Le discours de Mgr Georges Pontier, le nouveau président de la Conférence des évêques de France, prononcé ce matin à l’ouverture de l’Assemblée générale de nos épiscopes à Lourdes, était très attendu. Et l’archevêque de Marseille ne nous a pas déçu. Oh certes, il a épilogué longuement (trop ?) sur l’affaire des Roms, mais il n’a pas omis d’évoquer des sujets d’actualité comme la famille et le mariage, le respect de la vie, avec la perspective d’une loi légalisant l’euthanasie, et l’avortement.
Mais ce que je retiendrai, pour les lecteurs de Perepiscopus, est ce qu’il a dit sur… les évêques (certes en paraphrasant le pape François) :
“A nous, Evêques, il nous recommande d’avoir une vie simple, personnellement et en Eglise, où la pauvreté choisie prenne toute sa place. Il nous invite à la compassion, à la charité, à la miséricorde. Il remet au centre de notre contemplation le visage d’un Dieu qui s’est fait homme pour guérir et sauver, pour relever et embrasser, pour réconforter et panser les plaies diverses de la vie d’ici-bas. Son usage naturel d’images suggestives lui a fait présenter l’Eglise « comme un hôpital de campagne, après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol et un taux de sucre trop haut ! Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons parler de tout le reste. Soigner les blessures, soigner les blessures... » (Interview aux revues culturelles jésuites publiée dans Etudes, oct. 2013, p.14). Nous sommes stimulés pour vivre notre ministère proches de tous en étant quand il le faut en tête du troupeau, parfois derrière ou au milieu, souvent à genoux pour écouter, jamais sans lui ou loin de lui et recevant même de lui le secours de son expérience et de sa collaboration. Et avec lui, nous avons à sortir de nos communautés pour vivre avec audace l’annonce de l’amour de Dieu pour tout homme.”
Il faut noter également l’un des principaux thèmes de cette assemblée : la crise des vocations sacerdotales. Mgr Pontier a déclaré :
“Touchant plus spécifiquement la vie de nos communautés chrétiennes, la formation des futurs prêtres retiendra toute notre attention. Comment ne pas exprimer aux séminaristes toute notre affection et redire notre confiance aux équipes de formateurs ? Comment ne pas adresser un salut paternel aux prêtres de nos diocèses qui, avec nous, portent le souci de l’appel aux vocations et collaborent à la formation des séminaristes lors des divers stages pastoraux ?”
Pour Jean-Marie Guénois, c’est le sujet de la semaine :
“De fait, le dossier majeur de cette réunion est une constante dramatique pour l’avenir de l’Église de France. Il porte sur les «critères de la formation des prêtres» face à une baisse du chiffre des entrées au séminaire, loin d’être enrayée. La France comptait 25 000 prêtres en l’an 2000, ils sont 13 000 aujourd’hui et l’épiscopat travaille sur un schéma à 6 000 prêtres dans dix ans…”
Il reste aux évêques à se mettre à genoux pour prier et comprendre pourquoi les vocations se font si rares au sein de leur troupeau…
Oui, mettons nous à genoux,, prions, jeunons, adorons et faisons confiance car “J’ai déjà vaincu le monde!”
Pour susciter des vocations, l’Eglise ne doit-elle pas redevenir visible, comme elle l’était de toujours jusque dans les années 70. L’expérience de “l’enfouissement” a montré ses dangers et on en a vu les résultats. Beaucoup de jeunes prêtres arborent de nouveau le col romain, et parfois la soutane : ils ne choquent pas, contrairement à la légende, mais ils interpellent. Le témoignage du Père Sanoti-Zorkine à Marseille nous démontre que de nombreux incroyants cherchent un prêtre. De même, l’incontestable renouveau de la liturgie, porté aussi bien par de jeunes prêtres que par de plus âgés, contribue, en restaurant les signes du sacré, à ré-attirer les fidèles. Tous ces gestes ne sont pas très spectaculaires, mais ils sont nombreux et près des gens.
je suis absolument d’accord!
