Mgr Jean-Pierre Cattenoz, évêque d’Avignon, sera présent à la Marche pour la vie le 19 janvier. Il vient d’écrire ce texte :
“Je ne cesse de m’émerveiller devant la beauté de l’homme, de tout homme quel que soit son âge, sa nationalité, sa couleur, sa religion. Quand je vois un nouveau-né, je m’émerveille devant la beauté de l’œuvre de Dieu et je voudrais vous inviter tous à regarder tous ceux que vous rencontrez tout au long de vos journées avec un regard d’émerveillement. Puissions-nous tous témoigner de la beauté de la vie humaine de sa conception jusqu’à son terme naturel, oui “l’homme est homme de l’utérus au sépulcre” pour reprendre les mots de Léon Bloy.
Oui la vie est belle, mais à condition qu’elle ne soit pas abîmée, défigurée, bafouée comme elle l’est trop souvent aujourd’hui. Nous devons avoir le courage de dénoncer toute atteinte à la vie de l’homme quelle qu’en soit la nature ou les auteurs : l’existence du quart-monde demeure un scandale, l’élargissement du fossé nord-sud est inacceptable ; le tsunami idéologique fondé sur la pseudo “théorie du genre” qui déferle sur notre monde est tout aussi irrecevable, comme l’est toute atteinte à la vie d’un fœtus ou la mise en place d’un soi-disant droit à mourir dans la dignité.
Une urgence
Une Marche pour la Vie est organisée à Paris le 19 janvier. Nous devons être au rendez-vous car les attaques contre l’homme se multiplient. Dès le 20 janvier sera débattu à l’Assemblée un projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, auquel ont été ajoutés des amendements visant à libéraliser l’avortement d’une part et à étendre le délit d’entrave à l’avortement, à l’information d’autre part. Les défenseurs de ce texte le présentent comme un « toilettage » de la loi Veil, or les modifications apportées sont fondamentales : l’avortement ne sera plus une dérogation au respect de la vie mais deviendra un droit ; la liberté d’expression sera restreinte puisqu’on devra présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes.
« Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? »
Le regard du Christ sur l’homme continue de se répandre dans le monde à travers l’Église universelle. C’est aux disciples du Christ de dire au monde la grandeur de l’homme. L’homme reste un mystère, irréductible à toute image que la société se forge sur son compte. L’urgence est donc de rappeler le caractère unique et précieux de toute existence humaine de la conception jusqu’à sa fin naturelle : « L’avortement et l’euthanasie sont des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer » avait rappelé le Bienheureux Jean-Paul II.
Servir l’homme
Quand l’humanité de l’homme est menacée, la première des charités est de s’interroger sur ce que nous pouvons faire : « Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre mes frères c’est à moi que vous l’aurez fait. »
Pour la Bienheureuse mère Térésa, « le plus grand destructeur de la paix dans le monde aujourd’hui est l’avortement. Si une mère peut tuer son propre enfant, qu’est-ce qui pourra nous empêcher vous et moi de nous entre-tuer ? » Depuis près de quarante ans, ce sont plus de 200 000 avortements qui ont été pratiqués chaque année en France. Faire de cet acte un droit est une violence faite à tous, à commencer par les femmes et les enfants.
Suite à l’année 2013 où nombre d’entre nous ont expérimenté le « réveil des consciences » au service de la famille, continuons de nous mettre en marche au service de l’homme et de tout homme. Plus les chrétiens prendront la parole dans les débats publics, plus notre monde sera sensible à une autre conception de la vie et de l’homme.
Voilà pourquoi, j’ai décidé de participer personnellement à la marche pour la Vie le dimanche 19 janvier prochain. Ne manquons pas ce rendez-vous et n’ayons pas peur de lutter contre toute atteinte à la Vie de l’homme quelle qu’en soit la forme.
