Dans un long discours en langue de buis, aujourd’hui à Lourdes, à l’occasion de la clôture de l’assemblée des évêques de France, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, a délivré un discours assez creux. Certes, il a évoqué le mariage, entre un homme et une femme, en évoquant la préparation de celui-ci, mais sans rien dire sur l’action politique contre la loi Taubira, comme si elle n’existait pas. Il y a aussi quelques lignes intéressantes sur l’avortement, et notamment un soutien aux associations qui aident les mères en difficulté. Mais là encore, sur les projets gouvernementaux, et notamment l’atteinte à la clause de conscience des médecins, que le gouvernement souhaite supprimer, il ne dit rien.
La seule action politique qu’il développe concerne l’Europe. A vrai dire, Mgr Pontier a fait là un discours quasi-électoral, à l’approche des prochaines élections européennes de 2014. Tout y est presque : la date du scrutin, l’européisme militant et aveugle (“cette union européenne dont nous pouvons être fiers“), les partis pour lesquels il ne faut pas voter (“Certains pensent que les difficultés de l’heure… trouvent leur origine ou sont amplifiées par les institutions européennes“), et l’éternelle fuite en avant (“Les progrès de l’Europe sont un combat à mener, encore et toujours, avant de penser aux bénéfices à recevoir“). Aucun rappel sur le principe de subsidiarité, qui est pourtant l’un des fondamentaux de la doctrine sociale de l’Eglise (est-ce devenu un gros mot ?) :
“Du 22 au 25 mai prochain, les citoyens des 28 pays, membres de l’Union européenne, vont élire leurs représentants au Parlement européen. Qui aurait pu imaginer cela en 1950 et même voici seulement quelques décennies ? Deux guerres mondiales se sont déroulées sur le sol européen dans la première moitié du XX° siècle. Et voici que depuis plus de 60 ans, après encore des conflits locaux meurtriers et douloureux suite à la chute du mur de Berlin, notre continent a su panser ses plaies. A la haine ont succédé la connaissance et l’estime. Les oppositions, les peurs et les stigmatisations ont laissé place aux échanges, aux jumelages, aux invitations, aux accords, aux visites, aux pèlerinages, aux formations communes. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, se sont levés des hommes animés par un désir de paix et de réconciliation. Ils venaient des divers pays récemment en conflit : les Français Robert Schuman et Jean Monnet, l’Allemand Conrad Adenauer, le Luxembourgeois Joseph Bech, le Néerlandais Johan Willem Beyen, l’Italien Alcide de Gasperi, le Belge Paul Henri Spaak. Ils ont commencé par une coopération économique. S’en est suivie, au fil des étapes, la création des structures indispensables à la survie de cette merveilleuse idée. Jean Monnet pourra dire un jour : « Rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions. » Ces institutions ne cessent de poursuivre leur évolution et leur adaptation aux dimensions prises par cette union européenne dont nous pouvons être fiers. Il reste bien sûr du chemin à faire pour une meilleure forme de gouvernance, pour que les nations comprennent qu’elles ne perdent pas leur identité en s’unissant aux autres, mais qu’elles s’enrichissent dans ce partage. Certains pensent que les difficultés de l’heure, liées à la crise économique mondiale, trouvent leur origine ou sont amplifiées par les institutions européennes. Faire de l’Europe le bouc émissaire de la crise actuelle serait bien rapide et gravement irresponsable. Dans un contexte de mondialisation, les défis actuels peuvent-ils être relevés sans développer encore et toujours la solidarité entre les états membres ? Sans doute faut-il trouver de bons moyens qui permettent à l’Europe de partager au monde son souci des plus pauvres, de la dignité humaine et de la paix. Les progrès de l’Europe sont un combat à mener, encore et toujours, avant de penser aux bénéfices à recevoir. Le moment est à nouveau venu de poursuivre ce beau projet porteur de paix et de solidarité entre des peuples qui acceptent d’unir leur destin sans perdre leur âme, sans se replier sur eux-mêmes et en gardant le souci du développement de tous les peuples. Au moment de cette élection, il s’agira pour les électeurs d’exercer une part de leur responsabilité en prenant connaissance des projets portés par les divers partis politiques et de donner leur confiance à ceux qui, à leurs yeux, feront avancer l’Europe vers l’avenir le meilleur pour le plus grand nombre.”