Je n’aime pas l’image de l’hôpital de campagne… Je n’aime pas l’image du pasteur à genoux pour écouter son troupeau… Mais oui, l’Eglise appelle et offre la Rédemption au nom du Christ… Mais oui tout chrétien participe au Sacrifice du Christ pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Oui! Nous devons vivre avec audace et humilité l’annonce de l’amour de Dieu pour tout homme. »
que de belles paroles,mais ce sont des actes qu’il faut, c’est quand que nos évêques instaurent l’adoration (obligatoire) dans les paroisses, c’est quand qu’ils font respecter une liturgie digne de ce nom etc etc et en plus c’est quand qu’ils se mettent eux aussi au motu proprio summorum pontificum, prouvant ainsi leur attachement à l’église multiséculaire. C’est quand qu’ils prennent en compte toutes les réalités ecclésiales? Les vraies communautés (paroissiales) sont chez les tradis (comme ils les appellent) qu’ils le veuillent ou non, venez à la sortie de la messe tridentine chez nous, on reste de longs moments à s’enquérir de la santé des uns et des autres, de leur famille etc alors qu’on est bridé pour réciter le chapelet ensemble ou organiser l’adoration parce que la seule autorisation concédée est la messe du dimanche et surtout pas les jours de grandes fêtes, on sait jamais si on organisait la révolution! Alors Messeigneurs quand le peuple demande exaucez surtout lorsqu’il demande à prier en véritable communauté! C’est vrai que certains ont oublié “qu’il y avait plusieurs demeures dans la maison de mon Père”
La crise de l’Eglise de la foi et des vocations repose sur un double phénomène aux effets pervers
D’un coté nous sommes confrontés à l’emprise médiatique et mentale d’un univers social et intellectuel, nous écartant fondamentalement des vérités divine de l’Eglise. Ainsi donc il ne parait évident que quand on impose l’idée que l’être humain n’est qu’un singe ayant réussi, que la vie et l’humanité ne sont que des produits du hasard, et qu’en plus on contraint tout le monde à croire que Jésus n’est qu’un prédicateur de rue mort sans résurrection, ……alors oui, on ne peut s’étonner que les églises soient vides !
Le monde dans lequel nous baignons n’existe qu’au milieu d’idées tronquées, savamment distillés par la franc maçonnerie
Face à cette influence maléfique de la maçonnerie, le plus grand péché des autorités de l’Eglise est un esprit d’abandon et de démission, de honteuse paresse spirituelle et intellectuelle, sources de défaites infinies!
La solution méthodologique peut et doit nous être inspirée par les vrais prêtres de la tradition qui défendent une doctrine solide remettant toutes les vérités à leur place!
Il faut donc affirmer que sur le plan scientifique, l’origine de la vie et de l’homme sont le fait du hasard et que cette vérité soit prouvée par la science. En réalité les théories évolutionnistes sont extrêmement contradictoires entre elles, et ne peuvent servir à imposer une vérité impérative.
A l’on donc demander à un ingénieur si un ordinateur peut surgir du néant sous le fait du hasard, il vous répondra par la négative, et une réponse identique doit être formulée au sujet des être vivants, toutes catégories confondues et bien sur pour l’homme lui même. Autant dire que nous sommes tous le produit d’une volonté transcendante, et non pas d’un sinistre jeu de casino !
Par ailleurs nos prêtres doivent non pas être les complices passifs et même actifs du modernisme, consistant à ramener l’image de Jésus à un simple agitateur de rue, mort tragiquement sans résurrection. Bien au contraire nos curés doivent protéger et défendre le caractére concret et historique des évangiles et des autres écrits du nouveau testament ( lettres de St Paul et actes des apôtres ) qui tous , unanimement , rendent compte de la divinité et de la résurrection du Christ.
Tous ces prodiges n’auraient pas eu lieu si le christ n’était qu’un illuminé, prêcheur de rue dont l’administration romaine et les juifs, se sont débarrassés de manière cruelle!
Par ailleurs la divinité du Christ et la glorification de son corps, sont démontrés et affirmés par de multiples miracles authentiques s’étant produit tout au long de l’histoire de l’Eglise, et en particulier les miracles eucharistiques ou notre Seigneur s’est fait donner réellement à contempler !
En somme la crise de l’Eglise provient de sa paresse doctrinale , se traduisant par une honteuse démission morale devant un monde forcément mauvais et ennemi de notre Seigneur . En somme Georges Pontier se plaint des ravages d’un incendie, alors que lui et ses semblables style conciliaires des années 60, sont en fait les principaux incendiaires coupables! en raison de leurs multiples erreurs regrettées.
