Une récente étude théologique, publiée sur le site www.chiesa.espressonline.it, aborde différents paragraphes de l’Instrumentum laboris destiné au prochain synode romain sur la famille. Elle a été rédigée par trois prêtres et théologiens: les pères Claude Barthe, Antonio Livi et Alfredo Morselli. Cette étude, pertinente et argumentée, réfute certaines thèses qui figure dans ce document de travail, qui, par ailleurs, n’a aucune valeur magistérielle. Nous nous contenterons de l’analyse du paragraphe 122 de ce texte qui esquisse la possibilité d’une admission à la communion eucharistique pour les divorcés dits remariés, mais ne vivant pas comme frères et soeurs. Pour trois raisons, les auteurs estiment que le paragraphe 122 du document de base du synode n’est pas recevable. Le magistère le plus récent est particulièrement clair sur cette impossibilité objective d’accès à la communion eucharistique. (l’abbé Barthe avait déjà souligné que “le mur est magistériel”). Ce n’est pas une question disciplinaire, mais bien dogmatique.
Il y a des raisons qui conduisent à considérer que le § 122 contient :
A. – Une hypothèse incompatible avec le dogme
B. – Une utilisation inappropriée du Catéchisme de l’Église Catholique, dont sont tirés de manière erronée des arguments visant à étayer une forme d’éthique de la situation.
C. – Un argument qui n’est pas “ad rem”Il y a d’abord l’existence d’un doute volontaire en matière de foi, alors que la doctrine est claire en la matière: les auteurs citent de récents actes du magistère comme l’exhortation famirais consortio, le Catéchisme de l’Eglise catholique et quelques textes de différentes congrégations romaines. Tous ces textes sont clairs: l’admission des divorcés remariés ne vivant pas comme frère et soeur à la communion divine est contraire à la loi divine.
A. – Une hypothèse incompatible avec le dogme, au point qu’elle se présente comme un doute volontaire en matière de foi
“La réflexion a porté sur la possibilité pour les divorcés remariés d’accéder aux sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie”.
Cette réflexion est illicite et elle doit être considérée comme une forme du doute volontaire en matière de foi, sur la base de ce qu’a déclaré solennellement le Concile Vatican I : ”ceux qui ont reçu la foi sous le magistère de l’Église ne peuvent en aucun cas avoir un motif justifié de changer ou de douter de leur propre foi”. En pleine conformité avec toute la Tradition de l’Église, le Catéchisme de l’Église Catholique met également le doute au nombre des péchés contre la foi :
CCC 2088 : “Il y a diverses manières de pécher contre la foi. Le doute volontaire portant sur la foi néglige ou refuse de tenir pour vrai ce que Dieu a révélé et que l’Église propose de croire. […] S’il est délibérément cultivé, le doute peut conduire à l’aveuglement de l’esprit”.
Le fait que l’affirmation “les divorcés remariés civilement qui vivent ensemble ‘more uxorio’ ne peuvent pas accéder à la Communion Eucharistique” fasse partie de ce que l’Église propose de croire comme révélé – et qu’elle ne puisse donc plus être remise en discussion – est prouvé par :
Jean-Paul II, Exhort. apost. “Familiaris consortio”, 22 novembre 1981, § 84 :
“L’Église, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l’Écriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d’y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d’amour entre le Christ et l’Église, telle qu’elle s’exprime et est rendue présente dans l’Eucharistie”.
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Lettre aux Évêques de l’Église Catholique sur l’accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés-remariés, 14 septembre 1994 :
“5. La doctrine et la discipline de l’Église en la matière ont été amplement exposées durant la période postconciliaire dans l’Exhortation apostolique Familiaris consortio. L’Exhortation rappelle, entre autres, aux pasteurs que, par amour de la vérité, ils sont tenus de bien discerner les diverses situations ; elle les exhorte à encourager la participation des divorcés remariés à divers moments de la vie de l’Église. En même temps, elle rappelle la pratique constante et universelle, “fondée sur la Sainte Écriture, de ne pas admettre à la Communion eucharistique les divorcés remariés” (Exhort. apost. Familiaris consortio, n° 84 : AAS 74 (1982) 185), en indiquant les motifs. La structure de l’exhortation et la teneur de ses paroles font comprendre clairement que cette pratique, présentée comme obligatoire, ne peut être changée sur la base des différentes situations.
“6. Le fidèle qui vit habituellement “more uxorio” avec une personne qui n’est pas sa femme légitime ou son mari légitime, ne peut accéder à la communion eucharistique. Si ce fidèle jugeait possible de le faire, les pasteurs et les confesseurs auraient, étant donné la gravité de la matière ainsi que les exigences du bien spirituel de la personne (Cf. 1 Cor 11,27-29) et du bien commun de l’Église, le grave devoir de l’avertir qu’un tel jugement de conscience est en opposition patente avec la doctrine de l’Église (Cf. Code de Droit Canonique, canon 978 § 2). Ils doivent aussi rappeler cette doctrine dans l’enseignement qu’ils donnent à tous les fidèles qui leur sont confiés”.
