Nommé avant hier, Mgr Jean-Luc Bouilleret écrit à ses nouveaux diocésains :
“A l’heure où ma nomination comme archevêque de Besançon est officielle, je vous adresse mes salutations les plus fraternelles.
A tous les habitants du Doubs et de la Haute-Saône, participants de l’archidiocèse de Besançon, à vous responsables et acteurs de la société civile, économique et sociale, du monde académique, judiciaire et militaire, j’adresse mes plus cordiaux souhaits de coopération. A vous frères et soeurs, chrétiens, avec qui je partage la même foi en Jésus-Christ mort et ressuscité, à vous tous qui croyez en un Dieu unique, de religion juive ou musulmane, à tous les hommes et femmes de bonne volonté, j’adresse également mes salutations chaleureuses. Avec vous tous, catholiques du diocèse de Besançon, je vais cheminer à la suite du Christ pour que nous annoncions l’Évangile et vivions de l’Esprit qui fait toutes choses nouvelles.
Je m’inscris dans la continuité des évêques de Besançon. Je salue et je remercie mon prédécesseur immédiat, Mgr. André LACRAMPE qui a conduit ce diocèse pendant dix années. Il a accompli un beau travail avec vous. Dès l’annonce de ma nomination, il s’est manifesté comme un grand frère dans l’épiscopat. Je souhaite aussi faire mémoire de Mgr. Lucien DALOZ qui a été votre pasteur pendant de longues années.
J’ai été ordonné prêtre pour le diocèse de Saint Claude le 28 juin 1981 et ordonné évêque d’Amiens le 11 mai 2003. Me voici appelé à devenir votre frère et votre évêque. Conscient de mes fragilités et de mes limites, je m’en remets à la grâce de Dieu et à votre miséricorde. La richesse de l’Église catholique se révèle dans la diversité du peuple Dieu au coeur des Églises locales. Je souhaite que nos diverses collaborations soient fructueuses pour participer à l’avènement du Royaume de Dieu. C’est avec son presbyterium et bien des collaborateurs que l’évêque guide son peuple.
Le 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, dont nous célébrons la mémoire, a changé l’Église et le monde. Nous nous approprions davantage l’esprit et la lettre de ce concile sur lequel nous nous appuyons. La vie des hommes et des femmes de notre diocèse de Besançon est chemin de Dieu. Que l’Esprit du Père et du Fils, guide nos pas et que nous travaillions ensemble à l’annonce de l’Évangile, à la célébration du Christ mort et ressuscité et à la diaconie de l’Église pour la vie du monde. Qu’en ce mois d’octobre, Marie, mère de Dieu et de l’Église soit notre soutien et notre réconfort. Dans l’attente de nous rencontrer pour mieux nous connaître, je vous assure de ma prière et de ma communion fraternelle.
Priez pour moi, votre serviteur.”
Je ne sais si Vatican II a changé le monde, mais qu’il ait changé l’Eglise, voilà un point, un seul, avec lequel je suis d’accord avec l’ancien évêque d’Amiens.
Bon courage aux Bisontins pour les messes en plein air, car il fait encore plus froid à Besançon qu’à Amiens…
Dans la continuité, donc le pire est à attendre. Un bon point il n’oublie pas de saluer les musulmans ! Il ne perd pas de temps.
Les prédictions de Marthe Robin sont entrain de se réaliser.
Langue de buis ou d’acacias ?
Les Amiénois fidèles de la messe traditionnelle (dite maintenant rite extra-ordinaire) pourront peut-être enfin suivre la messe A L’INTERIEUR d’une église…