Il n’y aurait plus que 9 signataires, et non 13. Les cardinaux Erdö, Piaccenza, Vingt-Trois et Scola affirment ne pas avoir signé la lettre (ou auraient retiré leur signature), mais le malaise est entier. Cet épisode est déjà révélateur de la confusion qui règne au sommet. Ne nous voilons pas la face: il y a bien une profonde division sur fond de controverses procédurales. La lettre aborde ouvertement les problèmes doctrinaux. Comme le dit un observateur, le dommage au synode est fait. Et certains commentaires, parfois insultants des organes de communication du Saint-Siège ou de certains théologiens “bergogliens”, ne font qu’accroître ce malaise, tout en donnant clairement l’impression d’un verrouillage à la fois maladroit et agressif (ce qui est tout aussi révélateur).
Ainsi, le père Spadaro, directeur de la Civiltà Cattolica, bien en vue dans certaines cours, s’est permis des attaques contre les défenseurs de l’enseignement traditionnel, comme le démontre cette caricature. À l’instar du monde profane (cas de certains journalistes), certains esprits deviennent purement militants… La retenue eût été de mise. Mais la vulgarité et la méchanceté sont bien des procédés auxquels le courant “libéral” recourt. Message à tous ceux qui estiment que Riposte catholique en fait trop (ou pas assez !).
Un commentateur s’est permis cette réplique avec la même ironie que l’intéressé aime pratiquer:
Rappelons les signataires, en rapportant les noms du blogue de Sandro Magister:
– Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Italie, théologien, qui a été le premier président de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille ;
– Thomas C. Collins, archevêque de Toronto, Canada ;
– Timothy M. Dolan, archevêque de New-York, États-Unis ;
– Willem J. Eijk, archevêque d’Utrecht, Pays-Bas ;
– Gerhard L. Müller, ancien évêque de Ratisbonne, Allemagne, préfet depuis 2012 de la congrégation pour la doctrine de la foi ;
– Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban, Afrique du Sud, président délégué du synode actuellement en cours, comme il l’avait déjà été de la session précédente, celle du mois d’octobre 2014 ;
– George Pell, archevêque émérite de Sydney, Australie, préfet depuis 2014 du secrétariat pour l’économie, au Vatican ;
– Robert Sarah, ancien archevêque de Conakry, Guinée, préfet depuis 2014 de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sa- Angelo Scola, archevêque de Milan, Italie ;
– Jorge L. Urosa Savino, archevêque de Caracas, Venezuela.
Et prions aussi dans tout ce tumulte. Le mois d’octobre est bien un mois marial !
Je m’étonnais de voir l’islamophile André Vingt-Trois dans les signataires.
Me voilà “rassûré”…
Dans l’Église ce type de réunions devrait ce faire à portes fermées, sans accès de la presse. Pour éviter ainsi de travailler sous influence ou de permette le détournement médiatique, comme fut fait avec la Concile Vatican II.
Quel Pape du XXe siècle a déclaré que l’Eglise n’est pas une démocratie ? À quoi riment ces votes ? s’agirait-il d’un match de foot ?