Depuis sa dernière lettre pastorale, publiée en 2010, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a visité une grande partie de son diocèse. Il a ainsi visité longuement 35 paroisses. Il a visité chaque paroisse durant 5 jours afin de rencontrer l’ensemble des acteurs de chaque communauté, les responsables, les fidèles, surtout les plus engagés. A l’issue de cette première salve de visites, il vient de publier une nouvelle lettre pastorale intitulée “Convertissez-vous et croyez à l’Evangile“. Il y donne des indications pratiques et propose ses recommandations. C’est une véritable lettre d’un pasteur soucieux du bien des âmes qui lui ont été confiées. Cela ne l’empêche pas d’être ferme, de cette fermeté, à ne pas confondre avec le cléricalisme ou l’autoritarisme, une fermeté qui s’appuie sur la Sainte Ecriture et sur la Tradition, et qui fait souvent défaut chez nos épiscopes. On lit ainsi à la page 67 :
“La liturgie elle-même, qui est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Eglise et qui souligne le primat de Dieu et de l’adoration dans la vie de l’Eglise, doit être soignée dans ce sens. Parfois, on insiste trop sur l’animation et la participation extérieure, au détriment de la participation intérieure : le temps qui précède la messe est souvent bruyant et ne favorise pas le recueillement nécessaire pour accueillir le Seigneur qui vient nous visiter; et pendant la célébration, il y a parfois trop de paroles, de chants, de mouvements, pas assez de silence ou de recueillement pour entrer vraiment dans la contemplation du mystère et laisser l’action de Dieu nous rejoindre et nous transformer en profondeur.”
Et page 68, il rappelle que les absolutions générales sont interdites :
“Mon prédécesseur l’avait rappelé à maintes reprises, accordant même un délai de deux ans, à titre pédagogique, pour mettre fin à l’absolution générale et revenir à la forme ordinaire du sacrement de réconciliation : permanences de confessions et célébrations communautaires avec confession et absolution personnelles, comme cela se pratique dans de très nombreuses paroisses. Le délai a depuis longtemps expiré et certaines paroisses persistent à en faire la proposition aux fidèles qui ont fini par s’y habituer : je ne veux pas mettre en doute la bonne foi de quiconque, mais l’expérience prouve que contrairement au voeu d’en faire un moyen pédagogique pour apprendre à se confesser et redécouvrir le sens du péché, c’est le contraire qui est le plus souvent advenu. Je demande à ce que cette expérience soit définitivement abandonné.”
On ne peut qu’approuver cet évêque et l’encourager.
Merci mon Seigneur ! si seulement vos avis et recommandations pouvaient aller au-delà de votre diocèse.
Que le Seigneur bénisse Mgr. Aillet de nous guider dans la vérité de l’Evangile
Il est vraiment très bien cet évêque !
Merci Monseigneur.
Merci Mgr Marc Aillet de rappeler le bienfait de ce grand sacrement ,abandonné trop longtemps je n’ ai pas encore lu votre livre ,mais le titre à lui seul engage à une démarche de conversion qui passe par la vraie confession : ” Aie pitié de moi Seigneur , dit le publicain de l’ Évangile ” il sorti purifié …. l’ autre non..Le Seigneur connaît nos fragilités , et c’ est pourquoi à chaque confession son amour miséricordieux se déverse en notre âme .A ceux qui se confessent directement à Dieu , qui leur garantit qu’ ils sont pardonnés ? Au plus on se rapproche de la Lumière au plus on se voit réellement. A chaque confession ,le Seigneur nous révèle là ou Il veut nous conduire à la sainteté: le “Soyez saint” de Jésus s’ adresse à nous tous depuis le saint Père jusque’ au plus humble des baptisés. La confession ,est le miroir de la tendresse de Dieu: Qui n’ a pas besoin de cette tendresse divine , ou l’ on se sent aimé comme un enfant unique parce que ce Dieu a envoyé son Fils Unique pour nous sauver en mourant sur la Croix et Dieu le Père l’ a Ressuscité et nous offre une vraie résurrection à chaque confession particulière..
Merci Mgr ce titrede votre lettre pastorale s’ harmonise parfaitement avec votre devise d’ évêque: :le jeune homme qui pose à JESUS LA QUESTION : “QUEL EST LE PREMIER DE TOUS LES COMMANDEMENTS vous connaissez la réponse : l’ amour de Dieu et l’ amour du prochain; nous savons bien que ce n’ est jamais acquis et si l’ on est vrai avec soi ,il y a pour chaque semaine matière à confession….
. En communion avec vous , Merci Monseigneur.
Joseph
Où peut-on se procurer ce document ? Je pense que beaucoup y trouveraient de quoi faire ! Bravo Mgr vous êtes une lumière dans cette Église catholique qui, à cause de certains, est parfois défigurée voire méprisée par ceux-là même qui devraient l’aimer et en défendre la doctrine.
Oui effectivement , on ne peut que constater que l’absolution collective, est une démarche par trop générale et impersonnelle, foncièrement inadaptée à traiter en profondeur l’ampleur et l’importance des nombreux et graves manquements qui accablent la conscience des personnes.
Prononcer de vagues formules en public , ne suffit pas pour opérer toutes les transformations intérieures qu’exigent de manière impérative notre religion tellement plus contraignantes que toutes les autres sur terre.
