Perepiscopus

Le père Thomasset à la Journée nationale de rencontre et de formation des délégués épiscopaux

Commentaires (3)
  1. Roussel jean claude dit :

    La CEF, ses commissions, ses sophistes et idéologues, ses inévitables carriéristes etc….

    nterview de l’un des plus grands théologiens du XX° siècle, l’un des grands penseurs de Vatican II avec De Lubas, Ratzinger, mais qu’aucun évêque n’invita au Concile. Il resta donc à Bâle..Urs von Balthazar :

    .L’intention initiale des Pères conciliaires était également missionnaire mais on a l’impression qu’au lieu de se projeter ad extra, on s’est replié ad intra entre nous dans d’interminables discussions sur des problèmes internes.
    « Tout à fait, tous ces documents que personne ne lit, ces papiers que j’étais moi-même obligé de jeter tous les jours, toutes ces structures, ces administrations de nos conférences épiscopales et de nos diocèses ! Ce sont précisément ceux qui demandaient la simplification de la Curie romaine qui ont contribué à créer une constellation de mini-curies à la périphérie de l’Eglise. »

    La bureaucratie cléricale étouffe la mission chrétienne
    Donc, vous êtes d’accord avec ceux qui dénoncent le risque qu’avec cette hypertrophie des structures cléricales, l’Eglise finisse par se transformer en une gigantesque bureaucratie qui ne servirait qu’elle-même.

    L’ordination sacerdotale de Balthasar qu’il a reçue en Bavière des mains du cardinal Faulhaber, le même qui consacra Ratzinger 20 ans plus tard.
    « Bien sûr. Relisons ensemble l’Evangile : Jésus a toujours confié une charge à une personne, jamais à des institutions. C’est sur la personne de l’évêque que se fonde l’Eglise et non pas les bureaux diocésains. Il n’y a rien de plus grotesque que de penser que le Christ aurait voulu créer des commissions ! Nous devons redécouvrir une vérité catholique : dans l’Eglise, tout est personnel, rien ne doit être anonyme. Pourtant, c’est bien derrière des structure anonymes que se cachent aujourd’hui tant d’évêques. Toutes ces commissions, ces sous-commissions, ces groupes et ces bureaux en tous genre… On se plaint que nous manquons de prêtres, et c’est vrai, alors que des milliers d’ecclésiastiques sont préposés à la bureaucratie cléricale. Tous ces documents, ces papiers que personne ne lit et qui n’ont d’ailleurs aucune importance pour l’Eglise vivante… la foi est bien plus simple que tout cela. »

    Mais alors pourquoi, à votre avis, cela s’est-il produit ?
    « Peut-être ont-ils l’impression de pouvoir ainsi affronter la crise, l’impression de faire quelque chose. Nous vivons dans un monde technique, alors on fait confiance à l’ordinateur. L’informatique a fait aujourd’hui son apparition dans nos diocèses et on dresse des tableaux de statistiques avec la fréquence des messes, le nombre de communions distribuées… Autant de choses qui n’ont strictement aucune espèce d’importance : il n’y a que Dieu qui devrait tenir ce genre de comptes parce que pour lui, une seule communion véritable a plus de valeur que dix mille communions superficielles enregistrées par l’ordinateur. »

  2. volpette dit :

    Monsieur Roussel, merci pour vos commentaires toujours passionnants et doculrntés. C’est un repos d’esprit et une tranquillité d.âme que de souscrire à vos propos.

  3. Hervé Soulié dit :

    On attend du Père Thomasset autre chose que de se mettre dans la roue de l’homosexualisme ambiant en ce début du XXIème siècle.