Dans son homélie prononcée à Rome le 15 septembre, lors de l’ordination sacerdotale de Michael Sulzenbacher – de la congrégation des Serviteurs de Jésus et Marie (Servi Jesus et Mariæ) créée en Allemagne et reconnue de droit pontifical en 1994 –, le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a abordé des sujets actuellement débattus et, pour tout dire, des sujets… qui fâchent !
La crise que nous traversons est une « crise profonde de crédibilité causée par des hommes » a affirmé le cardinal. Il voit dans cette crise un danger potentiel de division – il utilise le mot allemand Spaltung qui peut aussi signifier scission –, similaire « à la division de la chrétienté au XVe siècle ou à la sécularisation de la vie spirituelle à la suite des Lumières et de la Révolution française » […] « Ce n’est pas le cléricalisme, quoi que cela puisse signifier, mais plutôt de s’être détourné de la vérité et la licence morale qui sont les racines du mal […] La corruption de la doctrine entraîne toujours la corruption de la morale et s’y manifeste […] Le grave péché contre la sainteté de l’Église, sans en manifester le moindre remord, est la conséquence de la relativisation de la fondation dogmatique de l’Église. C’est la vraie raison d bouleversement et de la déception de millions de fidèles catholiques ». Citant le Père Hubert Jedin (1900-1980), historien des religions, le cardinal Müller tire de son ouvrage Le Concile de Trente cette citation : « Le mot réforme cachait l’hérésie et le schisme qui en résulta » (T. I, p. 151 de l’édition originale en allemand). Puis il poursuit : « Tout comme alors, on parle aussi aujourd’hui de réforme », une « formule de propagande » abondamment reprise dans les médias : « réforme de la curie et réforme de l’Église toute entière […] La vraie réforme ce n’est pas la sécularisation de l’Église mais la sanctification de l’homme pour Dieu ».
Abordant, indirectement, les changements pastoraux voulus par le pape François, le cardinal Müller estime que « c’est une hérésie de penser qu’on puisse préserver l’enseignement de l’Église tout en inventant une nouvelle approche pastorale pour les faiblesses de l’homme, qui édulcorerait la vérité de la Parole de Dieu et la morale chrétienne ». Il s’agit là, pour le cardinal, d’une « nouvelle hérésie christologique » qui consiste à « opposer l’un à l’autre, le Jésus “Maître de la vérité divine” et le Jésus “bon pasteur” ».
On trouvera l’intégralité de l’homélie en allemand ici sur Kath.net et une synthèse en anglais là sur LifeSiteNews.
Toute erreur en acte a comme racine une erreur spirituelle. nous Chrétiens devons nous demander quelle est notre Foi.
Où en est la crainte de Dieu ?
Le Fils est il à la place du Père ? Le Fils a t il créé le ciel et la terre ?
A qui s’adresse le prêtre dans la prière liturgique ?
Mettons de l’ordre dans nos têtes, alors la parole du Seigneur se fera claire.
Si nous disons parole du Seigneur à la suite de la lecture d’une lettre de Paul, alors il nous faut obéir à la parole du Seigneur, alors Mesdames silence dans les Assemblées !
Excellent ! Le cardinal verrouille le débat ; si l’on souhaite faire de l’église catholique une secte dont le seul objectif est la promotion d’une morale sociale mondaine , c’est ainsi qu’il faut faire .
Avec des cardinaux comme Mgr Mûller , l’Eglise n’a plus besoin d’ennemis , ils sont à l’intérieur .
Le cardinal Muller, ayant été débarqué par le Pape François, est plein de rancœurs bien sûr!!! Il prêche pour lui uniquement!!! Oui, les ennemis sont à l’intérieur, et ce dès l’origine de l’Eglise!
Mais il semblerait que le Seigneur fasse un peu de ménage en ce moment, au grand désespoir de ceux qui se pensaient intouchables et protégés (au Nom du Seigneur!!).
Oui, à bas le cléricalisme et merci au Pape François!!
