Dans une lettre apostolique, sous forme de Motu proprio, intitulée “Comme une mère aimante“, accessible en italien pour le moment, le pape rappelle que l’Eglise
“aime tous ses fils, mais soigne et protège avec une affection toute particulière les plus faibles et les sans défense”.
Aussi, les évêques qui ont été négligents dans les cas d’abus sexuels (en français : de sévices sexuels) seront démis de leur fonction. Ce Motu Proprio du Pape François publié ce samedi 4 juin renforce l’engagement de l’Église à protéger les mineurs. Sont également concernés les éparques, les supérieurs majeurs des instituts religieux et des sociétés de vie apostolique.
Les cinq articles du texte stipulent qu’en cas d’indices probants, la Congrégation compétente peut engager une enquête qui peut se conclure par un décret de démission, qui sera toujours soumis à l’approbation du Pape.
Le droit canon prévoyait déjà la révocation des évêques pour des motifs graves. Parmi eux figure dorénavant «la négligence des évêques» dans les cas d’agression sexuelle. Car
«le rôle de protection et de soin incombe à toute l’Église, mais c’est au travers de ses pasteurs qu’il doit être exercé».
Ce sont aux évêques de s’assurer que ceux qui sont les plus faibles sont bien protégés. Le texte publié ce samedi complète ainsi le Motu Proprio de Jean-Paul II Sacramentum Sanctitatis Tutela, déjà complété par Benoît XVI.
Un évêque pourra être démis s’il a,
«par négligence, accompli ou omis des actes qui ont provoqué un dommage grave à autrui».
Ce dommage peut être
«physique, moral, spirituel ou patrimonial».
Dans les cas de pédophilie, le simple manque de diligence peut être considéré comme un motif grave.
Le Motu Proprio précise la procédure disciplinaire pouvant déboucher sur la révocation de l’évêque ou lui demandant de démissionner dans un délai de quinze jours. Ne s’agissant pas d’un délit, ce n’est pas la Congrégation pour la doctrine de la foi qui est chargée d’évaluer la négligence, mais les congrégations pour les évêques, pour l’évangélisation des peuples, les Églises orientales et les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Nouveauté instaurée par le texte : la création d’un collège de juristes qui doit assister le Pape avant de prendre une décision finale. Ce collège pourrait être composé de cardinaux et d’évêques.
Cela s’appelle “Vivre l’Évangile dans la Vérité”.
Je suis entièrement en accord avec ce motu proprio,cependant est- on certain que cela ne permette de se débarrasser d’un évêque plaisant peu à ses confrères,au pape et aux hommes politiques?
Il me semble justement qu’à plusieurs reprises l’évêque de Rome,le Pape François, par ses déclarations a commis des dommages d’ordre spirituel et moral.
Dernièrement François a répondu à une religieuse en civil ,qui lui posait la question de l’accès au diaconat pour les femmes, qu’il créerait une commission afin d’y réfléchir.
Lorsqu’il s’est rendu sur l’île de Lesbos ,le successeur de Saint Pierre a offert l’hospitalité à des familles musulmanes au détriment de familles chrétiennes,cela représente un dommage très grave à l’encontre de nos frères chrétiens qui souffrent le martyre au Proche et Moyen Orient ainsi que dans les pays d’Afrique noire et d’Asie.
Georges Bergoglio est il conscient de l’importance de la christianophobie à travers le monde,ou bien serait-il un instrument de cette haine anti-chrétienne?
un évêque n’est pas un préfet
on va en arriver à une situation dangereuse si on s’engage dans cette voie
est-elle d’ailleurs défendable ?