Le député européen (MoDem), Sylvie Goulard était invitée à parler devant l’épiscopat. Yves Daoudal écrit :
“Elle a été présidente de la section française du Mouvement européen entre 2006 et 2010, et elle est toujours membre du bureau exécutif. Elle est la principale militante du Mouvement européen au sein du Parlement européen. Le Mouvement européen n’est rien d’autre qu’une marionnette de l’ACUE. L’ACUE est l’American Committee for a United Europe : Comité américain pour une Europe unie. L’ACUE a été fondé en 1949 pour recueillir des fonds secrets de la CIA et de fondations comme l’Institut Rockefeller pour financer le fédéralisme européen, en relation avec le Département d’Etat. Pour financer au premier chef le Mouvement européen. Dès 1950 l’ACUE appelait ses employés du Mouvement européen à créer un Parlement européen. En 1965 il poussait déjà à l’union monétaire mais demandait à ses agents du Parlement européen de ne pas en parler.”
Je vais faire figure d’ignare certes, je le suis ,c’est fort probable mais quand je vois et lis certaines déclarations et agissemens de certains évéques, je pense naivement qu’ils feraient un peu mieux de vivre avec les réalités actuelles et connaître quels sont les désirs du peuple , hormis les besoins matériels. Ices représentants de l’Eglise Catholique me donnent l’impression d’agir comme ces hommes politiques, et ils sont légion, qui , en fait voudraient que ça change mais surtout sans rien changer; Quand on est bien installé dans son fauteuil avec une horde de serviteurs autour, pourquoi aller se préoccuper des autres et d’aller jeter un pavé dans la l’eau sale , cela risquerait de sentir mauvais et ils risqueraient d’être éclaboussés.Dalida le chantait bien d’une certaine façon: Paroles, Paroles ,Paroles…………………….Les vrais utiles à mes yeux : Abbé Pierre , Soeur Emanuelle , Soeur Térésa , Frère Pedro etc
Mgr. Pontier oublie -t’ il la FRANCE ? C’est beau l’Europe (!) mais la France c’est notre beau Pays de Chrétienté ! Elle ne doit pas disparaître au profit d’une Europe pour laquelle il veut que soit mené “un combat” pour qu’elle progresse.!!!
La France est appelée à plutôt être “Missionnaire “On regarde la France, on l’imite même dans le mal qu’elle propage, mais aussi dans le bien .La France a un grand rôle à jouer et un rôle Missionnaire: elle doit être un modèle chrétien .( ce qui n’est pas le cas avec les lois infames qui sont votées.!)
Heureusement que l’an dernier ce n’était pas Mgr Pontier qui était président des évêques ! Jamais il n’aurait pris la double initiative du cardinal Vingt-Trois: la prière du 15 Août 2012 et la phrase du discours de Lourdes où il parle du “mariage pour tous” comme d’une supercherie; ces deux initiatives ont libéré les forces spirituelles du peuple catholique qui a soulevé la chape de plomb que les médias et le gouvernement étaient en train de rabattre sur lui. Avec Pontier, c’est retour aux années 70: “pas d’ennemi à gauche”, prosternons-nous devant les idéologies modernes. Mais trop tard pour Pontier et ses amis, le mouvement est lancé, il ne s’arrêtera plus !
Oui, bien des paroles pour ne pas entrer dans le vif des sujets qui concernent les attaques répétées du gouvernement actuel, des médias et autres “intellos” de malheur contre les valeurs chrétiennes. Nous fêtons, ce jour, St. Léon 1er qui combattit barbares et armées impies, allant même jusqu’à détruire des statues d’idoles pour en faire une statue de St. Pierre. C’est un exemple, mais pour le suivre, il faut du courage et, semble-t-il, c’est ce qui manque à beaucoup de nos Mgrs. Jésus lui-même a chassé les vendeurs du Temple à coups de fouet….Les veilleurs se contentent de manifester pacifiquement en priant. Soutenons-les et participons ! Avec le Saint Esprit, les soldats du Christ vaincront.