Conseil pontifical pour les textes législatifs, Déclaration relative à l’admissibilité des divorcés remariés à la sainte communion, 24 juin 2000 :
“Le Code de droit canonique établit que «les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion» (canon 915). Ces dernières années, quelques auteurs ont soutenu, s’appuyant sur divers raisonnements, que ce canon ne concernait pas les divorcés remariés. […]
“Face à ce prétendu contraste entre la discipline du Code de 1983 et les enseignements constants de l’Église en la matière, ce Conseil Pontifical, d’accord avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et avec la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, déclare ce qui suit :
“1. La prohibition que fait ledit canon, par nature, dérive de la loi divine et transcende le contexte des lois ecclésiastiques positives : celles-ci ne peuvent introduire de changements législatifs qui s’opposent à la doctrine de l’Église. Le texte de l’Écriture auquel se réfère sans cesse la tradition ecclésiale est celui de Saint Paul : «C’est pourquoi quiconque mange le pain ou boit le calice du Seigneur indignement, se rend coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun s’examine donc soi-même et mange ensuite de ce pain et boive de ce calice ; car celui qui mange et boit sans reconnaître le corps du Seigneur, mange et boit sa propre condamnation» (1 Cor 11, 27-29. Cf. Concile de Trente, Décret relatif au sacrement de l’Eucharistie : DH 1646-1647, 1661)”.
Le Catéchisme de l’Église Catholique, lui aussi, “réaffirme la pratique constante et universelle, «fondée sur la Sainte Écriture, de ne pas admettre à la Communion eucharistique les divorcés remariés»” et “les enseignements constants de l’Église en la matière” :
CEC 1650 : «Nombreux sont aujourd’hui, dans bien des pays, les catholiques qui ont recours au divorce selon les lois civiles et qui contractent civilement une nouvelle union. L’Église maintient, par fidélité à la parole de Jésus Christ (“Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à l’égard de la première ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère” : Mc 10, 11-12), qu’elle ne peut reconnaître comme valide une nouvelle union, si le premier mariage l’était. Si les divorcés sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation qui contrevient objectivement à la loi de Dieu. Dès lors ils ne peuvent pas accéder à la communion eucharistique, aussi longtemps que persiste cette situation. Pour la même raison ils ne peuvent pas exercer certaines responsabilités ecclésiales. La réconciliation par le sacrement de pénitence ne peut être accordée qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et se sont engagés à vivre dans une continence complète».
Conclusions du § A.
Le § 122 de l’“Instrumentum laboris” admet la possibilité de ce qui, pour un catholique, est tout à fait impossible. L’accès des divorcés remariés à la communion sacramentelle est présenté comme une possibilité légitime, alors que, au contraire, cette possibilité a déjà été définie comme illicite par le magistère antérieur (FC, CdF 1994, CEC, C. Pont. Textes Législatifs) ; elle est présentée comme une possibilité non seulement tout à fait théorique (en raisonnant “per impossibile”) mais réelle, alors que, au contraire, l’unique possibilité réelle pour un catholique en cohérence avec la Vérité révélée est d’affirmer l’impossibilité pour les divorcés remariés d’accéder de manière licite à la communion sacramentelle. La question est présentée comme étant ouverte au point de vue théologique, alors qu’elle est déjà close aux points de vue doctrinal et pastoral (Ibidem) ; elle est présentée comme si l’on partait de rien en ce qui concerne le magistère antérieur, alors que, au contraire, le magistère antérieur s’est prononcé avec tellement d’autorité que les discussions à ce sujet ne sont plus admises (Ibidem).
La conséquence est nette pour les trois auteurs:
Si quelqu’un s’obstinait à vouloir rediscuter ce qui est donné à croire comme révélé par l’Église, en formulant des hypothèses qui sont incompatibles avec le dogme, il inciterait les fidèles à un doute volontaire en matière de foi.
B. – Utilisation inappropriée du Catéchisme de l’Église Catholique, dont sont tirés de manière erronée des arguments visant à étayer une forme d’éthique de la situation“La question doit encore être approfondie, en ayant bien présente à l’esprit la distinction entre la situation objective de péché et les circonstances atténuantes, étant donné que «l’imputabilité et la responsabilité d’une action peuvent être diminuées voire supprimées» par divers «facteurs psychiques ou sociaux» (CEC, 1735)”.
Ces dernières lignes du § 122 de l’“Instrumentum laboris” renvoient au § 1735 du Catéchisme de l’Église Catholique pour étayer “la distinction entre situation objective de péché et circonstances atténuantes”, en vue d’une éventuelle admission des “divorcés remariés” aux sacrements. Que dit, en réalité, le § 1735 du Catéchisme ? Lisons-le dans son intégralité :
“L’imputabilité et la responsabilité d’une action peuvent être diminuées voire supprimées par l’ignorance, l’inadvertance, la violence, la crainte, les habitudes, les affections immodérées et d’autres facteurs psychiques ou sociaux”.