Vous êtes malheureusement complètement à côté de la plaque. Le cléricalisme n’a que peu de choses à voir avec le scandale actuel. Le Cardinal Muller est un homme réfléchi qui n’a jamais ouvertement critiqué le Pape, et Dieu sait s’il avait matière pour le faire.
Vous verrez que le Pape ne pourra pas “faire le ménage” (pour autant qu’il veuille le faire) de tous les homosexuels qui infestent l’Eglise jusque très haut dans la hiérarchie.
Le Cardinal Mac Carrick en d’autres temps aurait été réduit à l’état laïc et confié à la Justice séculière (à l’époque, c’était la peine capitale pour les homos). Il vit actuellement une retraite paisible (laquelle d’ailleurs lui est toujours versée) dans des appartements qui lui ont été spécialement aménagés par le Cdl Wuerl, son successeur. Il peut continuer à dire la messe en privé. Il doit simplement s’abstenir de se présenter dans des cérémonies ou des manifestations officielle catholiques. Dur, dur pour lui, n’est-ce pas ?
L’Eglise a aussi des ennemis, innombrables, à l’extérieur.
Exemple : Gershom Leibowicz.
@Hervé Soulié
Ne jetez pas en pâture le nom d’une personne sans doute inconnue de la plupart des lecteurs. Donnez plutôt des explications ou des justifications : ce sera plus utile pour tout le monde.
A Hervé Soulié .
Le cléricalisme (pouvoir excessif et sans partage attribué aux seuls clercs) a pu se développer dans le contexte de la Contre réforme et de la crise moderniste parce que l’église a oublié une partie de sa Tradition relative au sensus communis fidelium . Le fait de conditionner la validité d’un texte du magistère à sa réception par le peuple fidèle est un antidote très efficace à l’excès de pouvoir inhérent à tout système qui privilégie un de ses pôles au détriment des autres . La gouvernance correcte de l’église implique un équilibre entre le rôle du magistère (qui assure l’unité) le rôle des théologiens (qui pensent et objectivent les vérités de la foi) et celui des fidèles (qui font le lien avec le monde) ; Saint Paulin de Nole le prescrivait déjà à ses prêtres en leur demandant de prendre en compte la manière dont ceux ci recevaient les directives et préconisations du magistère car “l’Esprit de Dieu parle aussi à travers eux ” disait il .
Dans le combat contre le protestantisme , l’église catholique s’est raidie et a oublié une partie de sa Tradition pour mieux se différencier des protestants . Elle a donné trop d’importance au sacerdoce ministériel par rapport au sacerdoce commun et n’a plus été en mesure de discerner , ni de lutter contre les dérives de certains de ses clercs . En matière de pédophilie des clercs , il lui faut maintenant assumer les conséquences d’une vision du prêtre trop idéalisée . Oui le cléricalisme explique en partie l’incapacité de l’institution ecclésiale à traiter correctement ce problème en protégeant par principe les prêtres pédophiles au seul motif qu’ayant reçu les ordres sacrés , on ne pouvait pas concevoir qu’ils puissent commettre des crimes . Le cardinal Müller agit dans une logique corporatiste ayant parfaitement compris que la pédophilie des clercs menaçait la forme d’église très cléricale à laquelle ils voué sa vie ; On peut le comprendre sans l’approuver .
Pensez ce que vous voulez de mes arguments , mais je ne suis pas un ennemi de l’église bien au contraire , encore moins extérieur puisque je suis baptisé , catholique pratiquant , engagé dans ma paroisse , et en communion avec le pape et les évêques . Vous confondez être en communion avec obéir “période ac cadaver “
Tout me semble faussé dans votre argumentation :
1/ Le “cléricalisme” est un concept flou (vous en donnez une définition qui vous est propre, mais ce n’est pas la seule) qui sert surtout à “botter en touche” pour éviter de se confronter à la vérité, et à noyer dans le “collectif” des fautes qui sont en réalité personnelles.
2/ Accuser l’Eglise d’avoir donné un rôle excessif aux ministres ordonnés est une critique largement cultivée par les protestantismes depuis cinq siècles mais qui ne résiste pas à une analyse sérieuse.
