Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, avait démissionné pour raison de santé au printemps dernier. Il est resté administrateur de son diocèse, jusqu’à aujourd’hui. En effet, le pape François vient de nommer son successeur en la personne de Mgr Jean-Luc Bouilleret, qui était évêque d’Amiens. Une promotion donc pour ce dernier, obtenue par le jeu des cooptations épiscopales au sein de l’Eglise qui est en France, et non par la façon dont il a géré son diocèse, aujourd’hui sinistré. Mgr Jean-Luc Bouilleret sera installé archevêque de Besançon le dimanche 17 novembre en la cathédrale Saint-Jean de Besançon.
Né le 28 Octobre 1953 dans le Jura, ordonné prêtre le 28 Juin 1981, nommé évêque le 10 Mars 2003, Mgr Bouilleret est Président de la Commission épiscopale pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale.
Je croyais que François ne voulait plus d’évêque “voyageur”! Allo, Papa Francesco?, l’Eglise, ce n’est pas que l’Amérique latine!!! Il ne faut pas oublier la vieille Europe!
Certains de dire aussi la même chose pour la désignation des évêques argentins! L’on n’est pas forcément plus “gâtés” d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique.
Le problème c’est que nous avons beaucoup d’évêques issus des années 60 et suivantes. Mais la nouvelle génération arrive petit à petit, les paroles du pape sont des bonnes directives pour l’avenir! En attendant serrons les dents et continuons à avancer!
Effectivement ces “Messieurs” se cooptent entre eux et ils donnent finalement l’impression d’être une “armée africaine” où le sergent-chef peut en un seul jour devenir général…
la promotion de Mgr Bouilleret, c’est “bis repetita”de l’ancien évêque de Laval, empêtré alors dans le conflit de Niafles qu’il avait créé, ce qui ne l’a pas empêché de devenir archevêque de Bourges.
Bon, ces “Messieurs” ne brillent pas par leur charisme, et l’Eglise de France en porte le prix : la déchristianisation continue. Et Rome dans ce contexte
, c’est qui , c’est où ?
Une catastrophe ! on finira par regretter son prédécesseur. Rome doit penser que notre diocèse est de toute façon “perdu”, alors autant continuer la destruction……En tout cas la première chose à faire c’est de lui offrir un rasoir
Évêque – préfet = synonyme. Je sais ( ancien des préfectures) que certaines “mutations – promotions” sont en fait de véritables sanctions. Est-ce le cas ?
Il y en a qui confondent tout. Lorsque le Pape François veut lutter contre les “évêques voyageurs”, il veut que les évêques restent dans leur diocèse. C’était plutôt Benoit XVI qui voulait lier à vie l’évêque à son diocèse.
Ceci étant, le principe de la cooptation des évêques est parfaitement catholique, à tel point que l’on parle encore souvent de l’élection d’un évêque. En orient, d’ailleurs, c’est l’usage.
Quant à la façon de gérer son diocèse, un soupçon d’honnêteté intellectuelle tenterait au moins de distinguer ce qui relève de la responsabilité personnelle de l’évêque d’une part, de ce qui ressort de facteurs plus généraux d’autre part. Sinon, ce n’est que de la médisance, voire de la calomnie.
Et, c’est grave, de calomnier un évêque, qui est successeur des apôtres tant par son ordination que par son union au Siège Apostolique.
Il est assez normal qu’un nouveau pape préfère “jouer aux chaises musicales” quand il y a vacance d’un siège épiscopal dans les premiers temps de son règne, surtout s’il s’agit d’un secteur géographique qu’il connaît mal, dont il semble ne pas parler la langue… Il lui serait difficile d’apprécier la qualité de prêtres susceptibles de devenir évêques, mais dont il ne sait rien et alors qu’il n’est même pas certain de la valeur des rapports qu’on lui fait sur leurs mérites.
Le pape Jean-Paul II, après avoir cru pendant quelques années pouvoir faire confiance aux candidatures qu’on lui présentait pour les sièges vacants en France, a constaté que ce n’était pas le cas et, pendant de nombreuses années, il a, lui aussi, “joué aux chaises musicales.” Après quoi, s’étant assuré des sources d’informations valables, il n’a presque plus choisi d’évêques parmi les prêtres issus des séminaires diocésains, mais a préféré des religieux ou des membres de mouvements charismatiques dont il avait apprécié l’orthodoxie.
