Les 5, 6 et 7 septembre 2013, la faculté de théologie catholique de l’Université de Strasbourg et la société francophone de philosophie de la religion organisent au Palais Universitaire un colloque international en philosophie de la religion sur le thème : Religion et liberté. Des spécialistes en philosophie de la religion venant des États-Unis, du Canada, du Japon, de Belgique, Allemagne, Suisse, Italie, et bien évidemment de France seront présents lors de ces journées.
La conférence inaugurale sera prononcée par Jean-Luc Marion de l’Académie Française et, compte tenu du thème, le 6 septembre, à 17h30, à l’Aubette, Marcel Hénaff fera une conférence grand public.
Jean-Louis Vieillard-Baron (Université de Poitiers, Vice-président de la SFPR)
Jean-Pierre Wagner (Université de Strasbourg)
Jean Greisch (Institut catholique de Paris)
Joseph O’Leary (Université Sophia, Tokyo)
Jacob Rogozinski (Université de Strasbourg)
François Chenet (Université Paris IV-Sorbonne)
Michel Deneken (Université de Strasbourg)
Souleymane Bachir Diagne (Columbia University [E.U.])
Carla Canullo ( Università di Macerata, Italie)
Francis Jacques (Pr.émérite Université Paris III)
Éric Geoffroy (Université de Strasbourg)
Roger Pouivet (Université de Lorraine)
Marcel Hénaff (University of California, San Diego)
René Heyer (Université de Strasbourg)
Pierre Gisel (Université de Lausanne)
Pierluigi Valenza (Istituto “E. Castelli”, Università “La Sapienza”, Italie)
Rolf Kühn (Université de Freiburg-im Breisgau)
Ghislain Waterlot (Université de Genève)
Thomas de Koninck (Université Laval, Québec)
Edouard Mehl (Université de Strasbourg)
Gérard Bensussan (Université de Strasbourg)
Danielle Cohen-Levinas (Université Paris IV-Sorbonne)
Jean Leclercq (UCL, Louvain-la-Neuve)
Yann Schmitt (Paris)
Jean Grondin (Université de Montréal, Vice-président de la SFPR)
Mgr Grallet, archevêque de Strasbourg, brille par son absence. Mais a-t-il seulement été invité ? Comme aucun de ses auxiliaires, Mgr Kratz et Mgr Dollmann.
Pas de référence à l’Année de la Foi, ni à Rome, finalement à rien (consulter le programme en cliquant sur ce lien) ; à la question de savoir si la faculté de théologie de Strasbourg est un électron libre, la réponse est oui et cette réponse n’est pas nouvelle.
Pas la peine de vous déplacer/La liberté ils sont pour … la*religion chacun est libre… gardez votre Week- end pour des choses sérieuses.
Ils feraient mieux de plancher sur l’objection de conscience;sujet on ne peut plus brûlant,mais tous ces universitaires ne veulent pas se brûler,ni se mouiller, c’est pas bon pour la carrière…
ça va voler sans doute très haut, braves gens de Foi de charbonnier, ce n’est pas pour vous !!!
je déconseille formellement à tous les catholiques réels , de participer à cette mascarade dans une université , dont l’appellation de catholique , ne signifie plus rien !
Le problème n’est pas la liberté, mais bien la validité des sacrements de notre sainte Eglise, dont l’extrême importance , peut nous placer en grâce , vis à vis du Bon Dieu, le reste n’est que verbiage inutile et surtout dangereux !
Cette université dévoyée, conduit des innocents sur des voies sans issues, et à mille lieux de ce que veut instaurer le pape François, qui n’a que faire d’intellectuels orgueilleux et froids, mais un peuple fervent, humble et surtout fidèle !
Je suis littéralement effaré de voir l’impressionnante liste , des grands penseurs philosophiques participant , à grands frais , à ces manifestations empreintes évidement d’une énorme nullité morale et religieuse, à croire qu’ils ont vraiment du temps à perdre !
Sur la grâce, la réponse de Jeanne d’Arc est la meilleure.
C’est avec une grande consternation que je lis ce papier et pire encore les “commentaires” qui se bornent souvent à l’insulte sans substance et à l’aberration.
Quelques rectifications élémentaires d’abord :
– la Faculté de Théologie catholique est une entité qui jouit d’une certaine autonomie et de quelques règles particulières consacrées par une Convention de 1902 ratifiée par le Saint-Siège et acceptée dûment par la France en 1924.
Elle délivre les diplômes canoniques.
– lors de son Centenaire, le cardinal-préfet Grocholewski et Mgr le Nonce de même que Mgr Maillard avaient fait le déplacement
– nous sommes en relation constante tant avec l’archevêque grand chancelier, Mgr Grallet, qu’avec les Congrégations romaines.
L’université de Strasbourg est elle laïque comme toutes les universités d’État françaises, je pensais que ce fait était connu.
Mgr Grallet est venu à la conférence du Prof. Marion, un universitaire catholique assez connu mais peut-être pas des gens ayant mis un “commentaire”. Son Excellence était assise à côté de moi.
Comme le dit l’article d’ailleurs qui subitement en conclusion multiplie les attaques gratuites après avoir pourtant informé honnêtement au préalable, ce colloque est universitaire, au sein d’une université d’État – ce n’est pas un couvent ni une retraite spirituelle – est co-organisé par 2 organismes, notre Faculté et une société indépendante non-confessionnelle.
Mieux le sujet est la liberté dans le contexte de la “philosophie de la religion”. Nul besoin d’être catholique romain pour s’intéresser à ou faire de la philosophie de la religion. Encore moins de convoquer le Saint Père et une délégation de l’épiscopat….
Grâce à Dieu et pour la sérénité de ses diocésains, Mgr Grallet n’assiste pas à tous les colloques de la Faculté et de notre université, à toutes les Journées d’étude.
Nous sommes toujours heureux cependant de bénéficier, à l’occasion, de sa présence. Comme ce fut le cas.
A titre d’information, un nihil obstat du Grand chancelier après consultation de “Rome” est requis à l’issue des recrutements pour les enseignants titulaires. Il m’a été donné par Mgr Brand, Jean-Paul II pape régnant.
Je me réjouis que nous contribuions à former des prêtres ou futurs prêtres dont certains viennent ou ont rejoint les sociétés de prêtres traditionalistes en communion avec Rome et même certains venant de la F.S.S.P.X
Luc Perrin, enseignant
2è Assesseur