Je terminerai en disant merci à tous ceux qui s’engagent au service de l’homme et de sa dignité. En effet le combat pour l’homme doit être mené sur tous les fronts où l’homme est bafoué, défiguré, atteint dans sa dignité d’homme et tout spécialement quand les plus pauvres et les plus fragiles en sont les victimes.”
OUI je vous soutiendrai dans votre démarche l’homme créature de DIEU……. de quel droit peut il faire cela…! Sauf pour des cas bien précis et ciblés et avec la demande de l’ l’homme en question…aprés une grande réfléxion en colégiale avec lui.
Bonne journée dans la joie et la paix
L’avortement est un meurtre
avec préméditation,
l’euthanasie est un meurtre
avec préméditation.
Il n’y a jamais de droit au meurtre.
L’accord de celui sur la tête de qui a été mis un contrat
ne change pas la nature de l’acte.
Un meurtre reste un meurtre.
Giannetto,
notre vie ne nous appartient pas,
elle appartient au créateur.
Nous en sommes les gérants ou les intendants.
Le fils peut-il dilapider le bien du Père?
A quoi sert de nous tartiner des “Diaconia” fraternité à toutes les sauces, ou des “Semaines sociales” idéologie PS-cfdt, lorsque sur des sujets de cette gravité, seuls 20 évêques sur 135 ont le courage et la cohérence de soutenir cette marche . ? Lorsque l’on passe d’un avortement légalement toléré “pour des cas de détresse”, à un avortement droit sacré de la mère de tuer son enfant, avec le mensonge d’une soi disant liberté de disposer de son cors, ce gouvernement poursuit dans ses fermes intentions de ruiner la famille, et de déchristianiser la société. A cela devrait répondre la mobilisation des catholiques, et même des chrétiens et d’autres religions .
Mais pour beaucoup malheureusement, la foi est secondaire au regard de la “réconciliation” avec le Monde.
Concrètement la lutte contre l’avortement passe aussi par des mesures sociétales et étatiques donnant aux femmes le désir de garder et aimer leur enfant. La lutte contre ce fléau passe moins par la “répression” que par la perspective d’un avenir viable pour l’enfant : conseils psychologiques – chrétiens, assistance matérielle, lutte contre la solitude par la création de.groupes de mères, voire pères en difficulté.
Il y a aussi à combattre le fléau de l’INFANTICIDE ou avortement différé. Enfants battus à mort, affamés, noyés … les services sociaux devraient cesser de retirer et placer de force leurs enfants à des parents qui les aiment et de fermer les yeux devant les signes de maltraitance qui peuvent conduire à l’assassinat de ceux qui sont déjà nés. Il ne suffit pas de naître, il faut vivre !
Dans la pratique, il ne suffit pas de condamner l’avortement et d’affirmer le droit à la vie de l’enfant à naître. La lutte contre le fléau de l’avortement se situe moins au niveau de la “répression” que par des mesures concrètes prises par la société et le gouvernement au plus haut sommet de l’Etat afin de donner aux femmes le désir de garder leur enfant : la mise en place d’une aide matérielle, d’un conseil psychologique et pourquoi pas, chrétien. En France il y a non seulement un nombre élevé d’avortements (220.000 par an !!) mais aussi des cas répétés d’INFANTICIDES commis par des mères en détresse et non soutenues par la société, leur famille, leur compagnon ou mari. Bébés noyés, empoisonnés, tués à l’arme blanche, battus à mort. Il ne suffit pas de les laisser naître, il faut un suivi !!! Ne pas, comme Ponce Pilate, sa laver les mains du sort du bébé innocent une foi né. Je ne crois pas avoir lu beaucoup d’études et de recommandations de l’Eglise sur ce sujet très grave. Une lacune, sans doute.
Pour qui a-t-on aboli la peine de mort en 1981? les catégories de personnes qui ne peuvent bénéficier de cette loi augmentent tous les jours: l’enfant à naître, le vieillard, le grand malade, le trop infirme, le trop fou, le comateux et qui demain?