Dimanche, Mgr Lagleize, ex-évêque de Valence, a pris possession du siège épiscopal de Metz au cours d’une messe dans la cathédrale, en présence de nombreux fidèles et d’évêques, parmi lesquels son prédécesseur Mgr Pierre Raffin, le nonce Mgr Luigi Ventura, mais aussi les évêques de la région. Manuel Valls, qui n’a pas encore répondu à la question parlementaire portant sur le blocage qu’il a pu opérer dans la nomination de l’évêque de Metz, n’était pas là. Sans doute redoutait-il les questions, lui qui aime à se montrer dialoguant avec les responsables religieux, surtout des autres religions…
Au cours de son homélie, Mgr Lagleize a déclaré :
“Chrétiens nous vivons dans ce monde, avec ses grandeurs et ses faiblesses. Notre mission baptismale se déploie parmi les femmes et les hommes de ce temps. Le passé est passé, l’avenir est à Dieu, nous vivons dans le présent : l’aujourd’hui de Dieu. Saint François de Sales a écrit : « à quoi bon bâtir des châteaux en Espagne quand il nous faut vivre en France ». Frères et soeurs, ensemble, nous portons cette responsabilité d’être les témoins du Christ en ce temps. Ensemble nous sommes associés à la mission du Christ, qui nous envoie pour rayonner l’amour de Dieu le Père, ici et maintenant. Et vous m’aiderez, particulièrement les Conseils diocésains, à faire mienne cette résolution de saint Cyprien de Carthage : « m’étant fait une règle, dès le début de mon épiscopat, de ne rien décider sans votre conseil et sans le suffrage du peuple, d’après mon opinion personnelle. Quand par la grâce de Dieu je serai retourné près de vous, alors, en commun, comme le veut la considération que nous avons les uns pour les autres, nous traiterons de ce qui a été fait ou qui est à faire » Lettre XIV. Ensemble, nous nous stimulons pour tenir dans la mission, puisant nos forces dans la prière nourrie de la Parole de Dieu, dans les sacrements, dans le service des personnes fragilisées de notre société.
[…] Cet appel, toujours d’actualité, nous engage à prendre notre part active en tant que citoyen et baptisé, afin d’agir pour que notre société devienne plus juste, toujours respectueuse de la dignité de chaque personne. Chrétiens, nous n’avons pas à avoir peur de nous engager pour le service du bien commun, pour une juste répartition des biens, pour une politique au service de tous et particulièrement au service de celles et ceux que notre société ignorent ou rejettent.”
Quand on sait que son homologue Peillon veut “tuer le catholicisme’ et désire un “Christ républicain”, je me dis qu’il ne faut rien attendre de ces gens là.
“La République doit avoir sa religion” a-t-il encore répété !
http://www.youtube.com/watch?v=p_BbC2yPVMo
Quant à Valls, il valse à l’envers sans trouver de solutions cruciaux de notre société décadente.
Il serait temps que tout ce monde prenne la porte..
solutions aux problèmes cruciaux de notre société.
“Manuel Valls n’est pas venu à Metz” : c’est lamentable, il ne fait même pas le job, et encore une fois deux poids, deux mesures
Je me permets ici de commenter certaines déclarations de cette intervention publique
1- “un monde de grandeurs et de faiblesses”
Non! le monde est une accumulation de débauches et de fautes morales abominables , blessant tous cruellement le cœur de Dieu. Quant aux grandeurs, nous nous demandons ou Mrg Lagleize veut bien les découvrir, moi je n’en vois presque pas .
2- ” il nous vivre en France et non bâtir des châteaux en Espagne”
Oui je suis d’accord, c’est l’Eglise de France et non d’ailleurs qu’il nous faut réformer ou plutôt sévèrement recadrer! afin de rétablir un catéchisme réellement catholique affirmant la gravité des fins dernières, l’absolue nécessité des sacrements, des homélies fermes et édifiantes, une liturgie si possible tridentine, libérée de toutes vulgarités intolérables ; Voilà le vrai programme indispensable !
3- ” le passé est passé , l’avenir est à Dieu”
Ici je soupçonne cet évêque de vouloir , par allusion, stigmatiser les fidèles de la tradition catholique, attachés de manière émouvante à la messe tridentine et au catéchisme anté conciliaire . Commencer un ministère d’évêque en jetant l’anathème sur une partie de la population des fidèles, et en plus les meilleurs, n’augure vraiment rien de bon pour l’avenir !