Benoît XVI, lui, d’une part connaissait fort bien la France et d’autre part avait eu une connaissance étroite, pendant presque tout le règne de Jean-Paul II, des volontés et orientations de celui-ci. Il a continué dans la même voie, à quelques exceptions près, pour lesquelles il a suivi l’avis du haut clergé français âgé. Il faut dire que les rares choix qu’il a ainsi consentis à la vieille garde, ne se sont pas avérés très heureux, comme d’ailleurs celui de Mgr Bouilleret par Jean Paul II.
Le Cardinal Marc Ouellette est préfet de la congrégation des évêques au Vatican,c’est à lui que nous devons nous adresser.
L’Eglise n’avancera pas tant que de tels évêques seront déplacés d’un diocèse à un autre,cet évêque n’a rien donné de bon à Amiens alors que les autorités compétentes en tirent les conclusions qui s’imposent!
La grâce du sacrement n’efface en rien la nature,l’imposition des mains n’est pas un rite magique!
Que les catholiques osent réclamer de véritables et bons pasteurs et que l’on en finisse avec cette mauvaise habitude de déplacer les évêques d’un siège à un autre,l’évêque est uni à son Eglise par un lien sacré!
je connais bien ce diocèse pour y avoir vécu pendant prés de 45 ans….un des plus libéral et progressiste depuis la nomination de Mgr leuliet en 1963 (tiens, tiens), en passant par Mgr Noyer qui en accentua le délabrement et le tristement Mgr Bouilleret que vous mentionnez….grace à ces éminences et leurs acolytes j’y ai perdu ma vocation sacerdotale…une de plus….fort heureusement j’y ai connu de saints prêtres mais le mal était fait comme pour beaucoup d’autres diocèses et candidats au sacerdoce dans notre pays au nom de ce sacro-saint Concile dont ils se gargarisaient en permanence…toutes mes prières pour le diocèse de Besançon…!
Je n’aie pas beaucoup commenté les nominations épiscopales, mais le moins que l’on puisse dire c’est que les dernières ne sont pas réjouissantes.
On avait assisté sous le pontificat de Benoit XVI à une très bonne vague de nominations (Centène, Aillet, Brouwet, Schérer, Le Vert, Le Saux, Batut, Wintzer…) et ensuite à des profils plus modérés mais ouverts et respectueux de toutes les sensibilités (Habert, Dognin…). Il y avait bien eu Fonlupt, mais c’était finalement un cas assez isolé.
Le “cru 2013” marque sans contestation un vrai virage à gauche, dans des diocèses qui ne sont pas forcément teintés de cette sensibilité. Si on passe sur la nomination de Mgr Lagleizes, prélat d’hypercentre, toutes les autres nominations sont mauvaises.
La dernière nomination, en particulier, laisse perplexe. Il est évident que le pape François ne fait pas confiance à ceux qui renseignaient son prédécesseur sur les mérites et attitudes de ceux qui pouvaient être élevés à l’épiscopat. Je ne sais pas s’il fait plus confiance aux vieux évêques qui ont créé ces “esprit du Concile” que le pape Paul VI lui même considérait comme “fumées de Satan”.
Je pense – j’espère – qu’il ne fait en réalité, ignorant tout des réalités de l’Eglise en France, confiance à personne et que, pour cette raison, comme le pape Jean-Paul II quand il s’est rendu compte qu’il était “enfumé” par le vieux clergé de “l’esprit du Concile”, il joue – et jouera – aux chaises musicales tant qu’il n’a pas réussi à s’informer plus exactement, déplaçant les évêques sans en créer de nouveaux.
Ce que je redoute, c’est qu’il se croie bien informé parce qu’il déjeune avec des cardinaux, évêques ou prêtres sans s’apercevoir que, pour n’être pas “institutionnels”, ces contacts l’isolent tout autant de la réalité que l’entourage de Jean-Paul II ou de Benoît XVI est accusé de l’avoir fait;..