Sans du tout ignorer l’apport de sainteté de myriades et de myriades de fidèles au cours des siècles, l’Eglise sait bien que dans l’évangélisation, le rôle des religieux, des religieuses et des ministres ordonnés est irremplaçable car eux ont reçu l’enseignement de la foi chrétienne, parfois à un degré très poussé, ce qui n’est pas toujours le cas des fidèles laïcs, même de bonne volonté.
Or comment amener au christianisme des individus et des peuples, si l’on ne connaît pas soi-même parfaitement les fondamentaux de la foi chrétienne catholique ?
Et qui distribuera les sacrements, qui sauvent la vie, sans clergé consacré ?
3/ Le sacerdoce commun des fidèles a un sens théologique réel, lié à la dignité profonde de l’homme, en qui Dieu a mis son image, sa ressemblance, et même son Fils, mais il ne peut cependant se substituer au sacerdoce du clergé consacré à cette fin.
4/ Le rôle du Magistère, pour l’essentiel exprimé par des clercs, n’est pas seulement comme vous dites d'”assurer l’unité”, conception protestante réductrice, mais d’enseigner, avec le charisme de la vérité, la foi en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, unique rédempteur des hommes ainsi que toutes les conséquences qui en découlent dans la vie de chacun.
5/ Enfin, comment ne pas être révolté par l’impudente accusation faite à “la vision trop idéalisée du prêtre”, en d’autres termes à l’Eglise de toujours, d’avoir favorisé la pédophilie actuellement mise en exergue.
Car c’est bien en vérité le relâchement post-conciliaire, dans l’enseignement doctrinal, dans la pastorale, dans les séminaires, qui est la cause de ce que l’on voit tristement mis en exergue aujourd’hui.
Ne nous laissons pas tromper, ce n’est pas la pédophilie qui s’est développée depuis cinquante ans, car elle est rarissime, c’est bien l’homosexualité, dans toutes ses variantes, et celle-là, elle a été et est encore accueillie avec une troublante ambiguïté dans une certaine Eglise, surtout en Occident.
– En d’autres termes l’Eglise de toujours s’opposait à l’admission d’homosexuels aux ordres sacrés, et peu passaient outre (cf. en dernier lieu une instruction romaine de février 1961).
– L’Eglise post-conciliaire l’a largement toléré, avec les conséquences que l’on voit aujourd’hui.
– Le pape Benoît XVI a commencé à réagir (notamment mais pas uniquement, dans une instruction de la congrégation du clergé de 2005).
– Hélas, oui hélas, son successeur fait montre à nouveau d’une étrange connivence avec l’homosexualisme tant dans les nominations auxquelles il procède, que dans les protections qu’il accorde.
Ne cherchons pas ailleurs les causes de la crise d’aujourd’hui.
Merci , éminence. Tout ce que vous dites est frappé au coin du bon sens, et pure vérité. Notre gratitude est grande, pour votre clairvoyance et pour votre courage.
Le témoignage émanant d’une personnalité d’Eglise aussi importante que la vôtre va sûrement peser lourd et utilement dans la suite.
Vous identifiez très clairement la vraie source du mal, et qui n’est pas le cléricalisme. j’ajouterai qu’en prétendant cela, le pape manifeste sa capacité de mentir, et qui plus est, dans cette capacité de mentir, une habileté diabolique.
D’abord le mensonge est là, car Il y a un amalgame. Oui, c’est par cléricalisme que les responsables ecclésiaux ont couvert, pour une partie d’entre eux du moins, les actes de pédophilie, er qu’il couvrent maintenant, et cette fois majoritairement, pour l’instant du moins le mensonge du pape, devenu patent. Mais non, le cléricalisme ne suffit pas à expliquer les actes de pédophilie qui sont, comme le souligne si justement le Cardinal Müller, la manifestation d’un dérèglement moral, qui se traduit dans une une perversité bien précise.