Franchement on n’avait pas besoin de savoir à quel point il pouvait ne rien dire d’intéressant.
Tous ces personnages ne méritent pas leur charge. Ils sont nuls, confondent tout, c’est trop triste.
L’idiot utile de la franc maçonnerie ?
Mgr Pontier ignore presque tout de “l’Europe” à la mode UE. Il ne sait pas que c’est une manoeuvre américaine des années 50, dont les gens qu’il citent étaient des marionnettes stipendiées (les archives américaines déclassifiées en 2000 l’établissent, voir Internet) avec l’objectif d’affaiblir l’Europe entière, et il ne voit pas qu’elle est en train de réussir : le chômage quasi inexistant en 73 en France (650.000) dépasse 5 millions, les délocalisations se poursuivent, l’endettement ruine les Etats et les générations futures, les sentiments anti-allemands, qui avaient disparu, renaissent de partout, les peuples se soulèvent, le pouvoir d’achat baisse et le nombre de pauvres augmente (jamais vu depuis la guerre !), la BCE et le FMI imposent des réductions de niveau de vie de 20 à 40% dans les pays les plus fragilisés, des nationaux fuient leur pays (Portugal et Espagne), etc. Comment peut-on continuer de raconter que l’Europe c’est la prospérité et la paix ? La qualité d’Evêque n’autorise pas à l’ignorance, mais au contraire impose le discernement. Mgr Pontier n’est pas obligé de discourir sur l’Europe. Mais s’il veut le faire, au moins qu’il s’informe.
Je serais presque tenté d’adresser mes remerciements personnels à Georges Pontier, pour ce discours fleuve, ou il y brasse énormément de notions et de concepts, de manière désordonnée, car en cela ce prélat nous permet de nous faire une exacte idée de sa profonde personnalité .
J’affirme ici qu’en lisant le texte de Pontier , je suis amené à conclure que ce monsieur a décidément raté sa vocation et que plutôt qu’être un pur semblant d’évêque! il aurait été mieux avisé de choisir une carrière politique , au sein même de la sociale démocratie ou même des socialistes, ardents bailleurs de fond de l’Europe fédérale et unie.
Nous nous demandons vraiment pourquoi un tel personnage se retrouve dans la situation d’un homme d’Eglise , en principe investi de responsabilités spirituelles, alors que tout dans son comportement mental le sépare du rôle de véritable pasteur d’âmes , pour le placer au contraire , dans le statut de parlementaire européiste ou de haut fonctionnaire d’administration ambitieux et froid, plaçant la raison d’état européen au dessus des souffrances actuelles du peuple Français !
En pur responsable indifférent d’administration pseudo religieuse, Pontier ne prononce pas une seule parole de sympathie, de soutien et de compassion envers les milliers de valeureux catholiques, et leur touchant sacrifice dans les rue de Paris, face à la violence scandaleuse d’un pouvoir odieux, impie et corrompu!
Pas un mot de vraie condamnation et de vif reproche envers ce gouvernement imposant des lois criminelles et donc illégales , au vu du simple droit naturel voulu par le bon Dieu!
Pas une seule parole authentique sur la vague de christianophobie s’abattant sur le pauvre peuple catholique et son Eglise, comme le démontre semaine après semaine , l’épouvantable succession d’agressions cruelles , dont nous sommes tous les innocentes victimes .
Il ne suffit pas de bénéficier d’une décision administrative pour être véritablement évêque. Encore faut il mériter pleinement la qualification de vrai pasteur d’âmes, de par sa prédication catholique traditionnelle et courageuse, amenant la personne à inévitablement s’opposer à ce pouvoir socialiste maçonnique, et à ce terrible monstre supra étatique européen, qui est en fait le cheval de Troie de la finance internationale surpuissante, et du vaste mouvement mondialiste, directement coupable de l’atroce souffrance de notre nation.
