L’archevêque de Toulouse va publier début novembre sa 3e lettre pastorale. Il annonce :
“Depuis le début de l’Année de la foi, j’ai encouragé les communautés de notre diocèse à relire l’évangile selon saint Jean, parce que chacune de ses pages est une invitation à l’acte de croire en Jésus pour avoir la vie en son nom. Dans l’élan de cette Année, je propose une lecture du quatrième évangile dans cette perspective.
Mes deux Lettres précédentes étaient nourries de l’enseignement de Vatican II, tant pour annoncer ensemble la Bonne Nouvelle aux pauvres, que pour refléter en Église pour tous les hommes la clarté du visage du Christ.
Nous parlions dans la première des trois C : catéchèse, complémentarité, communication, en nous posant la question de savoir comment aller au-devant des gens (p. 20), ce qui rejoint l’insistance du pape François pour « sortir », aller à la rencontre de ceux qui attendent des raisons de croire, d’espérer et d’aimer.
La deuxième Lettre partait du Christ, « Lumière des peuples » (Lumen gentium), premier mot du Concile auquel font écho ceux qui ouvrent la première Lettre encyclique de notre pape : Lumen fidei (« La lumière de la foi ») ; il s’agissait de « répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église » et pour cela de mieux comprendre et articuler le lien entre les pasteurs et les communautés (complémentarité) dans l’annonce de la foi : « Aller de l’avant et au-devant » (p. 18).
Dans la continuité et l’approfondissement de nos orientations diocésaines (pastorale des étudiants et des jeunes, santé, deuil, communication, pauvreté, complémentarité, pôle de l’initiation chrétienne), dans la prise en compte des mutations profondes de notre société et la prise de conscience de nos moyens, cette troisième Lettre veut nous inviter à poser un acte de foi renouvelé, avec le regard de saint Jean.
Nous sommes ainsi amenés à être attentifs aux signes de Dieu dans le monde actuel, comme ceux qui jalonnent la première partie du quatrième Évangile. En conséquence, il est opportun de revisiter les sept sacrements pour en renouveler la proposition, dans un contexte souvent difficile.
Nous pourrons alors mieux aller à la rencontre de tous ceux qui attendent notre témoignage, au cœur de l’Église-Sacrement, selon l’enseignement de Vatican II.
« Pourquoi instituer un huitième sacrement, disait le pape François dans une homélie à Sainte-Marthe le 25 mai dernier, celui de la douane pastorale ? » À nous de suivre l’élan que le pape François imprime à l’Église, pour mettre en œuvre le lien étroit qui unit la foi, les sacrements et la rencontre, puisque la foi et les sacrements sont en profondeur, grâce au Christ, des rencontres avec Dieu et avec son peuple ; elles sont ouvertes à tous.”