Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, Mgr Centène, évêque de Vannes, Mgr Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier et Mgr Le Vert, évêque de Quimper et Léon appellent à la solidarité et au dialogue en Bretagne.
A la fête de la Toussaint, l’Eglise proclame l’Evangile des Béatitudes qui affirme l’espérance dont ont vécu tant de saints anonymes. Difficile de parler de bonheur et d’espérance en Bretagne lorsqu’un grand nombre d’entre nous connaît de graves difficultés et ressent la colère, le désespoir ou la tentation de la violence. Ne cédons pas à cette tentation, même si la crise de l’agro-alimentaire a pris un tour dramatique par son ampleur et par ses conséquences sociales en cascade. Notre pensée va d’abord aux personnes et aux familles durement affectées. La solidarité est urgente ! Nous invitons les communautés catholiques à faire tout leur possible pour mettre en œuvre des actions locales de soutien et de réconfort. Le dialogue entre tous les acteurs est indispensable pour que soient trouvées des solutions justes et respectueuses des personnes et des familles. Le dialogue est aussi incontournable pour élaborer un nouveau modèle économique de notre agro-alimentaire breton avec sa production de qualité, dans un contexte de mondialisation qui exige, de façon urgente, des règles d’équité. Nous encourageons tous ceux qui, dans la concertation, s’engagent dans ce travail d’innovation si précieux puisqu’il s’agit de nourriture. Le Pape François (20 juin 2013 à la FAO) souligne que les aliments ne peuvent être traités comme n’importe quelle autre marchandise : manger à sa faim est un droit pour chaque homme ! L’Eglise est convaincue que la solidarité et le dialogue entre les différents acteurs – aussi bien de l’agriculture que de l’agro-alimentaire ou du pouvoir politique – sont la condition essentielle pour qu’un modèle économique rénové, juste et pérenne voit le jour. Héritière d’une longue tradition de solidarité, d’esprit d’entreprise et de courage, la Bretagne a de nombreux atouts pour assurer son avenir. C’est d’abord dans ses ressources morales qu’elle puisera la force de comprendre la situation actuelle et de trouver une sortie solidaire de cette crise. Le christianisme en Bretagne a transmis une vision équilibrée sur l’homme et son développement intégral. Nous avons reçu la création pour qu’elle nourisse l’humanité. Travailler pour nourrir les hommes est une tâche exaltante qui a toujours mobilisé les bretons. L’heure est venue de poursuivre cette noble mission en inventant ensemble, avec courage et détermination, la voie nouvelle où tout le monde contribuera au bonheur de chacun et de chaque famille. Telle est notre espérance que beaucoup partagent.”
Merci à ces courageux Évêques !
C’est le même discours depuis 50 ans! Personnellement il ne me touche plus. La tâche exaltante des agriculteurs? Il fallait les protéger! La solidarité? Il fallait la diriger en priorité vers les français et ceux qui travaillent! Le dialogue? Faites-moi rire, il n’y a que langue de bois, regardez ce qui est écrit plus haut: rien que du brassage de mots. Nos autorités religieuses n’ont d’yeux que pour les musulmans; qu’ils ne fassent pas semblant de découvrir qu’il y a de très gros problèmes chez les français de France.
Rien à ajouter à ce que dit Hélène. bien dit, dans la vérité.
Ce texte est plein de belles vérités, dites bien poliment. Quelle belle langue de buis!
Agro-alimentaire de qualité, non mais il faut sortir des évêchés, à coup d’engrais chimiques, de pesticides en tout genre etc, je n’appelle pas ça une agriculture de qualité. Des algues vertes en veux-tu en voilà, les exploitants (éthymologie du mot?) agricoles ont grossi, grossi, ont acheté des machines encore plus grosses etc des porcheries encore plus grandes parce qu’on leur a dit” allez-y les gars produisez, on s’occupe de vendre avec la bénédiction du syndicat bolchevik: la FNSEA, (on voit bien comment il agit par chez nous” et aujourd’hui cette agriculture a foncé dans le mur. Ils ont raison de manifester et ils ont tort aussi, il faut qu’ils fassent aussi leur mea culpa, ils auraient pu faire une agriculture de qualité, ils ont préféré engraisser les multinationales: Total, monsanto, etc qui détruisent inexorablement nos terres donc nos paysans etc. Ils ont raison parce que ce gouvernement bolchevik incapable de faire des économies taxe à tour de bras parce que les verts(rouge) croient qu’on peut taxer toujours et toujours. Leur révolte est aussi la notre par rapport à un pouvoir sourd qui écrase tous ceux qui ne pensent pas comme lui. Mais Messeigneurs on eut aimé que vous embrassiez l’épiscopat français quand les gens étaient dans la rue pour manifester contre le mariage des invertis et ne pas attendre que l’orage passe. Si les 90 év^ques de France avaient parlé d’une même voix ils auraient eu un efficacité