La guérison des” blessures” est devenue l’obsession du pape et des autorités de l’Eglise; Mais dans leur pensée il s’agit évidemment des souffrances matérielles et sociales, car les questions de vraie foi, sont laissées au 3°plan.
La aussi il s’agit encore d’une grave erreur , car à quoi être saint , bien portant, couverts de vices et nanti d’une plantureuse situation matérielle , si on est éloigné de milles lieux de la grâce du bon Dieu et des sacrement de la sainte Eglise, seuls en mesure de nous préserver de la damnation et de nous permettre de conserver le bien précieux de la divine miséricorde?
Combien de saints, sont ils morts seuls, abandonnés, et dans des conditions matérielles abominables, tout en étant heureusement revêtus d’une foi en tous points admirable, leur attirant inévitablement la forte précieuse charité d’un vrai Dieu, présent dans chacun des tabernacles ?
A quoi bon posséder des châteaux en Espagne , des yacht de lux, et des comptes en banque suisse, si les péchés épouvantables et non confessés qui ont permis d’amasser ces biens, vous écarte de la bénédiction d’un vrai Dieu, contraint carrément et à son corps défendant, de vous condamner éternellement, à la fin de votre vie ?
Voilà les vérités graves et essentielles régulièrement rappelées dans de très nombreuses et sages homélies des églises traditionnelles , et hélas absentes de la plupart des discours de nos évêques conciliaires, dont le sieur Pontier est une figure emblématique !
En la personne de Pontier et de ses semblables, nous sommes confrontés à des prélats mondains, non pas pasteurs spirituels mais vrais patrons d’ONG purement humanitaire, qui ont tragiquement abandonné les devoirs essentiellement spirituels de leur vocation primordiale, pour se lancer dans des domaines d’action, pour lesquels ils n’ont pas reçu de mission de la part de notre Seigneur !
Sanctifie tes frères, catéchise correctement les enfants qui te sont confiés, renforcent tes braves fidèles dans leur foi,insiste en permanence sur la nécessité et la gravité des sacrements, et non pas va t’occuper de problèmes sociaux et matériels ,qui reviennent naturellement aux responsables syndicalistes et politiques, au dessus desquels ta vocation spirituelle et sacramentelle , te place vigoureusement !
Voilà quel devrait être le mot d’ordre essentiel des évêques de France, qui ne doivent s’occuper de questions sociales et politiques que dans la mesure ou la société et le pouvoir, entendent imposer des principes essentiellement ennemis des lois de l’Eglise ( avortement , pédérastie, euthanasie ) réclamant de la part des prélats, une réponse sévères et courageuse, allant les exposer à des risques certains et indispensables.
Plutôt que de pleurer inutilement sur les pauvres “rom” qui en fait nous gâchent bien la vie, Pontier et ses acolytes seraient non seulement bien inspirés de restaurer un catéchisme traditionnel digne de ce nom, mais également interpeller violemment Hollande et sa bande de gauchistes débauchés, tentant d’introduire des cours d’éducations sexuelle , destinés à nos enfants de 6 ans !
Si nous étions dirigés par des prélats français, dignes de leur fonction et leurs devoirs, chacun d’entre eux nous enseignerait non seulement l’exceptionnelle importance de la foi catholique, mais également à mépriser et combattre énergiquement tous les principes légaux imposés par ce gouvernement impie et scandaleux !
Nous devrions être normalement confrontés à une situation émouvante et catastrophique ou la presque totalité de nos évêques seraient sévèrement inquiétés par la justice politique de Hollande, et injustement sanctionnés par des tribunaux partiaux et arbitraires, pour justement avoir lutté, au delà de leurs forces, contre l’ignoble machinerie maçonnique, plongeant l’ensemble de notre France dans la boue !
Au lieu de cela, Pontier et ses subordonnés, vivent confortablement , sans courir aucun danger, tels de vrais fonctionnaires d’administration, n’exprimant aucune colère et révolte, même quand le pouvoir en la personne de M Gaz, se permet de nommer un évêque de Metz , sans l’assentiment de Rome.
