Ancien moine de Fontgombault, frère et beau-frère
des responsables des éditions du Triomphe, ancien chef scout, le Père Jean-Denis Chalufour est aussi l’auteur d’un livre sur la messe : La sainte messe, hier, aujourd’hui et demain. Dans
ce livre, il écrivait notamment : « Avec le rit traditionnel, on s’insère dans ce fleuve ininterrompu de la vie de l’Eglise, on participe à cette liturgie qui a élevé vers Dieu tous les
saints de l’Eglise catholique romaine…Ce sont deux mille ans de vie de l’Eglise qui viennent vers nous à chaque messe… Cette liturgie nous fait entrer dans un monde autre que celui de tous les
jours, elle nous fait entrer dans le monde mystérieux du surnaturel, de Dieu…Tout y respire l’adoration, le respect, le recueillement, le silence. »
Il ambitionne depuis plusieurs années de créer un centre spirituel pour les familles, Notre-Dame des Familles, centre qui s’appuierait sur la liturgie
traditionnelle. Il cherche pour ce faire un évêque qui veuille l’accueillir. Et, comme par hasard, il n’en trouve pas.
Après son départ de l’abbaye de Fontgombault, le Père Chalufour fut un temps en poste à Notre-Dame des Armées (Versailles) avant de rejoindre le diocèse de
Bayeaux-Lisieux où il a été accueilli par Mgr Pican. Il célèbre ainsi la sainte messe traditionnelle à Caen, en la Chapelle de la Sainte-Famille, au Foyer de l’Oasis, rue du général Giraud. Dans
la lettre aux amis de son projet qu’il vient d’envoyer, et que nous avons pu nous procurer, le Père Chalufour rappelle « qu’en 2008, le Cardinal Castrillon Hoyos nous avait encouragés à
ne pas cesser nos recherches, mais au contraire à retourner voir les évêques de la région parisienne, les temps ayant changé depuis nos premiers refus. Oui, les temps ont changé, si plusieurs
évêques nous ont de nouveau refusés, d’autres semblaient intéressés, lorsqu’est arrivé un nouvel ennui : l’évêque de Bayeux-Lisieux ne voulait plus me laisser quitter son diocèse, où il veut me
garder sans Notre-Dame des Familles. Depuis samedi dernier, l’obstacle est levé : Mgr Pican, non seulement ne met plus de veto à mon départ, mais même il me recommande à ses frères évêques de
Normandie. Le sort de la chapelle de Caen que je dessers depuis quatre ans semble aussi en bonne voie. »
Un projet à suivre, comme signe aussi de l’application du Motu proprio en France.