Et maintenant essayons d’expliquer ce texte : imaginons le cas d’une pauvre jeune femme, vivant en Inde ou en Chine, qui est stérilisée parce qu’elle a subi des pressions, ou celui d’une jeune femme d’aujourd’hui, en Italie, qui est incitée à avorter par ses parents et par son fiancé… Dans ces cas-là, l’imputabilité est certainement diminuée ou annulée : non pas directement (simpliciter) à cause des tristes circonstances, mais en raison du caractère imparfait de l’acte : pour donner lieu à un jugement moral, un acte – un acte humain, pour être plus précis – doit avoir été commis librement et consciemment.
Aujourd’hui, même en Italie, en raison de la mauvaise éducation que l’on reçoit dès l’école maternelle, une jeune femme peut très bien ne pas se rendre compte que l’avortement est un homicide : de plus, elle pourrait être psychologiquement fragile et ne pas avoir la force de caractère nécessaire pour résister à tout et à tous. Il est clair que sa responsabilité morale est atténuée.
Prenons un autre cas : celui d’un divorcé, remarié civilement, qui a retrouvé la foi après la mise en place de sa nouvelle vie : supposons qu’il ait été abandonné par son épouse, qu’il se soit remarié en ayant l’idée erronée de constituer une nouvelle famille, et qu’il ne puisse plus retourner auprès de sa première épouse, la seule vraie (peut-être celle-ci vit-elle avec un autre homme et a-t-elle des enfants de lui). Ce frère, bien qu’il prie et participe activement à la vie de sa paroisse, bien qu’il soit apprécié par son curé et par tous les fidèles, bien qu’il soit conscient de son état de péché et qu’il ne s’obstine pas à vouloir le justifier, vit more uxorio avec la femme qu’il a épousée civilement, parce qu’il ne parvient pas à vivre avec elle comme frère et sœur. Dans ce cas-là, la décision de s’unir à la nouvelle épouse est un acte parfaitement libre et conscient, auquel ce qui est indiqué dans le § 1735 du Catéchisme de l’Église Catholique ne peut absolument pas s’appliquer.
En effet le Catéchisme lui-même enseigne, au § 1754 :
“Les circonstances ne peuvent en elles-mêmes modifier la qualité morale des actes eux-mêmes ; elles ne peuvent rendre ni bonne, ni juste une action en elle-même mauvaise”.
Et dans l’encyclique “Veritatis splendor”, Jean-Paul II affirmait, au § 115 :
“En fait, c’est la première fois que le Magistère de l’Église fait un exposé d’une certaine ampleur sur les éléments fondamentaux de cette doctrine et qu’il présente les raisons du discernement pastoral qu’il est nécessaire d’avoir dans des situations pratiques et des conditions culturelles complexes et parfois critiques.
“À la lumière de la Révélation et de l’enseignement constant de l’Église, spécialement de celui du Concile Vatican II, j’ai rappelé brièvement les traits essentiels de la liberté, les valeurs fondamentales liées à la dignité de la personne et à la vérité de ses actes, de manière à ce que l’on puisse reconnaître, dans l’obéissance à la loi morale, une grâce et un signe de notre adoption dans le Fils unique (cf. Ep 1, 4-6). En particulier, la présente encyclique offre des évaluations en ce qui concerne certaines tendances contemporaines de la théologie morale. Je vous en fais part maintenant, obéissant à la parole du Seigneur qui a confié à Pierre la charge d’affermir ses frères (cf. Lc 22, 32), pour éclairer et faciliter notre commun discernement.
“Chacun de nous sait l’importance de la doctrine qui constitue l’essentiel de l’enseignement de la présente encyclique et qui est rappelée aujourd’hui avec l’autorité du Successeur de Pierre. Chacun de nous peut mesurer la gravité de ce qui est en cause, non seulement pour les individus, mais encore pour la société entière, avec la réaffirmation de l’universalité et de l’immutabilité des commandements moraux, et en particulier de ceux qui proscrivent toujours et sans exception les actes intrinsèquement mauvais”.
Conclusions du § B.
Ce que dit saint Jean-Paul II est sans équivoque : avec son autorité de successeur de Pierre, il réaffirme l’universalité et l’immutabilité des commandements moraux, en particulier de ceux qui interdisent en toutes circonstances et sans exception les actes intrinsèquement mauvais. De plus il réfute la séparation artificielle et fausse établie par ceux qui affirment qu’ils laissent sans changements la doctrine immuable, mais qui ensuite veulent concilier l’inconciliable, autrement dit ceux qui se comportent, au point de vue de la pastorale, d’une manière qui n’est pas cohérente avec la doctrine elle-même.
En effet le souverain pontife lui-même n’a pas écrit l’encyclique comme un exercice de spéculation intellectuelle sans lien avec le monde, mais il a voulu proposer les raisons du discernement pastoral nécessaire dans des situations concrètes et culturelles complexes et parfois critiques.
