Le père Laurent Mazas, ancien prêtre français de la communauté des frères de Saint-Jean (passage curieusement passé sous silence de sa biographie), directeur exécutif du Parvis des Gentils au Conseil pontifical de la culture, explique la démarche du pape, qui a écrit une lettre dans le quotidien italien de gauche La Repubblica, dans laquelle il a souligné que le dialogue avec les non-croyants n’est pas « un accessoire secondaire », mais est « nécessaire et précieux » :
« La foi est un don de Dieu et lorsqu’un croyant découvre une vérité plus grande que son cœur, la personne du Christ, il désire la faire comprendre. Pour celui qui n’a pas la grâce d’avoir la foi, celle-ci peut susciter curiosité ou envie. Il y a donc matière pour un dialogue honnête, qui peut amener le non-croyant à comprendre ce qui fonde la vie d’une partie de l’humanité et la possibilité d’une présence de Dieu.
Ce dialogue n’est pas une fin en soi. Son but est la recherche de la vérité. Entrer dans un dialogue en se laissant interroger est un enrichissement pour le croyant car cela l’oblige à la cohérence, à coller à la réalité, à savoir rendre compte, comme le dit saint Pierre, de l’espérance qui l’habite. C’est une longue pratique du christianisme. Saint Augustin, en son temps, dialoguait avec les philosophes, et les théologiens se sont confrontés à d’autres penseurs.
La lettre du pape François, qui est bien une lettre personnelle et non une tribune de presse, n’est pas surprenante car, pour qui le connaît, elle est bien dans ses manières. Elle confirme son appel, adressé à l’Église depuis le début de son pontificat, à sortir aux “périphéries de l’existence humaine”, c’est-à-dire à ne pas rester entre paroissiens mais à sortir sur les parvis, à la rencontre des non-croyants. En ce sens, le pape s’inscrit dans la continuité de Benoît XVI et l’expérience du Parvis des Gentils. Après Paris, d’autres Parvis sont d’ailleurs prévus, dans les mois qui viennent, à Varsovie, Berlin, Prague et Washington.
Comme jésuite, le pape François est passionné par cette confrontation avec la pensée contemporaine. Il y est habitué, à l’exemple de son échange, naguère, avec Jorge Luis Borges. Le dialogue avec Eugenio Scalfari se poursuivra, le 25 septembre à Rome, avec le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, à l’occasion d’une rencontre prévue avec les directeurs de grands quotidiens italiens. »
Le dialogue avec les non-croyants , sans doute nécessaire, paraît incroyablement difficile pour le croyant . C’est, pour lui, une véritable mise à l’épreuve. Comme pour la barque des disciples sur la mer agitée.
Je crois que ces précisions étaient nécessaires. Merci
Simple Catholique-croyant, je pense que le dialogue avec les non-croyants est nécessaire et qu’il faut faire de son mieux pour qu’il soit utile.
le Christen a dit “allez enseigner toutes les nations ” il n’a pas dit “dialoguer avec l’érreur” , Bergoglio va contre la foi Catholique , mais c’est normal IL N”EST PAS CATHOLIQUE
Les Évangiles disent d`évangéliser les nations – pas de négocier et faire du donnant -donnant.
Bien sur il faut savoir être respectueux et ne pas imposer la foi mais la question fondamentale demeure… Que faire quand des gens refusent la foi et que faire quand nos gouvernement ne sont plus chrétien et en fait favorise ouvertement le destruction de la foi chrétienne ( par exemple en installant l`islam) dans les terres chrétiennes?
bien dit remond!
l’urgence n’est pas dans le dialogue comme dit remond , “allez enseigner” donc il faut acquérir une connaissance et la connaissance du Christ n’est plus possible avec notre mode de vie athée, consumériste, avec un bruit permanent qui nous empêche de méditer, d’avoir une vie intérieue, une spiritualité vivante. la déchristianisation n’est qu’une conséquence collatérale de la grande crétinisation
——lire TV lobotomie de M.Desmurget, docteur en neurosciences.
Je trouve que Remond “y va un peu fort”!!!!! Qui est-il pour
parler ainsi du Souverin Pontife ?
Ne sait-il pas que le Pape François est le successeur du
1er Pape : Saint-Pierre et qu’il est (n’en déplaise à Remond)
le représentant du Christ sur la terre ?
C’est l’Esprit-Saint qui l’a désigné !!!!
Capucine il arrive que le Saint Esprit se fasse “manipuler”.
D’où vient la tradition de soulever la robe du nouveau pape et de s’écrier “il en a 2 et bien pendantes !”
Depuis qu’un Pape a accouché durant un office.
Remond fait un commentaire de bon sens et sa force est de citer l’Evangile… Le Père Zanotti de Marseille s’élève contre le manque de spiritualité de certains prêtres, Jean-Paul déclarait que des pans entiers de l’Eglise sont sécularisés !
“Rendre à Dieu la place centrale dans nos vie au quotidien” Benoit XVI en disant cela voulait lutter” contre le tsunami qui balaie les églises en Europe”
Dialoguer avec les non croyants sous entend que notre Foi est forte.