L’habileté est aussi là, car cela permet au pape d’éviter de désigner, ce qu’il se refuse à faire, le mal propre aux actes de pédophilie. Certes, la ficelle est grosse, mais non dénuée d’efficacité, car de fait, il y a quelque chose de vrai dans l’invocation du cléricalisme, dans le sens que nous avons explicité, qui est différent, mais il n’empêche, cela donne une part de la crédibilité apparente à son discours. C’est toute la puissance mensongère des amalgames.
L’habileté est ici diabolique, d’abord parce qu’elle est fondamentalement au service du mal, mais aussi parce qu’elle traduit un cynisme monstrueux. De deux manières.
Premièrement par le mépris de la victime. Penser pouvoir invoquer le cléricalisme pour expliquer le crime odieux des actes pédophiles, c’est en réalité ne pas voir la gravité du crime en cause, et finalement se désintéresser des victimes. Car qui oserait expliquer simplement par le cléricalisme un acte dont il reconnaitrait jusqu’au bout le caractère odieux. Qui oserait par exemple expliquer un assassinat commis de nos jours, par le cléricalisme?
Deuxièmement, par un défi, qui nous nargue, qui se moque de nous, qui est à l’œuvre. Car cela revient à oser dénoncer un cléricalisme qui en fait, comme notre analyse ci-dessus le montre, lui permet de tenir bon dans son mensonge. On pourrait dire qu’il prend des risques. Mais il compte sur la bêtise et la bienveillance de tous ceux qui soutiennent son mensonge patent, en fait sur le cléricalisme…. qu’il ose dénoncer!
Cléricalisme qui sera aussi le nôtre, celui des simples laïcs, tant que nous soutiendrons, si c’est malheureusement encore notre cas, par action ou par omission, le mensonge du pape.
Cette situation doit CESSER. Il faut que les esprits honnêtes et généreux, clercs st laïcs se gardent de la tentation de ce cléricalisme qui, pour le coup est à l’œuvre, celui-là oui, dans le fait de se boucher les yeux sur les mensonges du pape devenus patents.
Le cardinal a raison et tort à la fois. Le cléricalisme n’est pas la cause de la pédophilie: celle-ci est à chercher dans la perversité ou la maladie. Mais un respect excessif envers les prêtres peut nuire au discernement qui doit être exercé sur leurs personnes et leur action.
A jean Rascol
Vous avez raison de souligner qu’il faut distinguer entre deux choses à propos du cléricalisme et de ses conséquences, dont la première est fausse et la seconde est vraie. Vous mettez ainsi le doigt, très justement et très utilement, sur l’essentiel:
.la première, qui est fausse, serait que le cléricalisme soit la cause de la pédophilie. C’est faux car, comme vous le dites bien, c’est dans la “perversité ou la maladie ” qu’il faut chercher cette cause.
.la seconde, qui est vraie, c’est que, comme vous le dites bien également, le cléricalisme, comme “respect excessif envers les prêtres”, “peut nuire au discernement qui doit être exercé sur leurs personnes et leur action.”
La seconde chose peut certes, indirectement et subsidiairement, contribuer à ce que des prêtres, évêques ou cardinaux, se laissent aller plus facilement à leur vice en se sentant moins sous contrôle de leurs pairs ou des fidèles, mais la cause principale réside dans le vice lui-même.
A partir de là, je ne dirais pas comme vous que le Cardinal Müller a à la fois raison et tort. Il n’a que raison. C’est totalement à juste titre qu’il voit, comme vous-même d’ailleurs, dans la perversité et la maladie la cause de la pédophilie. S’il avait évoqué la seconde chose, cela aurait été pour l’écarter comme cause, en tout cas comme cause principale, de la pédophilie, et pour dénoncer l’amalgame commis par ceux qui mêlent les deux choses,sans les distinguer comme vous le faites vous à très juste titre.
C’est justement cet amalgame que commet le pape. A cet égard, je partage totalement l’analyse proposée ci-dessus par Henri. On voit là l’habileté diabolique qui est à l’œuvre dans le mensonge du pape.
Depuis le concile vatican2, il n’y a plus de péchés et l’enfer n’existe plus, ce qui fait l’affaire des conciliaires et du pape bergoglio et tout va de mal en pire.
