Invité pour la fête de l’Assomption au sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour, qui fête son millénaire, le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques à Rome, a commenté devant la presse le pontificat du pape François et la réforme à venir de la curie romaine (pour laquelle le cardinal est donné comme l’un des probables nominés à l’un des deux plus importants postes du Saint-Siège : secrétaire d’Etat ou préfet de la Congrégation pour le doctrine de la Foi) :
«Il ne faut pas oublier que la plus grande réforme, c’est la démission du pape Benoît XVI. Elle a été faite en toute liberté, sans contrainte aucune. Benoît XVI n’était pas malade – il n’est pas encore malade – Mais c’est un homme qui sentait ses forces défaillir et qui a jugé qu’il devait transmettre la responsabilité à quelqu’un d’autre. C’est prévu par le Code du droit canon. Il a eu le courage et l’humilité de poser ce geste extraordinaire.»
«Le pape François fait la réforme par sa manière d’être. C’est d’abord cela. Ce ne sont pas des idées nouvelles. Dans ses différents commentaires, je vous assure qu’il y a des remarques qui portent et qui font réfléchir… C’est d’abord cela la réforme parce que chacun, après l’avoir entendu, se dit: où en suis-je?»
«C’est l’heure juste pour la faire [cette réforme de la Curie]. Elle est plus facile à faire pour le pape François qui vient de loin. Il n’est pas lié, il est libre et il peut agir plus facilement qu’auparavant.»
«Le pape François est une grande bénédiction pour l’Église. Après un grand docteur comme Benoît XVI qui avait un style plus distant par sa personnalité et son histoire, l’Église avait besoin d’un pasteur vraiment proche de son peuple. Cela fait beaucoup de bien. Il a une qualité de présence et une qualité de contact personnel extraordinaire.»
«Il y a eu ce grand concert où il a été absent. Cela a fait choc. Mais les circonstances l’expliquent car les nonces étaient réunis à Rome et il y avait des dossiers, dont je suis au courant, difficiles à traiter. Il fallait que le Pape parle aux nonces. Il a alors décidé de ne pas aller au concert. Il ne faut pas interpréter de façon négative. Il a son propre style. (…) Je le trouve remarquable de décision, de continuité. C’est un homme inspiré. C’est un homme qui est en paix. Il est en paix avec ses décisions. C’est un jésuite qui pratique comme saint Ignace le discernement spirituel. Il a donc ses points de repères intérieurs pour savoir quelle est la volonté de Dieu. Il ne fait pas les choses à moitié. Les décisions qu’il prend sont réfléchies. Ainsi de sa résidence par exemple: il n’a pas voulu aller au 3e étage du palais apostolique. Ses signes lui ont indiqué qu’il fallait qu’il reste dans la résidence de sainte Marthe. Alors il obéit à Dieu dans la tradition de saint Ignace. Il m’a fait quelques confidences en ce sens. Elles m’ont impressionné et m’ont édifié personnellement.»
A Rocamadour, le cardinal Ouellet a célébré la messe, en présence de Mgr Turini, évêque de Cahors :
Encore un grand témoignage de ce Pape qui a l’air très sympathique. Cependant je doute fort que les propos du Cardinal ne soient pas motivés par ses ambitions personnels.
Je suis choqué par votre commentaire! Le Pape François a été choisi par l’Esprit Saint, c’est donc le Pape qu’il faut à l’Eglise d’aujourd’hui .Quand au Cardinal Ouellet vous n’avez pas le droit de dire qu’il a des ambitions personnels!
Vous n’en savez rien et dans ce cas il est préférable de se taire .La médisance est le plus grave des pêchés.
Charles.
En effet Nelson ! Cécilien
Le témoignage du Cardinal OUELLET est remarquable….et nous a fait grand bien. …Nous le remercions de tout cœur et l assurons de nos prières.
Notre Pape François est le successeur de St-Pierre et le représentant du Christ sur la terre. Aimons-le, prions pour Lui chaque jour.et, surtout ne nous permettons aucune critique, ….. IL EST LE CHEF DE L EGLISE CATHOLIQUE
Nous devons,Lui obéir sans condition.
Remercions l ESPRIT SAINT DE NOUS L AVOIR DONNE.
