Lettre du pape François à Mgr Pontier
A Son Excellence Monseigneur Georges Pontier
Archevêque de Marseille
Vous m’avez informé de la tenue à Lourdes de l’Assemblée plénière de votre Conférence épiscopale, du 5 au 10 novembre prochain. A cette occasion, je tiens à saluer chaleureusement tous les évêques de France, les assurant de ma prière fraternelle pour le bon déroulement de leurs travaux.
C’est dans la longue tradition missionnaire de l’Église en France que se situent les différentes questions que votre Assemblée se propose de traiter. Ainsi, votre souci d’une formation solide des futurs prêtres doit-il viser à préparer des hommes de foi, profondément attachés au Christ et proches des personnes qui leur sont confiées, n’ayant pas peur d’aller vers les hommes et les femmes qui ne connaissent pas encore Jésus Christ. Dans la contribution spécifique qu’au nom de l’Église vous apportez aux grandes questions de société auxquelles votre pays est confronté, je vous encourage à poursuivre votre engagement au service de l’homme, particulièrement des personnes les plus délaissées, ainsi que le récent rassemblement Diaconia a voulu le montrer. Que ce souci de la personne de la personne humaine soit aussi, en même temps, témoignage fort de la miséricorde de Dieu à l’égard de chacun ! Cela exige que vos communautés diocésaines demeurent en état permanent de conversion au Christ afin de pouvoir accomplir leur mission évangélisatrice de manière crédible.
Je me réjouis de l’ouverture de votre Assemblée à des évêques d’autres pays, manifestant ainsi votre attachement à l’exercice collégial de votre ministère épiscopal, en communion avec l’évêque de Rome, et votre souci de la mission universelle de l’Eglise qui doit aussi être au cœur des préoccupations de tout disciple du Christ.
Vous encourageant cordialement dans votre ministère épiscopal, je confie chacun de vous à l’intercession de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette, et je vous adresse une affectueuse Bénédiction.
Du Vatican, le 24 octobre 2013
Avec des mots tout simples, tout est dit de la vie des disciples du Christ, de la vie en commun avec le Christ et sur ses traces :
Aller vers ceux qui ne le connaissent pas encore
Avec le souci des plus pauvres et des plus délaissés
En mettant au centre la personne humaine
Et comme le disciple reste plus petit que le Maître ; il a pour lui l’exigence de conversion.