Pourquoi vous tournez autour du pot: il faut nommer le mal: la cause de la pédophilie c’est l’homosexualité érigée en système du Vatican aux petits diocèses ruraux: il n’y a pas d’amalgame car toutes les victimes ou 3/4 d’entre elles sont des garçons. En France, par exemple, il est interdit par la conférence épiscopale et la nonciature de dénoncer un évêque homosexuel ou un prêtre du même genre. Une note secrète a été envoyée à tous les évêques par le Nonce apostolique. Je vous en parle parce que je suis prêtre victime de cela! L’Eglise est infiltrée par les cardinaux et évêques imposteurs pour la détruire de l’intérieur. Le Synode de février 2019 va déboucher sur un schisme si le pape prétend seulement que c’est la protection des mineurs qui est le thème à débattre, il faudra plutôt dire le ”respect de la Parole de Dieu”: c’est Dieu qui condamne la pédophilie et l’homosexualité: on ne peut pas annoncer le même Dieu aux autres tout en étant homosexuel ou pédophile: c’est un sacrilège!. Si la prêtrise juive avait disparu c’est parce que les prêtres avaient désobéi à la parole de Dieu. Comment un prêtre, sachant qu’il est homosexuel, peut-il continuer à célébrer les sacrements? Les faux baptêmes conférés aux bébés innocents, qui ne leur apportent ni la grâce sanctifiante ni la grâce actuelle: c’est satanique! Bref, le règne de Satan est arrivé à son épanouissement dans l’Eglise catholique romaine, en occurrence au sein du clergé, où certains prêtres n’hésitent pas à désacraliser les confessionnaux où ils vont faire le prosélytisme homosexuel!!! Qui vivra verra l’avenir de la prêtrise catholique. Mais le christianisme survivra même sans prêtre comme il avait commencé.
Ce mot “cléricalisme”, dont peu de gens connaissent la définition exacte, a été exhumé par le pape François pour servir de cache-sexe à la VRAIE cause du scandale qui secoue l’Eglise et qui est très dérangeante pour la politique qu’il mène depuis 5 ans.
Le rapport John Jay sur les abus sexuels dans l’Eglise assène en effet une vérité incontournable, c’est que les victimes d’abus sexuels par des ecclésiastiques sont en TRES forte majorité des garçons (environ 85%) et pour au moins 75% des garçons jeunes ados post pubères. Ce qui signifie deux choses:
1/ Le scandale actuel n’est pas à proprement parler pédophile, bien que les média continuent à le labelliser ainsi avec obstination.
2/ Il est avant tout HOMOSEXUEL, le mot qui tue, le mot que le Pape et ses conseillers du C9 ne veulent surtout pas voir associé avec le mot “scandale”, tellement ils souhaitent voir ce péché normalisé, accepté, intégré dans la religion catholique, bref un mode de vie tout aussi honorable que les rapports physiques entre un homme et une femme comme nous le répète ad nauseam dans ses écrits et ses conférences le père James Matin SJ bombardé par le Pape comme Consultant au Secrétariat de la Communication du Vatican.
Je rappelle que l’homosexualité est “une ABOMINATION aux yeux de Dieu”(Lévitique 18:23 et Lévitique 29:13), un péché qui “appelle la vengeance du Ciel” autant que les blasphèmes ou la fraude d’un patron sur la paye des employés. Saint Paul dans la 1ère Epitre aux Corinthiens nous dit que les meurtriers, les fraudeurs, les fornicateurs, les adultères, etc… et les pédérastes n’auront point part dans le Royaume” (voir aussi: Romains 1 :26-27). Une citation que le Pape aurait du rappeler au lieu de nous sortir son désastreux “qui suis-je pour juger?”
Voilà pourquoi voyant à quel point l’acceptation tacite ou la pratique active de ce vice ont envahi l’Eglise jusque dans les plus hautes sphères (je pense par exemple au secrétaire du Cdl Coccopalmerio pris par la police en flagrante partouze homo à deux pas des appartements du Pape), je ne peux m’empêcher de citer Saint Matthieu (24.15): “Lorsque vous verrez l’ABOMINATION de la désolation dont a parlé le prophète Daniel, établie dans le LIEU SAINT (l’Eglise, le Vatican), que le lecteur fasse attention, alors que ceux qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes, etc.. etc…”
Dieu ne va plus être moqué très longtemps.