Un divorcé remarié, tel que celui qui a été décrit dans l’exemple que l’on vient de citer (cas qui n’est absolument pas rare), doit certainement être aimé, suivi, accompagné vers sa conversion complète et c’est seulement alors qu’il pourra recevoir la sainte Eucharistie. Cette conversion doit être annoncée comme réellement possible avec l’aide de la grâce, avec la patience et la miséricorde de Dieu, sans contrevenir à une vérité indiscutable de notre foi, selon laquelle on ne peut pas recevoir la sainte Communion si on est en état de péché mortel.
C. – Un argument qui n’est pas “ad rem”
“… cas irréversibles et liés à des obligations morales envers les enfants qui viendraient à subir des souffrances injustes”.
Le fait d’être admis aux Sacrements n’a rien à voir avec les situations irréversibles, dans lesquelles il n’est plus possible de reconstituer le premier et véritable mariage.
Dans ces situations, la principale obligation morale que les divorcés remariés ont envers leurs enfants est de vivre dans la grâce de Dieu, afin de pouvoir mieux les éduquer ; le fait de les admettre ou de ne pas les admettre aux sacrements n’a rien à voir avec leurs obligations envers leurs enfants. À moins que l’on ne veuille nier que, au contraire, l’Église “avec une ferme confiance croit que même ceux qui se sont éloignés du commandement du Seigneur et qui continuent de vivre dans cet état pourront obtenir de Dieu la grâce de la conversion et du salut, s’ils persévèrent dans la prière, la pénitence et la charité” (Familiaris consortio, 84).
Bref, une étude qui mérite d’être diffusée tant elle est claire et substantielle. Il est en tout cas heureux de constater la qualité des études qui réfutent les thèses forto-kaspériennes, malheureusement tolérées en haut-lieu. Nous avons cependant une certitude: elles n’appartiennent pas à l’enseignement constant de l’Église. Il n’y a aucun doute sur ce point. Et il est difficile d’accréditer le contraire.
Il faut se dépêcher de foutre à la poubelle l’Instrumentum Laboris.
Complément en accord avec les textes bien que dans la situation “divorcée-remariée”.
La miséricorde est, bien sûr, une vertu chrétienne majeure. Le Christ est venu pour “remettre les péchés”. Qui suis-je, moi pécheur, pour juger mon frère qui se fourvoie et qui cherche Dieu? De quel droit rejetterai-je cet homme ou cette femme? De quel droit le mépriserai-je?
Mais
La miséricorde est le pardon d’une faute. Il faut donc qu’il y ait conscience de cette faute, et, désir de ne pas la répéter.
Accepter quelqu’un ce n’est pas déclarer bon ou juste tout ce qu’il fait. Aucun homme ne se réduit à un comportement, une parole, une pensée. Tout homme est capable de voir son égarement et de désirer retrouver le chemin de sa croissance personnelle.
Deux remarques:
a) Il est étrange qu’à aucun moment il n’ait été question de mariage religieux!!
Qu’un marié civil se marie une fois ou deux ou trois, ne regarde pas l’Église.
En revanche qu’un marié religieux se REmarie religieusement, NON! voire qu’un marié religieux se REmarie civilement, également non… encore que.
b) Que doit-il en être d’un NON remarié (ni civilement ni religieusement) mais qui vit more uxorio avec une compagne?? Peut-il communier celui-là? Faut-il déclarer que l’on vit comme frère et sœur…!!!???
Pas bon que tout cela pour faire aimer la religion car un non remarié peut vivre comme un mécréant alors qu’un re-marié peut vivre en bon chrétien.
Et puis, que dit la loi? IL N’Y PAS ADULTÈRE si une séparation ou un divorce a été prononcé(e).
Alors quelle loi devons-nous respecter, la théologale ou la cardinale?
Ben non !
Lorsque l’on ne respecte pas les canons, il faut en assumer les conséquences !
Un mariage religieux est indissoluble ! (jusqu’à ce que mort s’ensuive)
Vivre en concubinage empêche de communier, du moins pour ceux qui ne vont pas aux offices néo-protestants.
Non, un non-marié ne peut pas vivre comme un mécréant, ou avez-vous été cherché ça ? Là aussi il y a des règles, vous ne vous souvenez plus de votre catéchiste ? Où étiez-vous pendant ce temps là ?
Si j’avais su cela, je ne me serai jamais marié à l’Église !
Lors de la préparation au mariage, le prêtre nous a bien parlé de l’indissolubilité du mariage religieux mais absolument pas de cette question de ne pas pouvoir communier en cas de remariage civil.
En effet, selon ce qui est écrit plus haut, un homme marié à l’Église et trompé et abandonné par sa femme légitime, ne peut en aucun cas avoir accès au sacrement de pénitence et à la communion s’il se remarie et persiste à continuer à vivre avec sa nouvelle épouse. Corrigez moi si ce que je dis n’est pas exact.
