph, ils n’attendent que cela pour vous aider.
Bien à vous.
Bonjour Bourgeois,
Merci de votre commentaire que je trouve cette fois moins “dogmatique” que les précédents (malgré que je n’ai rien contre les dogmes).
Bien que cherchant à obéir à l’Eglise par amour pour elle, je ne m’abstiendrai jamais de déceler et dénoncer les contradictions ou ambiguïtés que je peux y trouver pour justement lui rendre service.
Simplement poser des questions sans forcément prétendre avoir moi même les réponses.
Vous dites à propos de Mgr Müller: “Votre première restitution était fidèle à ses déclarations ; mais elle n’autorise pas la traduction que vous en faites cette fois-ci.”
En fait je n’ai pas fait de traduction.J’ai simplement posé des faits: les paroles de Mgr Müller,(que je restitue encore partiellement: “Dieu peut accorder sa proximité et son salut aux hommes à travers diverses voies, même s’ils vivent des situations contradictoires”) en contradiction il faut bien le dire (les mots ont encore un sens), avec l’enfer systématique pour les remariés.
En fait tout se passe invisible dans le cœur de l’homme et méfions nous donc de tout jugement à la place de Dieu. “les prostitués vous précéderons dans le royaume de Dieu”. Ce n’est pas une position laxiste de dire cela, mais humble et juste.
Merci pour tous vos commentaires.
Très cordialement.
” méfions nous donc de tout jugement à la place de Dieu. « les prostitués vous précéderons dans le royaume de Dieu ». Ce n’est pas une position laxiste de dire cela, mais humble et juste.”
Yves, je suis d’accord avec vous mais dans ce cas-là, il ne s’agit pas de mettre qui que soit en enfer, car cela n’est pas dans notre pouvoir, que Dieu nous en préserve!
Mais prévenir le pécheur de sa complaisance avec le péché pour échapper à l’obligation de conversion et recouvrir l’état de grâce nous incombe à tous. Cela est faire acte de vraie charité envers son frère.
Oui les orgueilleux seront surpris de voir des gens qui vivaient plus dans le péché qu’eux, les précéder dans le Royaume. C’est parce qu’ils ont eu la capacité et la volonté de se convertir plus promptement qu’eux car l’orgueil enferme et entraîne dans la dureté de cœur. Que cela soit claire, il n’y a aucun péché aussi petit soit-il qui franchira les frontières de Royaume des cieux. Seul les pécheurs convertis et repentis entreront dans le Royaume! Il n’y a aucun compromis avec le péché comme il n’y a aucun péché qui puisse retenir la miséricorde de Dieu “sauf, celui contre l’Esprit” !
Il n’empêche que l’Église a le devoir de promulguer la Loi du Seigneur sans complaisance ni hésitation afin que tout homme puisse se convertir et devenir un être de lumière, devenir parfait comme Notre Père céleste! Tel est notre vraie destinée et elle est bonne et merveilleuse, là est la vraie joie !
Cordialement Carlito
Bexiga Carlito,
J’avais bien compris que c’est seul le pouvoir de Dieu d’envoyer en enfer.Mais nous ne pouvons pas dire non plus celui-ci ou celui-la ira en enfer. Bref, de juger.”tu vois la paille qui est dans l’œil de ton voisin etc…”
C’est exact aussi que pour arriver au Royaume de Dieu il nous faudra être “parfait comme votre Père du ciel est parfait”.
Mais même si nous mourons en état de pêché (ce qui est quasiment toujours le cas, sauf les saints) nous nous purifierons en purgatoire.
La Vierge Marie nous dit: “Beaucoup d’âmes souffrent en purgatoire parce qu’elles n’ont personne qui prie pour elles.Priez pour les âmes du purgatoire”.
Cordialement,
Yves.
Bonjour Yves,
Nous sommes à peu prêt d’accord, que Dieu vous bénisse !
Fraternellement Carlito
Carlito,
J’en suis ravi.
Que Dieu vous bénisse également.
Fraternellement,
Yves.
Je partage ces belles et édifiantes conclusions