Ni en islam, ni en judaïsme , le concept de fautes personnelles n’est mis en avant de manière aussi dramatique et réaliste que dans notre religion catholique, ou constamment est rappelé l’arrivée prochaine du terrible jugement pesant sur les êtres humains!
Le caractère tellement tragique de nos fautes nous place directement en face des souffrances immenses de la terrible passion du vendredi saint, et non pas d’un Dieu lointain perdu dans l’immensité de sa propre transcendance, au point d’en devenir impersonnel
La confession individuelle, est donc une démarche difficile, exigeante et douloureuse , car elle nous place en présence de la redoutable charité souffrante de notre Seigneur, ramène inlassablement en surface , toute l’étendue de nos plus minables indignités ( les miennes en particulier ! )
Si seulement l’incarnation du verbe de Dieu ne s’était jamais produite, le péché personnel de chaque homme verrait son importance extrêmement atténué, mais au contraire , nous savons qu’il n’en est rien! d’ou nous devons déduire l’ampleur épouvantable de l’ensemble des fautes diverses accumulées pendant des années ! ce qui renforce encore plus dramatiquement tout le poids de notre responsabilité . La situation fort préoccupante d’énormément de fidèles sur le plan moral et spirituel, ne pouvait à l’évidence trouver de solution , dans l’expression de phrases anodines , impersonnelles et d’ailleurs entendues dans la plus complète indifférence, comme je l’ai constaté plus d’une fois!
Peu à peu nos évêques reviennent au bon sens. Merci Mgr pour votre prise de position si sage. Puissent beaucoup d’autres évêques vous suivre!
Mgr Aillet, attaqué si souvent par les défroqués concilaires, et la lie socialo-maçonnique, est un prélat admirable, empli de Foi et vraiment apostoliques !
que n’avons pas plus de missionnaires de sa force & de son charisme !
On aimerait en entendre autant dans mon diocèse…..(et sans doute dans bien d’autres) où règnent les cérémonies illicites d’absolutions collectives la veille des grandes fêtes, et si on veut se confesser en particulier dans le courant de l’année il faut aller sonner au presbytère, ce que font de rares personnes évidemment….
Plusieurs fois j’ai dit aux prêtres que l’absolution collective n’était pas valide, ce qu’ils ont vivement contesté (dont un jeune prêtre sortant du séminaire)…voilà l’ambiance actuelle et on se demande où ces prêtres ont appris leur mission de prêtres…
Quant aux moments de silence dans les célébrations, il n’y en a jamais, on dirait que tout est fait pour être distraits en permanence et réduire le recueillement au minimum….
Merci Mgr AILLET pour vos rappels qui ,somme toutes, sont normaux et ne devraient pas être exceptionnels….que les Evêques prennent donc modèle pour essayer de stopper les abus, entre autres d’interdire de “tremper” l’hostie dans le calice quand la communion est distribuée sous les deux espèces, ce qui est absolument interdit par l’instruction “Redemptionis Sacramentum” (104) promulguée le 25 Mars 2004, de plus dans cette instruction il y a bien d’autres recommandations qui ne sont pas appliquées en ce qui concerne la Sainte Eucharistie…..(mais là encore les prêtres répondent que “tout le monde le fait”! alors ce doit être bien !!! )
C’est lamentable de voir autant de désobéissance dans l’Eglise. Les prêtres répliquent qu’il est permis d’enfreindre les “lois” de l’Eglise (qui sont pourtant bonnes, pour notre bien, et pour le respect dû à Dieu ) sous prétexte que seule des bonnes intentions sont requises….mais en ce qui concerne ce respect dû à Dieu, ce serait inutile puisque “Dieu est bon et qu’Il comprend”…..forcément !!
.(sans parler des messes baclées et de ceux qui ne croient plus en la Présence Réelle et ont donc oublié le respect dû à la Sainte Hostie)
soutien entier à Mgr Aillet
Mais encore faudrait-il que lors d’une confession individuelle le prêtre sache réponde aux besoins psychologiques du pénitent
Si il en était ainsi, nous n’aurions pas le développement des astrologues, des tireuses de cartes, des voyantes
Enfin on va peut-être être débarrassé de cette aberration de l’absolution collective. Qu’on ait pu se la laisser imposer me sidère!
Si on avait une vingtaine de Mgr Aillet l’Eglise se porterait mieux.
Merci Monseigneur Courageux,
Hélas dans le diocèse de Nantes, dont je crois que vous êtes originaire, c’est chose courante ! L’Évêque s’y opposer ? surtout pas de vagues.
Ne lâchons rien !
Merci pour votre courage et votre droiture dans le Seigneur, Monseigneur ! Les compromissions avec l’esprit du monde ne porte pas de fruit spirituel.
Je soutien entièrement Monseigneur Aillet et je souhaite de
tout coeur que TOUS les évêques de TOUS les diocèses
exhortent leurs prêtres à revenir à la confession individuelle
et abandonnent (selon les directives de la Sainte Eglise) l’absolution collective.
Il faut absolument revenir à la forme ordinaire du sacrement de
réconcialisation !!!! et nous comprendrons le sens du péché,
hélas complètement oublié ,
Merci Monseigneur Aillet et que votre exemple soit suivi dans tous nos diocèses.
Recevez nos prières “à JESUS par MARIE.