Pontier n’est donc plus véritablement évêque, et donc “président ” de la conférence des évêques de France, mais qu’un simple et odieux collaborateur et valet de l’immense et criminelle machinerie européenne, broyant la France et son économie, et jetant quotidiennement des milliers de nos frères dans le chômage et la misère !
L’avortement est un assassinat. L’Europe sera ce que nous la ferons. Dans ces propos MGR PONTIER n’engage que lui-même et non pas l’église comme hélas tant de média ont tendance a le faire croire.
@ PILLOT, sans esprit d’attaque mais seulement pour vous aider à atteindre la vérité :
Cela fait deux posts que vous nous dites que l’opinion du Président de la Conférence des Evêques de France n’engage que lui.
C’est intellectuellement grave de considérer qu’un Président qui conclue une conférence se permet de dire simplement son opinion (dont on voit d’ailleurs quelle sue l’incompétence).
De toutes façons nous avons bien compris que la CEF est un panier de crabes.
Comme pour hollande (et sa concubine valérie Massonneau, petite fille de banquier et qui se fait toujours appeler du nom de son ex. au point qu’on peut se demander si elle est divorcée) nous dirons un jour à Mgr : Dehors ! S’il persiste à parler à tort et à travers.
QUI est la voix de l’Eglise ?
Est-ce là ce qu’on appelle la « Collégialité » ou le « chacun pour soi » ?
La Vérité est-elle multiple ou UNE ?
Un évêque est-il « sa propre voix » ou celle du Christ ??
Coudon …cet évêque n’aborde pas la question du pouvoir de créer l’argent que se sont frauduleusement approprié les banquiers. Les banquiers créent l’argent-dette et décident des politiques à suivre pour les gouvernements. N’y-a-t-il pas eu un pape qui a parlé de ce système de création de l’argent dans une encyclique:” Ils (les banquiers) dispensent le crédit selon leur bon vouloir si bien que sans leur permission nul ne peut respirer”.
Je prie pour que Mgr Pontier donne quelques explications sur la motivation de ses propos pour le moins réservés……
Aujourd’hui face à une tempête politique, nous avons besoin d’un PASTEUR. Ou est-il?
Je préfère ne rien dire …
La hiérarchie catholique m’exaspèrere et
risque d’être grossier !
Cet Européanisme affiché, là, c’est carrément la grosse « boulette », manifestement une sortie de leur rôle par les autorités ecclésiales.
Car une telle prise de position n’est en rien impliquée par les valeurs de l’Evangile. Sur ce sujet, les opinions sont diverses et ont lieu de l’être, y compris parmi les catholiques respectueux de leur foi et de leur raison. IL Y A DE LA PART DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE UNE INGÉRENCE.
Cette ingérence est d’ailleurs d’autant plus scandaleuse qu’elle introduit un CONTRASTE ODIEUX, qui est le suivant.
D’UN CÔTÉ, ON S’ENGAGE SUR DES TERRAINS SUR LESQUELS LES AUTORITÉS ECCLÉSIALES N’ONT PAS A PRENDRE DES POSITIONS, car il n’y a pas de certitude suffisante au nom de la foi et de la raison.
En même temps, DE L’AUTRE, ON OMET DE S’ENGAGER SUR DES TERRAINS SUR LESQUELS AU CONTRAIRE LES AUTORITÉS ECCLÉSIALES DOIVENT PRENDRE DES POSITIONS, car la foi et la raison commandent celles-ci absolument. Ces terrains sont ceux des choix sociétaux à dimension anthropologique et morale directe, en particulier sur LE MARIAGE ET LA FILIATION. Or à cet égard, Mgr Pontier affiche implicitement que le moment est venu, dans l’agenda des préoccupations ecclésiales, de tourner la page, alors que dans le prolongement de la loi Taubira la propagande se déroule sur la théorie du genre, que le débat va s’engager sur la loi PMA etc… etc … Sur ce fait que DE NOUVELLES ÉCHÉANCES GRAVISSIMES SONT DEVANT NOUS, le silence de Mgr Pontier est assourdissant. La responsabilité des évêques est pourtant, en la matière, décisive, et à deux titres.