Voilà pourquoi l’attitude irresponsables et honteusement consensuelle de nos évêques, ne peut que susciter notre entière et profonde désapprobation et condamnation !
Peut être y a t il une trop grande différence de la vie avec la religion entre ce qui est vécu au quotidien par le catho de base et les directives ou souhaits des instances supérieures pour ne pas dire épiscopales… Entre ce que vit et voit le catho de base et les désirs de post soixante huitards qui de rapprochements en modifications mal faites et mal comprises font décrocher celui qui a à vivre dans un temps très difficile la réalité économique . Pourquoi y a t il si peu de familles nombreuses ?? Pourquoi vouloir casser systématiquement “les riches ” alors que l’évangile n’a jamais demandé cela ?? Pourquoi entretenir cette idée que l’argent est mauvais et par conséquence ceux qui en sont pourvus au pire des voleurs au mieux des égoïstes ??? C’est une véritable révolution qui doit être effectuée au sein de l’Eglise pour désinhiber la richesse et transformer la vision des catho dits de” gauche” socialistes voire communistes en comprenant comme l’ont bien compris les protestants que l’argent ne doit pas être le moteur exclusif de la vie mais qu’il est nécessaire pour tous les actes ordinaires et extraordinaires de l’existence : sans argent pas de vie, sans nourriture pas de vie, la jalousie sou tend la haine et débouche sur l’incompréhension ….
Mon précédent commentaire peut être complété par les 2 remarques suivantes :
– dans une société déchristianisée comme la nôtre, le premier devoir du pasteur est d’être au milieu des fidèles et des non-pratiquants qui cherchent, pour la confession, la discussion simple et libre, comme le faisait le curé d’Ars,
– la grande majorité des séminaristes vient de familles pratiquantes. Il faut donc commencer par le commencement : plus les églises sont vides, moins il y a de séminaristes, ce que nous constatons depuis 30 ans.
Je rappelle que les communautés de prêtres qui ont mis au cœur de leur formation la liturgie, une formation théologique solide,une grande exigence de vie, voient le nombre des vocations augmenter de plus en plus. A bon entendeur salut.
Les vocations diminuent et pourquoi Dieu nous fait passer par cette grande épreuve dans notre monde occidental? Est-il possible que nous ayons peur de nous regarder dans le miroir? Est-il possible, du moins partiellement, que cela provienne aussi du concept de nos philosophes et de la connaissance de notre science mécanique? Est-il possible que notre ami Bossuet eût raison de craindre la philosophie des lumières? Est-il possible que nous soyons tellement instruits que nous sommes rendus à divaguer? Est-il possible que nous soyons plus capables de reconnaître la Volonté de Dieu? Est-il possible que ce soit l’ensemble de : « est-il possible? »
On n’invente pas la prêtrise, il faut un modèle désirable. Pourquoi les prêtres n’attirent-ils pas les vocations, les jeunes sont peut-être détournés de l’Eglise et ignorent les prêtres ou voient-ils les prêtres sans attraits? j’ai connu autrefois un jeune passionné par la vie du Père de Foucault, il est entré au séminaire pour être père blanc; le Père de Foucault lui avait communiqué son amour du Christ
Excellente conclusion !
Pour devenir prêtre il faut donner sa vie à Dieu.
Pour donner sa vie à Dieu, il faut avoir rencontrer Jésus-Christ qui est la Voie la Vérité et la Vie.
Comment faire?
Si la famille est détruite (divorce, avortement, remariage, destruction du modèle de père et de mère, théorie du gender);
si de nombreux prêtres ont perdu la foi et n’ont plus la force de défendre les brebis du troupeau;
si nos évêques ne comprennent pas que les réunions, les plans pastoraux, la gestion des moyens qui se réduisent en peau de chagrin n’apporteront rien.
Tout sarment qui n’est pas rattaché au cep ne porte pas de fruit, sans Jésus-Christ l’homme ne peut rien.
Quand Jean -Marie Vianney est arrivé à Ars, ce village était un désert spirituel; il a transformé Ars en centre spirituel national et même international avec plus de 100 000 visiteurs par an.
Que nos évêques aient l’humilité de méditer sur cet exemple, et que l’on ne vienne pas dire que c’était une autre époque. Le Pape émérite Benoit XVI l’a proposé en modèle pour l’année du sacerdoce des prêtres.