Le professeur Roberto de Mattei, auteur de Il Concilio Vaticano II: una storia mai scritta, (Le Concile Vatican II, une histoire à écrire) vient de recevoir le quarante quatrième prix Acqui Storia, le plus prestigieux prix couronnant des ouvrages histoiriques en Italie, pour son travail sur l’histoire du Concile Vatican II.
Si ce prix couronne un travail d’historien qui mérite d’être connu et d’être pris en compte, il n’a pas été sans susciter une sérieuse polèmique puisque le président du jury, le professeur Guido Pescosolido a démissionné en signe de déssacord profond avec ce choix. Un document est en préparation, émanant de la Sissco, une société d’histoire contemporaine, pour se solidariser avec Pescosolido.
On tente aujourd’hui de minimiser l’apport historique de Roberto de Mattei, qui ne s’appuierait que sur des documents mineurs émanant d’Écône et sur des fragments des archives de Paul VI, qui de toute façon ne remettraient pas en cause la vision historique du Concile imposée par l’école de Bologne.
À l’approche du cinquantenaire du Concile Vatican II, la langue de buis, le religieusement correct et l’historiquement correct tentent de freiner des quatre fers pour éviter une étude sérieuse et dépassionnée du Concile. En attendant, on aimerait pouvoir lire ce livre en France pour en discuter tranquillement et sans passion.
Excellent!