Vu sur BioEdge : un jeune mécanicien a eu un arrêt cardiaque de 45 minutes auquel il a survécu. Troy Yahle n’avait plus rien : tous les indicateurs à zéro, pas de signal électrique, pas de respiration, aucun battent de cœur, pas de pression artérielle.
On ne connaît pas la cause de cet incident qui s’est produit au Kettering Medical Center de Kettering, Ohio, aux Etats-Unis. Un virus, peut-être ? Les médecins ne se prononcent pas mais en revanche ils sont prêts à faire part de leur ébahissement devant le cas du jeune homme dont le cœur s’est soudain remis à battre, et qui est maintenant en bonne santé.
« En vingt ans, je n’ai jamais vu quelqu’un que nous avons déclaré mort… revenir à la vie, je n’ai jamais vu ça », s’étonne le cardiologue Raja Nazir ; son collègue le Dr Jayne Testa est prête à témoigner de son côté de la réalité de l’arrêt cardiaque prolongé du patient.
Comme le note BioEdge, ce genre de cas est rare mais pas inédit. Et Michael Cook ajoute avec justesse que son existence jette le doute sur les définitions (très diverses selon les pays) de la mort clinique aujourd’hui employées pour déclencher un prélèvement d’organes vitaux. Dans certains cas, on retient la « mort cardiaque ». Selon les pays et les procédures, on autorise les « vendangeurs » à récupérer cœur, foie, poumons… dès cinq minutes, voire deux minutes d’absence de battements de cœur sont constatés.
A cette aune-là, Troy Yahle aurait pu « mourir » vingt fois – mais il serait mort de l’opération de prélèvement de ses organes.
Cette vidéo montre l’heureux rescapé en pleine forme : il ne lui avait fallu que cinq jours pour se réveiller après l’incident. A l’heure où il a recommencé à respirer, les soignants avaient déjà commencé à préparer son corps pour le présenter à ses proches.
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S’abonner