Et cela même s’il n’a pas eu d’enfants avec son épouse légitime, ce qui fait qu’il est obligé, s’il souhaite avoir une descendance, de se remarier civilement.
Idem pour une femme trompée et abandonnée par son époux.
La seule solution serait de faire annuler son premier mariage par les autorités catholiques. Corrigez moi si ce que je dis n’est pas exact.
D’autre par, il est fait une comparaison entre l’état des divorcés remariés qui serait en contradiction avec la communion d’amour entre le Christ et l’Église ?????
Désolé mais je ne comprends pas cette phrase, Jésus a interdit de répudier son conjoint, mais quand on est abandonné par son conjoint, il ne s’agit pas d’une répudiation. Pourquoi dans ce cas interdire au conjoint abandonnée de fonder une nouvelle famille ? Quel est le rapport entre l’amour des époux l’un pour l’autre et l’amour de Jésus pour l’Église ? Ce ne sont pas des choses de même nature, il n’est donc pas logique de les comparer l’une avec l’autre….
Dans ce texte, il est aussi fait mention du doute présenté comme un péché. “le Catéchisme de l’Église catholique met le doute au nombre des péché contre la foi”.
En quoi le doute peut il constituer un péché ? Personne ne peut s’empêcher de douter, le doute fait partie de la vie, il est impossible de vivre sans douter, cela veut dire alors que quoi qu’on fasse on est toujours dans le péché…..
Triste perspective !
@dj
« Si j’avais su cela, je ne me serai jamais marié à l’Église ! »
Pourquoi, pour pouvoir vous ménager une bonne petite porte de sortie confortable en cas de grabuge ? Un peu tristounet tout ça.
« Lors de la préparation au mariage, le prêtre nous a bien parlé de l’indissolubilité du mariage religieux mais absolument pas de cette question de ne pas pouvoir communier en cas de remariage civil. »
Il ne vous en a pas parlé car cela allait de soi. Si le mariage est indissoluble, toute nouvelle union est un péché par définition, qui empêche l’accession au saint sacrement.
« En effet, selon ce qui est écrit plus haut, un homme marié à l’Église et trompé et abandonné par sa femme légitime, ne peut en aucun cas avoir accès au sacrement de pénitence et à la communion s’il se remarie et persiste à continuer à vivre avec sa nouvelle épouse. Corrigez moi si ce que je dis n’est pas exact. »
C’est exact.
« Et cela même s’il n’a pas eu d’enfants avec son épouse légitime, ce qui fait qu’il est obligé, s’il souhaite avoir une descendance, de se remarier civilement. »
Son souhait d’avoir une descendance n’annule pas le sacrement qu’il a reçu. S’il se remarie civilement (ou vit en concubinage, ce qui revient à peu près au même), il reste de toute façon marié à sa « première épouse ».
« Idem pour une femme trompée et abandonnée par son époux. »
Oui.
« La seule solution serait de faire annuler son premier mariage par les autorités catholiques. Corrigez moi si ce que je dis n’est pas exact. »
Attention au vocabulaire. On ne fait pas « annuler son mariage », on demande une reconnaissance de nullité. Un mariage n’est pas annulable, mais il est possible que toutes les conditions n’aient pas été réunies pour que le sacrement soit effectivement reçu, auquel cas le mariage n’a alors techniquement pas eu lieu. En cas de séparation rapide et sans descendance, la reconnaissance de nullité s’obtient généralement assez facilement. J’insiste sur le généralement. Lorsque les époux se séparent dans les quelques années qui suivent leur mariage, on peut par exemple présupposer un défaut de consentement.
« Jésus a interdit de répudier son conjoint, mais quand on est abandonné par son conjoint, il ne s’agit pas d’une répudiation. »
Bah… si.
« Pourquoi dans ce cas interdire au conjoint abandonnée de fonder une nouvelle famille ? »
Parce que le mariage qu’elle a contracté avec son conjoint infidèle est indissoluble.
« Quel est le rapport entre l’amour des époux l’un pour l’autre et l’amour de Jésus pour l’Église ? »
C’est un amour qui a vocation à être indissoluble.
« Ce ne sont pas des choses de même nature, il n’est donc pas logique de les comparer l’une avec l’autre…. »
Et pourquoi pas ? Je trouve ça assez beau, personnellement. Quelle richesse dans le mariage ! Quel beau programme ! Et la comparaison a été faite dans les évangiles (Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,21-32).
« En quoi le doute peut il constituer un péché ? Personne ne peut s’empêcher de douter, le doute fait partie de la vie, il est impossible de vivre sans douter, cela veut dire alors que quoi qu’on fasse on est toujours dans le péché….. »
Tout le monde doute un jour, en effet. Mère Theresa a connu de longues périodes de sécheresse dans sa foi. Le doute survient de temps à autre, mais l’attitude à avoir face à ce doute est justement une recherche encore plus approfondie de la Vérité, une lecture plus assidue des textes et un enrichissement de notre foi. Lorsque le doute devient un terreau pour la rancœur, la récrimination et la médisance, c’est là qu’il devient un péché.