Ce que vous affirmez est faux et n’exprime absolument pas la théologie catholique des sacrements.
Je doute fort que vous soyez prêtre catholique.
La validité d’un sacrement reçu ou d’une messe ne dépend absolument pas de l’état de grâce du prêtre qui l’administre.
L’homosexualité passive ou pratiquée d’un prêtre n’enlève ni son caractère sacerdotal ni la validité des rites qu’il célèbre. Nous célébrons le même Saint-Sacrifice de la messe et nous recevons les mêmes sacrements, même si le prêtre vit dans le péché et ses célébrations sont de ce fait des sacrilèges à sa charge.
Les fidèles ne doivent donc pas se soucier de l’existence ou de l’absence de l’état de grâce chez leur prêtre, et ne doivent pas croire qu’ils recevrons plus de grâces s’ils s’adressent à tel ou tel prêtre.
Bien d’accord avec Henri.
Quel culot, quel mépris, quelle insolence, dans ce combat lancé à grands sons de trompe par le pape contre le cléricalisme alors même que c’est grâce au cléricalisme qu’il réussit à se maintenir tout en mentant d’une manière qui devient de plus en plus patente et qui justifierait de manière de plus en plus manifeste son départ.
Critiquer le cléricalisme sur lequel son maintien repose est quand même énorme. Il nous nargue. Il joue au chat et à la souris. Et tous ceux qui tolèrent cela, encore étonnamment nombreux – espérons que cela ne va plus durer trop longtemps maintenant – sont vraiment des benêts, et peut-être bien aussi des masochistes, car il se font humilier par celui qui les prend pour des imbéciles et qui ne craint pas, qui plus est, de le leur dire en les traitant de cléricaux !!!!!
Combien de temps ça va durer encore, cette folie? L’Eglise se ridiculise, c’est intolérable.
Propos sérieux et courageux de Mgr Müller, qui voit clair là où d’autres, même très haut placés, dispersent du brouillard.
Je souscris en particulier pleinement à son jugement sur la cause de la crise actuelle : la cause, ce n’est pas le cléricalisme, notion floue utilisée volontairement pour brouiller les pistes et aussi, je le soupçonne, pour jeter un certain discrédit sur le clergé consacré, qui, à 95 %, est exemplaire et fidèle aux promesses de son sacerdoce.
La responsabilité, elle est d’abord et avant tout celle, personnelle, des pédophiles et des éphébophiles.
La responsabilité, elle vise aussi, dans une moindre mesure, mais dans une mesure quand même, ceux qui laissent imprudemment des homosexuels accéder aux ordres sacrés, et celui qui, au sommet, promeut si facilement des prélats homosexuels ou pro-gay à des postes-clé de l’Eglise.
“L’avancement vers les voeux religieux et l’ordination doit être interdit à ceux qui sont affligés de tendances mauvaises à l’homosexualité ou à la pédérastie, puisque pour eux la vie ordinaire et le ministère sacerdotal pourraient présenter de sérieux dangers”
Cet extrait de l’un des derniers textes importants publiés par le Vatican avant le Concile, les Instructions du Pape Jean XXIII “Religiosorum Institutio” du 2/02/1961, est resté lettre morte dans le sillage euphorique du Concile dont nous goûtons maintenant les fruits amers.
Si ces Instructions avaient été rigoureusement respectées par les responsables des séminaires et leurs évêques, l’Eglise aurait en très grande partie évité ce désastre.
Elles n’ont jamais été abolies et sont plus que jamais d’actualité. Qu’attend le Pape pour les faire appliquer dans les séminaires ?
Peur du lobby LGBT ?
Vous dites “imprudemment”.
Moi je dirais plutôt “volontairement”, “à dessein”. Ils savent TRES bien ce qu’ils font. Et ce n’est pas du tout pour le bien de l’Eglise ni pour la plus grande gloire de Dieu.
