Lors de ses voeux à ses diocésains, Mgr François Fonlupt, évêque de Rodez, est revenu sur la loi Taubira :
“Je ne peux pas ne pas évoquer tout le débat sur la loi concernant le mariage entre personnes du même sexe, les débats, mais surtout les réactions, qu’elle a pu provoquer. Cette évolution de la législation de notre pays touche profondément à notre vie sociale… Elle va être prolongée cette année par la révision de la loi concernant l’interruption volontaire de grossesse et celle sur la fin de vie. Nous ne pouvons qu’être préoccupés des limites qui tombent peu à peu risquant de banaliser ces actes qui donnent la mort. Il va de soi que, croyants en un Dieu qui s’est fait homme en Jésus Christ, nous reconnaissons une valeur inestimable à toute existence humaine, de sa conception jusqu’à son terme. Nous devons être clairs sur notre refus de transiger avec la vie de l’autre qu’il soit aux premiers jours de sa conception ou approchant du terme de son existence terrestre.
Je rentre de trois jours de travail à Paris avec le Conseil Permanent de la Conférence des évêques. Nous avons préparé et a été publié ce matin un communiqué concernant la fin de vie. Quant à la question de l’avortement, un texte de Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, rendant compte de nos travaux, devrait rappeler les différentes prises de position récentes du Président de la Conférence, Mgr Pontier, que ce soit au terme de l’assemblée de Lourdes en Novembre dernier ou dans le message qu’il a adressé à l’occasion de Noël et de la nouvelle année. Il devient de plus en plus évident que les éléments qui fondent pour nous le sens de l’existence de l’homme et de sa vie en relation au sein d’une société ne sont plus partagés de manière commune par nos concitoyens. Il nous faut travailler à fonder sans cesse nos raisons et nos manières de vivre. Etre capables d’en rendre compte, de les partager et d’en témoigner Il nous appartient à chacun de manifester cette conviction par les formes qui nous paraissent les meilleures. Il nous appartient d’apprendre aussi à nous respecter dans la diversité de ces expressions. Il n’y a pas une manière unique de signifier notre engagement à la suite de Celui qui est venu « pour que les hommes aient la vie. »
Permettez-moi de reprendre ces quelques phrases des voeux de Noël et du 1er Janvier de Monseigneur Pontier.
« Je pense aux personnes en fin de vie qui ont davantage besoin d’entendre la société soutenir auprès d’eux une présence chaleureuse, compétente et sans faille que d’être invités à chercher dans la mort l’issue d’une vie qu’ils ressentent trop dure. Comment se fait-il qu’on en vienne à organiser et légaliser l’acte du suicide qui est un acte de désespoir ? Ne peut-on pas réveiller et soutenir ce qu’il y a de meilleur : la capacité des médecins à soulager la douleur, la présence généreuse et aimante des familles et du personnel médical ? Comment peut-on penser que par de tels messages on construise un monde solidaire et digne ? Je pense encore à ce projet de modification de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse qui loin de permettre aux femmes en détresse d’être laissées moins seules devant leur responsabilité face à la vie naissante sont quasiment incitées à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ? Je pense à ces signaux donnés à de nombreux salariés pour les pousser à admettre qu’ils sont un poids pour la rentabilité de leur entreprise et qu’il faut bien qu’ils le comprennent, même si on le leur demande après des décennies de travail qui ont contribué à la marche de ces mêmes entreprises ? Ne pas faire place à l’enfant à naître, ne pas accompagner la vie jusqu’au bout, ne pas offrir un avenir professionnel à des milliers de jeunes et adultes, ne pas regarder la vie à partir des plus fragiles, tout cela est un déni de fraternité et d’humanité. »
Je m’excuse de nous situer au cours de ces voeux face à ces graves questions, mais il est de notre responsabilité et de notre mission de croyants de redire le regard sur l’homme que nous apporte la foi en Jésus-Christ.”
Maximilien , j’apprécie que vous fassiez connaître sur votre site ce document authentiquement “évangélique” (=forme et fond) , publié par un évêque …que vous accusez , par ailleurs , de mener son diocèse “dans le mur…” DZ
A ZAGO:
Ces voeux donnés par cette évêque forme une belle langue de bui… une fois de plus.
Cet évêque est un indigne: voilà tout! Dois-je vous rappeler que lors de sa nomination il a soulevé une vague de contestations… qui dure encore. Pendant ce temps là, l’Aveyron se meurt, parait-il !!!
Pardon ! L’Aveyron est toujours vivant !.. venez-y voir, mon ami !
Non ! le diocèse se meurt!
Fonlupt va en Inde pour chercher des pretres car il refuse l’aide des religieux du Christ Roi ou autres congrégations:
trop cathos à son gout!!
On subit des parodies de messes dans des églises vides!
Cet homme ne roule certainement pas pour l’Eglise Catholique!
@ ruthen, ah oui,
c’est vrai avec aucun séminariste dans les séminaires,
avec de jeunes prêtres dans d’autres diocèses mais qu’on se garde bien de rappeler,(parce que non conformes à la nomenklatura.
avec un clergé de plus en plus vieillissant,
avec des communautés de prêtres extérieures qui veulent venir mais dont on ne veut pas parce qu’ils sont trop ceci ou trop cela!
avec des gens parce qu’ils ne pensent pas exactement comme ce qui est” labellisé” et qu’on ne veut pas rencontrer!
Avec des veillées de Noël qui ressemblent plus à des meetings d’un syndicat qu’à de véritables veillées de Noël!
avec des enterrements sans prêtres sauf pour les “grands” de ce monde même si leur vie n’a pas un exemple de fidélité à l’église!
OUI on peut dire avec ce constat que l’Aveyron est vivant!
Et c’est dans tous l’Aveyron que les gens se plaignent de cet état de fait. Et si chacun restait à sa place nous n’en serions surement pas là.