Le premier titre est de faire connaitre, EN EXTERNE, à l’opinion publique et au pouvoir politique, que la destruction du mariage et l’atteinte à la filiation, aboutissant à priver des enfants de père ou de mère, et bientôt peut-être à faire advenir au monde par la PMA des enfants orphelins de père de naissance, sont jugées d’une gravité inouïe par l’Eglise, ne serait-ce qu’au nom de sa mission de toujours de contribuer à la défense des plus faibles, ici les enfants. Cela, on peut dire que jusqu’ici , beaucoup de nos évêques l’ont fait et il faut que cela continue pleinement. Mgr Pontier ne parait guère avoir pris le chemin de donner des impulsions en ce sens, et c’est grave.
Le deuxième titre est de faire connaitre, EN INTERNE, aux catholiques eux-mêmes, qu’ il y a bel et bien dans ce domaine une position juste et une positon fausse, en particulier de faire connaitre aux électeurs catholiques qu’il y a des POINTS NON NÉGOCIABLES à prendre en compte dans leurs votes( pour le coup on retrouve ici le dossier de l’Europe, mais cette fois avec une légitimité pour les évêques à donner l’orientation à suivre), en particulier aussi de rappeler à nos hommes politiques catholiques qu’ils commettent une faute très grave s’ils oeuvrent en faveur de lois qui transgressent les points non négociables.
Or ce rôle en interne ne parait pas avoir été jusqu’ici suffisamment tenu, si l’on en juge par le fait que l’on a pu voir des parlementaires exercer des rôles de tout premier plan en faveur de la loi Taubira( y compris comme rapporteurs, ou comme présidents de commissions parlementaires , et à ces titres acteurs absolument directs du processus législatif en cause) sans avoir l’air d’y voir la moindre difficulté alors même qu’il s’affichent bons catholiques…C’est très grave. Cela va-t-il recommencer avec la PMA ? Evidemment, il ne le faut pas. Or Mgr Pontier n’a pas l’air parti pour corriger le tir.
Tous, essayons de lui ouvrir les yeux, de lui faire comprendre qu’UNE DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE QUI NE PLACE PAS AU PREMLER RANG LA DÉFENSE DES PLUS FAIBLES ET AINSI DES ENFANTS EST UNE TARTUFFERIE ET SURTOUT UNE HONTE, et qu’une Eglise qui donnerait durablement l’image de cette déviation ne serait pas près d’évangéliser…
Cet Européanisme affiché, là, c’est carrément la grosse « boulette », manifestement une sortie de leur rôle par les autorités ecclésiales.
Car une telle prise de position n’est en rien impliquée par les valeurs de l’Evangile. Sur ce sujet, les opinions sont diverses et ont lieu de l’être, y compris parmi les catholiques respectueux de leur foi et de leur raison. IL Y A DE LA PART DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE UNE INGÉRENCE.
Cette ingérence est d’ailleurs d’autant plus scandaleuse qu’elle introduit un CONTRASTE ODIEUX, qui est le suivant.
D’UN CÔTÉ, ON S’ENGAGE SUR DES TERRAINS SUR LESQUELS LES AUTORITÉS ECCLÉSIALES N’ONT PAS A PRENDRE DES POSITIONS, car il n’y a pas de certitude suffisante au nom de la foi et de la raison.
En même temps, DE L’AUTRE, ON OMET DE S’ENGAGER SUR DES TERRAINS SUR LESQUELS AU CONTRAIRE LES AUTORITÉS ECCLÉSIALES DOIVENT PRENDRE DES POSITIONS, car la foi et la raison commandent celles-ci absolument. Ces terrains sont ceux des choix sociétaux à dimension anthropologique et morale directe, en particulier sur LE MARIAGE ET LA FILIATION. Or à cet égard, Mgr Pontier affiche implicitement que le moment est venu, dans l’agenda des préoccupations ecclésiales, de tourner la page, alors que dans le prolongement de la loi Taubira la propagande se déroule sur la théorie du genre, que le débat va s’engager sur la loi PMA etc… etc … Sur ce fait que DE NOUVELLES ÉCHÉANCES GRAVISSIMES SONT DEVANT NOUS, le silence de Mgr Pontier est assourdissant. La responsabilité des évêques est pourtant, en la matière, décisive, et à deux titres.