Totalement d’accord avec vous, Julien et Henri. Le pape nous défie et se moque de nous avec son soi-disant combat contre le cléricalisme, alors que c’est justement grâce au cléricalisme qu’il peut se maintenir comme pape tout en accumulant les mensonges, et les incohérences, et les folies, et que de plus en plus d’observateurs finissent par c’en rendre compte. Il se moque de nous.
Je dirais la même chose à propos d’un autre propos insolent tenu par le pape. Celui où il a dit dans l’avion aux journalistes qui lui faisaient part de leur perplexité à la suite de la lettre de Mgr Vigano. Il a dit , en substance, qu’il ne répondrait pas aux accusations de Mgr Vigano, qu’il invitait plutôt les journalistes à faire leur propre enquête, dans le cadre de leur travail de journalistes, sur la véracité ou non des accusations, et que CE TRAVAIL LEUR FERAIT D’AILLEURS BEAUCOUP DE BIEN!
On croirait entendre une mère qui donne quelque chose à faire à son enfant en guise de punition et qui agrémente son injonction d’un : “et ça te fera beaucoup de bien. Qu’est-ce que cette propension du pape prendre tous les autres que lui et ses sbires, en l’occurrence les journalistes, de gamins qui ne sont propres qu’à se faire réprimander. Quel mépris, quel orgueil, quel manque de jugement!
Mais surtout, que peut-il bien avoir dans la tête en disant cela aux journalistes, alors même qu’il sait très bien (ou alors il a perdu la raison car les faits sont là et parfaitement significatifs) que, sur bon nombre de points en tout cas, les accusations de Mgr Vigano correspondent à la vérité. Cette vérité, les journalistes vont en trouver confirmation en faisant le travail auquel le pape les invite…Alors qu’est-ce que le pape peut avoir en tête, en disant ce qu’il dit? Il veut dire que cela fera beaucoup de bien aux journalistes de constater que le pape ment? Il se moque du monde. Ou alors, c’est de sa part un nouveau mensonge : il voudrait dire que cela leur fera beaucoup de bien car ils pourront constater par eux-mêmes combien on dit de choses fausses sur lui, les dires de Mgr Vigano en offrant le meilleur exemple…Mais justement, ce n’est pas vrai concernant en tout cas Mgr Vigano dont pour une très large part à coup sûr (et cela suffit pour asseoir l’accusation du pape) les accusations sont vraies. Et le pape le sait, donc il ment, sauf s’il a perdu le raison.
Combien de temps va-t-on encore tolérer ce pape? C’est coupable de la part de tous ceux qui le tolèrent, et particulièrement de ceux qui le tolèrent tout en étant haut placés dans le hiérarchie ecclésiale, car en s’unissant, ils auraient le pouvoir de le pousser rapidement à la démission, maintenant que le pot aux roses commence à être bien découvert.
Immense merci à Mgr Vigano et aux quelques-un qui ont le courage de parler. Vite, qu’ils soient suivis de beaucoup d’autres. le temps presse. Chaque jour qui passe fait de nouveaux dégâts. Cf les propos absurdes sur la valeur des passions amoureuses tenus par le pape devant ces pauvres jeunes du diocèse de Grenoble conduits devant lui par leur évêque, pasteur inconscient de les amener ainsi vers le scandale..Cf aussi le rôle accru que le pape vient de donner aux synodes, et cela juste avant celui , calamiteux, qui s’annonce justement pour la jeunesse!.
Honte à tous ceux qui laissent progresser cette machine infernale.
Une phrase savoureuse de l’homélie du Cardinal Müller que ne cite pas Riposte Catholique est la suivante:
“Les vrais dangers qui menacent l’humanité de les nos jours sont les gaz à effet de serre du péché et le réchauffement global de l’athéisme.”
Le cardinal égratigne ainsi gentiment les obsessions profanes du Pape François largement développées dans “Laudato Si” et récemment reprises par le Cardinal Cupich, archevêque de Chicago qui les trouve
beaucoup plus sérieuses que le scandale pédo-homosexuel qui secoue actuellement l’Eglise.