« Triste perspective ! »
Meuh non ! Jésus est là !
Il ne s’agit pas de mépriser l’autre, (bien au contraire), nous ne devons pas juger,, mais l’aider à comprendre pour son bien le but de l’ existence et essayer de l’éclairer sur le chemin de la vérité, ce qui est le véritable amour du prochain.
J’avais lu dans les Actes des Apôtres d’une Bible ancienne (années soixante) qui si quelqu’un abandonne son conjoint, la communauté doit tout faire pour le ramener au bercail dans le droit chemin du mariage, mais que si malgré toutes les exhortations, le coupable persiste et signe, “qu’on le laisse aller (ndrl en dehors de l’Eglise) et le conjoint abandonné (innocent) n’a plus d’engagement”. Ce que font les Orthodoxes. Mais je n’ai jamais retrouvé ce passage dans aucune Bible plus récente. Nous cacherait-on quelque chose ?
D’ailleurs, pourquoi certains chrétiens innocents abandonnés depuis des années par un conjoint dont on n’a plus l’adresse et dont on ne sait même plus s’il vit encore, obtiennent-ils de l’Eglise en cas de remariage une “dispense” discrète au cas par cas leur permettant de se confesser et communier tout en continuant la vie commune avec le nouveau conjoint ?
J’ai aussi lu sur Internet qu’un mariage purement civil contracté par deux baptisés chrétiens qui refusent le sacrement de mariage est nul – mais que par contre le mariage civil entre deux non chrétiens est considéré comme valide par l’Eglise catholique – sinon, la majorité des mariages contractés sur Terre serait invalide (sur 7 milliards et 300 millions d’habitants vivant sur notre planète, il n’y a “que” 2,2 milliards de chrétiens dont 1,2 milliard de catholiques – une minorité donc).
Supposons une femme mariée abandonnée avec un enfant par son mari. Celui-ci a commis un très grave pécher. Si sa femme se remarie, il ne peut plus se repentir et revenir au foyer, le remariage de l’épouse le condamne. Ils sont tous les deux liés dans le respect du mariage pour sauver leur âme. Ceci oblige les fiancés a réfléchir avant le mariage
Réflexion très judicieuse !
Et si pour l’Eucharistie, l’Église laissait le Seigneur agir
Celui ci a dit
Tout ce que me donnera le Père viendra à moi et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors ( in Jean 6 )
Si le divorcé remarié prend le corps du Christ c’est alors une affaire personnelle entre le Seigneur et ce fidèle laissons faire Notre Maître
La présence mystérieuse du Christ agira dans l’esprit du divorcé remarié et celui ci trouvera peut être la solution pour que son grand écart se réduise car il se dira ” je vais vers celui que j’aime et pourtant je sais que celui que j’aime ne veut pas que les mariages se cassent ”
Alors trouvera t il la solution ?
Donne moi à boire dit le Seigneur à la Samaritaine qui vivait avec un homme qui n’était pas son mari !
Et si la femme en retour demandait ” donne moi ton corps ! ”
La grande difficulté de l’Église est qu’elle lié les deux sacrements le mariage et l’eucharistie !
Mais pour ne pas mourir il faut manger le corps du Seigneur ! !!
Alors refuser la communion n’est ce pas les faire mourir ?
Jean Christophe
@Achille,
Merci de m’avoir répondu.
>
La porte de sortie: oui c’est exactement cela, toujours prévoir une porte de sortie dans tous les types de contrats, c’est la base de la réussite et grâce à cela, on évite le grabuge comme vous dites.
Le mariage indissoluble cela m’avait bien été annoncé et heureusement…, ce qui ne m’avait pas été dit c’est le sort réservé par l’Église catholique au conjoint victime d’un abandon, c’est cela qui me pose problème.
>
J’ai compris la nuance de la “reconnaissance de nullité
>
Vous écrivez: “Bah si” au sujet de la répudiation, cela veut donc dire que la personne abandonnée par son conjoint et donc victime d’une répudiation, si cette personne se remarie à son tour, elle pratique elle aussi une répudiation envers son conjoint qui l’a abandonnée.
Désolé mais je ne suis pas d’accord avec ça, c’est une injustice ! Et Jésus n’est pas injuste…..
Après on s’étonne de l’arrivée du Protestantisme, je ne sais pas si j’emploie le bon terme, mais ce “dogme” repose-t-il sur des paroles certaines de Jésus. Jésus a interdit de répudier son conjoint, mais il n’a jamais clairement interdit au conjoint victime de la répudiation de ne pas se remarier civilement. D’ailleurs le mariage civil existait-il du temps de Jésus ?
>
@Gilberte
Oh la, la mais c’est terrible ce que vous dites ! Vous transformez la victime en bourreau !!!!!
Le remariage de la femme abandonnée condamne son mari de façon définitive car cela lui enlève la possibilité de revenir et donc de réparer son péché….