Le premier titre est de faire connaitre, EN EXTERNE, à l’opinion publique et au pouvoir politique, que la destruction du mariage et l’atteinte à la filiation, aboutissant à priver des enfants de père ou de mère, et bientôt peut-être à faire advenir au monde par la PMA des enfants orphelins de père de naissance, sont jugées d’une gravité inouïe par l’Eglise, ne serait-ce qu’au nom de sa mission de toujours de contribuer à la défense des plus faibles, ici les enfants. Cela, on peut dire que jusqu’ici , beaucoup de nos évêques l’ont fait et il faut que cela continue pleinement. Mgr Pontier ne parait guère avoir pris le chemin de donner des impulsions en ce sens, et c’est grave.
Le deuxième titre est de faire connaitre, EN INTERNE, aux catholiques eux-mêmes, qu’ il y a bel et bien dans ce domaine une position juste et une positon fausse, en particulier de faire connaitre aux électeurs catholiques qu’il y a des POINTS NON NÉGOCIABLES à prendre en compte dans leurs votes( pour le coup on retrouve ici le dossier de l’Europe, mais cette fois avec une légitimité pour les évêques à donner l’orientation à suivre), en particulier aussi de rappeler à nos hommes politiques catholiques qu’ils commettent une faute très grave s’ils oeuvrent en faveur de lois qui transgressent les points non négociables.
Or ce rôle en interne ne parait pas avoir été jusqu’ici suffisamment tenu, si l’on en juge par le fait que l’on a pu voir des parlementaires exercer des rôles de tout premier plan en faveur de la loi Taubira( y compris comme rapporteurs, ou comme présidents de commissions parlementaires , et à ces titres acteurs absolument directs du processus législatif en cause) sans avoir l’air d’y voir la moindre difficulté alors même qu’il s’affichent bons catholiques…C’est très grave. Cela va-t-il recommencer avec la PMA ? Evidemment, il ne le faut pas. Or Mgr Pontier n’a pas l’air parti pour corriger le tir.
Tous, essayons de lui ouvrir les yeux, de lui faire comprendre qu’UNE DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE QUI NE PLACE PAS AU PREMLER RANG LA DÉFENSE DES PLUS FAIBLES ET AINSI DES ENFANTS EST UNE TARTUFFERIE ET SURTOUT UNE HONTE, et qu’une Eglise qui donnerait durablement l’image de cette déviation ne serait pas près d’évangéliser…
Cet Européanisme affiché, là, c’est carrément la grosse « boulette », manifestement une sortie de leur rôle par les autorités ecclésiales.
Car une telle prise de position n’est en rien impliquée par les valeurs de l’Evangile. Sur ce sujet, les opinions sont diverses et ont lieu de l’être, y compris parmi les catholiques respectueux de leur foi et de leur raison. IL Y A DE LA PART DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE UNE INGÉRENCE.
Cette ingérence est d’ailleurs d’autant plus scandaleuse qu’elle introduit un CONTRASTE ODIEUX, qui est le suivant.
D’UN CÔTÉ, ON S’ENGAGE SUR DES TERRAINS SUR LESQUELS LES AUTORITÉS ECCLÉSIALES N’ONT PAS A PRENDRE DES POSITIONS, car il n’y a pas de certitude suffisante au nom de la foi et de la raison.