Il ne faudra pas que le combat contre l’immoralité ambiante au sein du clergé catholique se limite à la lutte contre la pédophilie; il faudra l’élargir à tous les actes immoraux qui détruisent la foi des faibles et l’honneur de l’Institution; sinon l’islam sera bientôt la première religion en Europe en général et en France en particulier… Le coup médiatique du prêtre polonais, le 04/10/2015, habillé en clergyman, la veille du synode sur la famille, en déclarant publiquement son homosexualité et en présentant son compagnon, alors qu’il travaillait dans la congrégation en charge de la Foi chrétienne catholique, avait détruit la foi de beaucoup de fidèles chrétiens qui, de près ou de loin, avaient maintenant compris tout ce qui se passe au Vatican du point de vue de la moralité….les actes de pédophilie sur lesquels le pape concentre son combat sont des actes sporadiques généralement très anciens et posés à l’époque où le monde n’était pas encore sur-médiatisé et sur-informé comme il l’est aujourd’hui. De nos jours, aucun prêtre ne peut oser commettre un acte de pédophilie et passer des années et des années sans que cela ne se sache: ça va tout de suite sortir… On est surpris par le silence du pape sur les prêtres et évêques “partisans du mariage pour tous”!!! C’est en cela que devrait consister le vrai combat en matière de moralité: l’homosexualité au sein du clergé catholique n’est plus un secret pour personne; le célibat ecclésiastique n’a plus aucun sens…on a l’impression que le pape fait semblant de le savoir; il n’en parle pas du tout, il évite les questions y afférentes…Et pourtant, il y a actuellement beaucoup de conflits latents entre les prêtres et les évêques à ce sujet…la presse n’en parle pas mais ça ne va pas tarder à sortir…
l’Eglise sans droit canon c’est quoi ?
Vivons l’Évangile dans la vérité: “Seule la vérité nous rendra libres”. Jusqu’à quand on refusera de voir ce qui se passe dans l’Eglise catholique depuis toujours? Il faudra que le pape agisse franchement et une fois pour toutes…Nul ne peut prétendre défendre la morale catholique, l’Évangile, le Christ, les enfants, la foi, sans voir la réalité dans sa totalité: tout le monde sait que les victimes des prêtres pédophiles sont dans la plupart des cas de jeunes garçons; par conséquent, le pape ne peut pas traiter de la pédophilie et se taire sur l’homosexualité… Le rapport entre les deux pratiques est flagrant; toutes les deux pratiques vont à l’encontre de la morale chrétienne catholique…
De la morale. De la loi naturelle. C’est un scandale absolu. Et vous avez raison. C’est contre nature. Mais il ne faut plus le dire laissant ainsi les hommes courir à leur perte en relativisant le péché et donc le repentir et la contrition.
Cher Karr, le pape a invité tous les évêques, ses frères dans l’épiscopat à accueillir les migrants; il a donné l’exemple en accueillant les familles musulmanes: c’est une démarche éducative afin que les islamistes sachent que le christianisme n’a d’inimitié contre personne. S’il avait accueilli seulement les chrétiens, on n’aurait dit la même chose: il n’a accueilli que les membres de sa famille religieuse; bref, les évêques n’ont pas répondu à l’appel du pape…Les évêques hongrois ont dit clairement “non” à l’appel du pape! Voilà qui atteste que tout le monde n’est pas encore ”chrétien”…on est baptisé mais on devient ”chrétien” chaque fois que l’on pose un acte évangélique à l’instar de celui du Pape envers des familles musulmanes: c’est une première!
Encore une mesure prise dans la précipitation.
Les évêques vont passer leur temps à traquer les fautes de leur clergé de peur d’être virés.
Une dénonciation non vérifiable: on fait quoi ?
Deux prêtres sont coupables de fautes dans deux diocèses différents: l’un récidive, l’autre retrouve la fidélité à ses vœux. Que fait-on ? les deux évêques sont également mis en cause, il faut donc les révoquer tous les deux.
Même problème pour l’accès à la communion les divorcés remariés: qui décide ? en vertu de quoi ? combien de prêtres aura t’on le droit de consulter ?
C’est le foutoir.
Soutien total à Monseigneur Barbarin injustement accusé d’avoir couvert des faits prescrits, alors que justement, et Dieu merci, ils sont prescrits. On voit bien l’oeuvre perverse du démon qui agit par le truchement des associations judéo-maçoniques et autres agitateurs usuels.
Leur agenda est bien connu : saper l’autorité de l’Église en mettant en avant quelques faits isolés. Résistons !
Comment fait-on pour révoquer un Évêque qui ne veut que protéger les argents de son archevêché aux détriments du bien commun patrimonial?