Je n’avais pas penser à cela, mais n’était ce pas au mari de bien réfléchir avant de partir.
>
@Françoise:
Ce que font les Orthodoxes est plein de bon sens, bravo à eux !
@dj
« La porte de sortie: oui c’est exactement cela, toujours prévoir une porte de sortie dans tous les types de contrats, c’est la base de la réussite et grâce à cela, on évite le grabuge comme vous dites. »
Si vous considérez le mariage comme un bête et sordide « contrat », alors vous êtes malheureusement fort loin d’avoir saisi la réalité et la beauté du mariage catholique. Votre réflexion me fait penser à ces gens qui couchent avant le mariage. « Une femme, c’est comme une voiture, faut bien l’essayer avant de l’acheter !! » affirment-ils avant le sourire en coin. Ces attitudes sont d’un cynisme… fort peu chrétien.
« ce qui ne m’avait pas été dit c’est le sort réservé par l’Église catholique au conjoint victime d’un abandon, c’est cela qui me pose problème. »
Cela a beau poser problème à certains, on ne transige pas avec la Vérité. Je vous avais mis en lien sous d’autres articles les témoignages de personnes concernées par le sujet. Elles ont trouvé dans le message de l’Eglise un chemin de bonheur et de réconfort. On peut maintenant y ajouter celui de Béatrice Bourges.
« Vous écrivez: « Bah si » au sujet de la répudiation, cela veut donc dire que la personne abandonnée par son conjoint et donc victime d’une répudiation, si cette personne se remarie à son tour, elle pratique elle aussi une répudiation envers son conjoint qui l’a abandonnée. »
Disons qu’elle foule elle aussi du pied le sacrement reçu. Le fait qu’elle l’ait fait après son mari infidèle ne rend pas la faute moins grave. Disons qu’elle appelle à plus de sympathie de la part du public, forcément, cependant l’entorse faite au sacrement reçu est la même.
« Désolé mais je ne suis pas d’accord avec ça, c’est une injustice ! »
Mais c’est injuste. Profondément injuste. Être abandonné par son conjoint est violent, douloureux, abject et injuste. L’injustice ne donne pour autant aucun passe-droit, car la Vérité n’est pas soluble dans l’épreuve. La Vérité est donnée au monde pour son salut, elle ne peut être galvaudée. Certains grands saints ont été victimes des pires injustices du monde. Ils n’ont pas flanché, ils n’ont pas cédé à la facilité. Ils ont tenu bon et c’est en partie pour cela qu’ils ont été reconnus saints.
« Et Jésus n’est pas injuste….. »
Exact. C’est pourquoi il rappelle le conjoint qui fout le camp à ses devoirs.
« Après on s’étonne de l’arrivée du Protestantisme »
Le Protestantisme (sous toutes ses formes), provient en grande partie de la tendance très humaine à vouloir adapter les principes religieux à son petit confort personnel et à ne plus s’emme*der à faire trop d’efforts. C’est une idée bien alléchante en effet, mais fourvoyée.
« , je ne sais pas si j’emploie le bon terme, mais ce « dogme » repose-t-il sur des paroles certaines de Jésus. »
Tout est dans les évangiles régulièrement évoquées.
« Jésus a interdit de répudier son conjoint, mais il n’a jamais clairement interdit au conjoint victime de la répudiation de ne pas se remarier civilement. »
Parce que cela va de soi. Et si voulez l’entendre de façon encore plus claire :
Paul (1 Co 7, 10 : « au cas où elle s’en séparerait, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari »)
« D’ailleurs le mariage civil existait-il du temps de Jésus ? »
Sans doute pas, mais peu importe, vu que le mariage civil n’est pas un sacrement et n’a aucune valeur religieuse. Quand on n’est marié « que » civilement, au nom pas marié devant Dieu. Les gens mariés à l’Eglise qui se séparent et reforment des unions, civilement ou non, sont de toute façon en état d’adultère public.
« Oh la, la mais c’est terrible ce que vous dites ! Vous transformez la victime en bourreau !!!!! »
C’est au contraire très bien vu. Le pécheur s’est repenti, mais ne peut plus revenir réparer sa faute et son mariage.
« Je n’avais pas penser à cela, mais n’était ce pas au mari de bien réfléchir avant de partir. »
En effet. Mais quelle formidable espérance chez l’époux/se qui attend que l’autre revienne ! Et lorsqu’il revient, quelle joie (même s’il y aura évidemment du travail à faire pour reconstruire tout ce qui a été abîmé). Je connais plus d’un couple dans cette situation. Et que les choses se terminent de la sorte est tout ce que nous pouvons espérer et porter dans nos prières, vous ne pensez pas ?
« Ce que font les Orthodoxes est plein de bon sens, bravo à eux ! »
Attention, ça reste à confirmer. Et quand bien même, ça ne leur donne pas raison.
@Achille:
J’ai lu attentivement Paul Cor 7: 10 et 11
Ce qui est dit par Paul est clair, mais c’est Paul qui le dit, pas Jésus….