En même temps, DE L’AUTRE, ON OMET DE S’ENGAGER SUR DES TERRAINS SUR LESQUELS AU CONTRAIRE LES AUTORITÉS ECCLÉSIALES DOIVENT PRENDRE DES POSITIONS, car la foi et la raison commandent celles-ci absolument. Ces terrains sont ceux des choix sociétaux à dimension anthropologique et morale directe, en particulier sur LE MARIAGE ET LA FILIATION. Or à cet égard, Mgr Pontier affiche implicitement que le moment est venu, dans l’agenda des préoccupations ecclésiales, de tourner la page, alors que dans le prolongement de la loi Taubira la propagande se déroule sur la théorie du genre, que le débat va s’engager sur la loi PMA etc… etc … Sur ce fait que DE NOUVELLES ÉCHÉANCES GRAVISSIMES SONT DEVANT NOUS, le silence de Mgr Pontier est assourdissant. La responsabilité des évêques est pourtant, en la matière, décisive, et à deux titres.
Le premier titre est de faire connaitre, EN EXTERNE, à l’opinion publique et au pouvoir politique, que la destruction du mariage et l’atteinte à la filiation, aboutissant à priver des enfants de père ou de mère, et bientôt peut-être à faire advenir au monde par la PMA des enfants orphelins de père de naissance, sont jugées d’une gravité inouïe par l’Eglise, ne serait-ce qu’au nom de sa mission de toujours de contribuer à la défense des plus faibles, ici les enfants. Cela, on peut dire que jusqu’ici , beaucoup de nos évêques l’ont fait et il faut que cela continue pleinement. Mgr Pontier ne parait guère avoir pris le chemin de donner des impulsions en ce sens, et c’est grave.
Le deuxième titre est de faire connaitre, EN INTERNE, aux catholiques eux-mêmes, qu’ il y a bel et bien dans ce domaine une position juste et une positon fausse, en particulier de faire connaitre aux électeurs catholiques qu’il y a des POINTS NON NÉGOCIABLES à prendre en compte dans leurs votes( pour le coup on retrouve ici le dossier de l’Europe, mais cette fois avec une légitimité pour les évêques à donner l’orientation à suivre), en particulier aussi de rappeler à nos hommes politiques catholiques qu’ils commettent une faute très grave s’ils oeuvrent en faveur de lois qui transgressent les points non négociables.
Or ce rôle en interne ne parait pas avoir été jusqu’ici suffisamment tenu, si l’on en juge par le fait que l’on a pu voir des parlementaires exercer des rôles de tout premier plan en faveur de la loi Taubira( y compris comme rapporteurs, ou comme présidents de commissions parlementaires , et à ces titres acteurs absolument directs du processus législatif en cause) sans avoir l’air d’y voir la moindre difficulté alors même qu’il s’affichent bons catholiques…C’est très grave. Cela va-t-il recommencer avec la PMA ? Evidemment, il ne le faut pas. Or Mgr Pontier n’a pas l’air parti pour corriger le tir.
Tous, essayons de lui ouvrir les yeux, de lui faire comprendre qu’UNE DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE QUI NE PLACE PAS AU PREMLER RANG LA DÉFENSE DES PLUS FAIBLES ET AINSI DES ENFANTS EST UNE TARTUFFERIE ET SURTOUT UNE HONTE, et qu’une Eglise qui donnerait durablement l’image de cette déviation ne serait pas près d’évangéliser…
D’accord avec les commentateurs précédents , fort bien résumés par “Pierre”
Honte à Pontier , et à ceux qui l’ont placé là .
Consolation : la CEF n’a aucun statut , donc aucune valeur , canonique . Donc sa parole est purement consultative .
Mgr Pontier dit que l’Europe a le souci de la dignité humaine, il me semble que la dignité humaine était réelle en Europe parmi la population ordinaire avant l’Union européenne. Y a-t-il un évêque président des conférences épiscopales européennes ou une Union chrétienne ou Mgr Pontier puisse parler de l’Europe. Ce qui se met en place à Bruxelles c’est une Europe sans Dieu des chrétiens, mais chaque pays introduit à tour de rôle ses lois anti-chrétiennes sans protestations de l’ensemble des chrétiens européens: avortement, gender, manipulations génétiques, euthanasie lois de discriminations. Pour l’euthanasie, la Hollande et la Belgique sont à l’avant garde, la Hongrie vote des racines chrétiennes, la manif pour tous est purement française. l’Europe pour beaucoup c’est des subventions à donner et à répartir