Autant dire que cet évêque reprend mot pour mot , les déclarations papales, qui elles mêmes, sont foncièrement préoccupantes pour la pérennité de la tradition et de la messe tridentine
4- “nous traiterons ensemble des affaires”
C’est à dire rétablir la prédication catholique traditionnelle et ses sacrements, condamner publiquement le mariage pédéraste , quitte à prendre des risques courageux mais nécessaire, en s’attirant l’hostilité du gouvernement et de Manuel Gaz! malgré la réalité d’une nomination politique et donc scandaleuse!
5″-nous engager pour une juste répartition des biens et du bien commun”
Par ces quelques mots, nous sommes en présence d’un politicard de parti ou d’un simple syndicaliste, mais non d’un évêque catholique, investi d’une mission divine et surnaturelle, en vu du bien spirituel intime de chacun de ses fidèles.
Si il est bon de rappeler nos devoirs de charité envers le prochain, il faut insister sur le fait que la foi catholique , est une religion dispensant des sacrements, enseignant une morale, en vu de la miséricorde de Dieu envers nous pauvres pécheurs, et de la vie éternelle au paradis!
L’Eglise est une institution divine et non une organisation humanitaire non gouvernementale , comme le secours populaire , le parti de gauche ou la croix rouge!
L’Eglise ne peut avoir pour simple vocation le bien matériel et social de l’homme sur terre , mais la dispensatrice de la véritable vie divine parmi le peuple. A quoi bon est riche et bien portant si la grâce de bon Dieu n’est pas avec nous !
En conclusion, nous devons considérer la nomination autoritaire de Mrg Lagleize comme une défaite cruelle infligée à l’Eglise de Metz et à ses fidèles, car ce dernier se présente désormais, comme un simple figurant sans envergure, à l’image de la plupart de membres de la conférence des évêques de France.
Le nouvel évêque de Metz, dépourvu de toute dimension spirituelle au sens le plus traditionnellement catholique, effectuera son ministère, en plein accord avec les intentions gouvernementale, c’est à dire en qualité de vulgaire valet et larbin, entièrement soumis à la mise en oeuvre des futures législations criminelles, dont notre pays sera prochainement victime.
N’attendons donc pas de voir ce nouvel évêque de Metz, prendre des positions offensives et courageuses , contre ce gouvernement félon , au risque de se voir traîner en justice et enfermé dans une cellule de vulgaire maison d’arrêt.
Entièrement dénué de courage et de capacité de résistance envers ce pouvoir politique composé de débauchés fortunés et gauchistes, Mrg Lagleize en revanche fera probablement preuve d’une dureté et d’une sévérité injuste et révoltante, contre les braves catholiques traditionnels , légitimement attachés aux vrais valeurs de l’Eglise et à sa messe tridentine.
Mrg Lagleize ne doit donc pas être désormais considéré comme un pasteur et père attentif à ses enfants, mais bien plutôt comme un haut fonctionnaire pseudo religieux , dont le comportement partial, s’inspirera non de la vraie foi, mais de considérations politiques , mondaines et sociales, infiniment discutables et critiquables
Enfin l’absence de Manuel Gaz, à la cérémonie d’intronisation , et ceci malgré l’évidence d’une nomination politique et arbitraire, doit être interprétée , comme la volonté arrogante , d’affirmer son mépris personnel envers la population catholique de Metz.
C’est la raison pour laquelle j’affirme que la meilleure protestation que les catholiques de Metz peuvent formuler à cette nomination politique et scandaleuse, sera de voter contre le candidat socialiste, à l’occasion des prochaines municipales.
L’anticléricalisme de Valls est patent.
Petit dialogue :
– Il a bien parlé.
– Qu’est-ce qu’il a dit ?
– Je ne sais pas, mais il a bien parlé…
c’est normal c’est un franc-maçon !
À la veille du 11 novembre on ne peut s’empêcher de penser à Saint Martin de Tours dont ce sera la fête mort en 397, (patron des soldats et des policiers). Retiré près de Poitiers, à l’abbaye de Ligugé qu’il avait fondé, les habitants de Poitiers l’enlèvent et le proclament évêque sans son consentement: ils avaient besoin d’un guide spirituel; il acceptera sa charge comme la volonté de Dieu. Il fonde l’abbaye de Marmoutier 1er base de propagation du christianisme en France. Il savait décider seul et plaçait les biens spirituels avant les biens matériels
J’ai fait une erreur involontaire, Saint Martin fut évêque de Tours et non de Poitiers ; de la Vienne ou d’Indre et Loire, il fut un guide vers Dieu pour les habitants et non pas les habitants guidant l’évêque