Comment être sûr qu’il faut suivre à la lettre ce que dit Paul ?
Car j’ai relevé aussi cela dans ce que dit Paul:
“La femme n’a pas puissance sur son propre corps, mais le mari; pareillement le mari n’a pas puissance sur son propre corps, mais la femme.”
Cela revient à dire qu’un homme marié peut avoir des rapports sexuels avec sa femme sans l’accord de celle ci. Pas très charitable cela !
Et aussi cela au sujet de l’attitude des pères envers leur fille, j’ai trois filles, je ne me vois pas du tout appliquer ce que dit Paul !!!!!!!!! :-))
36 “Si quelqu’un juge qu’il exposerait sa fille au déshonneur, si elle passait la fleur de l’âge, et qu’il est de son devoir de la marier, qu’il fasse comme il veut, il ne pèche point; qu’elle se marie.”
37 “Mais celui qui, sans y être forcé, étant maître de faire ce qu’il veut, a mis dans son coeur une ferme résolution, et à décidé de garder sa fille vierge, celui-là fait bien.”
38 “Ainsi celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux.”
Impossible donc d’appliquer à la lettre ce qui est dit par Paul…..
Nous ne sommes plus au temps de Jésus, la situation est différente, des adaptations sont donc inéluctables.
@dj
« Ce qui est dit par Paul est clair, mais c’est Paul qui le dit, pas Jésus…. »
Euuuuh, et Saint Paul c’est qui pour vous, Jo le Clodo ? Saint Paul était un disciple du Christ, envoyé par le Christ pour évangéliser les nations. Ses épîtres font partie du nouveau testament. Si ce qu’il dit était faux, on ne l’aurait pas retenu.
« Cela revient à dire qu’un homme marié peut avoir des rapports sexuels avec sa femme sans l’accord de celle ci. Pas très charitable cela ! »
Attention aux interprétations farfelues. Voilà l’explication, tirée de cette bonne vieille Bible de Jérusalem : « Tout usage égoïste du mariage est exclu, c’est le don de soi qui est exigé. En Ep 5 25, c’est l’exemple du Christ dans son sacrifice qui est proposé aux époux. »
« Et aussi cela au sujet de l’attitude des pères envers leur fille, j’ai trois filles, je ne me vois pas du tout appliquer ce que dit Paul !!!!!!!!! :-)) »
Bible de Jérusalem : « Il s’agit sans doute, non pas de jeunes filles qui mettaient leur virginité sous la protection d’un homme de confiance avec lequel elles vivaient dans une intimité périlleuse, mais de fiancés. Après avoir parlé des époux, des vierges, et avant d’envisager le cas des veuves, Paul traite de ceux qui étaient fiancés au moment de leur conversion, état auquel ne peut évidemment pas s’appliquer le principe trois fois répété (vv. 17, 20, 24) : « Que chacun reste dans l’état où l’a trouvé l’appel de Dieu. » La solution de Paul est conforme à ce qui est dit aux vv. 8-9. »
« Impossible donc d’appliquer à la lettre ce qui est dit par Paul….. »
En étudiant les choses et le contexte un peu plus en profondeur, si.
« Nous ne sommes plus au temps de Jésus, la situation est différente, des adaptations sont donc inéluctables. »
Et la Bible à la poubelle ! Beaucoup trop old fashion !
Bonjour
Je constate que vous n’avez pas publié ma réponse à Achille, Françoise et Gilberte.
Pour Achille et Françoise, je peux le comprendre, mais je le regrette pour Gilberte car dans son argumentation, elle transforme la victime en coupable, ce qui me semble incompatible avec ce que nous a enseigné Jésus. Facile pour vous d’esquiver le débat mais ne pas parler d’un problème ne supprime pas son existence.
Vous en faites pas, ça finit toujours par être publié, faut juste attendre un peu. Faut bien qu’ils bossent et fassent leurs courses, les modo ! ;)
Merci !
On ne peut pas vivre sans amour, mais on peut vivre sans relation sexuelle, sans “génito-sexualité” comme écrivait un homosexuel.
On peut vivre aussi sans enfant, la maternité physique et la paternité physique ne sont pas les seules voies de créativité, ni le seul moyen de donner et de se donner.
Nous sommes véritablement intoxiqués, conditionnés, à coup de propagande et de lavage de cerveau insidieux par “l’obligation” d’une pratique génitale pour être dit “normal”.
Détrompez-vous, une nouvelle “tendance” sexuelle commence à voir le jour, avec ses codes, sa communauté, etc. : l’asexualité. Certains de ses membres la voient comme une “orientation sexuelle” et militent pour sa reconnaissance, au même titre que l’homosexualité et consorts. Seulement elle n’a rien à voir avec l’abstinence au sens chrétien du terme. Elle est décrite comme un dysfonctionnement par les observateurs les plus sceptiques, et comme une disposition de naissance par ses adeptes. Une nouvelle mode, peut-être pas aussi saine qu’elle en a l’air.