Ayons pour notre pape François et pour nos évêques la même compréhension et la même indulgence que celle que nous voudrions que l’on ait à notre égard, si nous étions à un poste de lourdes responsabilités et que nous ayons des décisions difficiles à prendre.
Ne tombons pas sous le reproche que le Christ faisait à certains pharisiens qui critiquaient Jean-Baptiste comme “un possédé” parce qu’il jeûnait de façon drastique et vivait dans une extrême austérité, et le Seigneur Jésus comme “un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des prostituées”, parce qu’il fréquentait familièrement les pécheurs publics pour les ramener au Père.
Oui, remercions l’Esprit Saint qui FAIT BIEN TOUTES CHOSES et conduit chacun selon son charisme et ses grâces, afin d’édifier le Corps du Christ.
Pour ce qui est des lacunes, qui n’en a pas ? Les saints, les premiers, étaient conscients de leurs limites et du fait qu’ils pouvaient sans le vouloir poser des actes contestables.
Rappelons-nous, par exemple, que le très saint curé d’Ars a douté pendant huit ans des apparitions de Notre-Dame de la Salette, suite à un malentendu avec le petit Maximin. Comme des milliers de personnes attendait son avis comme un oracle, il pouvait neutraliser en partie la dynamique de ces apparitions. Mais, sur ce point-là, lui qui lisait si souvent dans les cœurs et révélait les secrets les plus incroyables des âmes, n’avait aucune révélation, et cherchait, angoissé, la vérité.
Bon. Que voulez-vous qu’un cardinal dise d’un pape à quelque époque de l’Histoire que ce soit ? Surtout quand il est appelé à travailler de très près avec lui.
Nous jugerons l’arbre à ses fruits :
– le retour au bon sens dogmatique après les fantaisies doctrinales multiples et variées qui se sont épanouies dans le sillage de Vatican II
– la restauration de la liturgie
– la restauration du catéchisme
– la restauration d’un enseignement réellement catholique
– la redéfinition de ce qu’est vraiment la “liberté religieuse”
– l’annonce de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la Terre en lieu et place d’une sorte de tolérance œcuménique qui ressemble de plus en plus à de la compromission dans certains secteurs de l’Eglise
– la défense des Chrétiens persécutés en terres d’islam comme en terre indouiste
– la prise de position ferme et sans ambigüité du magistère contre les atteintes à la foi et aux moeurs engagées par les pouvoirs occultes qui dirigent les nations européennes (et pas seulement elles)
Sont quelques uns des “dossiers” comme on dit, sur lesquels nous pourrons juger si nous avons affaire à un grand pape ou non.
Etre prêt des pauvres et des humbles, prôner le souci du partage, la défense des plus faibles d’entre nous, la justice et la paix, etc…..y a-t-il un seul pape de l’Histoire moderne qui n’ait pas enfourché ces chevaux de bataille….qui ne les distinguent en rien des “grandes consciences” laïques engagées.
Ce qu’il nous faut c’est un pape soucieux et capable de rebâtir une “Chrétienté”…… mais ça c’est une autre paire de manches.
Qui vivra verra. Avec l’aide de Dieu.
LSM
Wait and see
Grand succès populaire, mais …
Dialogue avec les Musulmans , comme avec les Juifs : très bien, le dialogue est essentiel.
Mais les Musulmans nos “FRERES”… Non! Notre Dieu Trine n’a rien à voir avec le leur et Muhammad.
Les gobelets en plastique pour contenir les hosties et ensuite jetés à la poubelle sans précaution; les laïques distribuant les hosties comme des confettis, tout cela au Brésil : Non!
Quel est l’intérêt du commentaire de ce cardinal ?
Je n’en vois aucun. Il enfonce des portes déjà très ouvertes !
Quant au Pape, quand on reprend ses différentes interventions, on peut s’étonner des semonces pour les évêques et les prêtres !!!
La situation est-elle donc si dégradée ?
En tout cas, je trouve qu’il leur donne des leçons. Et personne ne bronche…
Il faut toujours être positif… même et surtout avec le pape. Ce qui veut dire, remarquer et faire remarquer tout ce qui est bien, surtout nouveau allant dans le bon sens… car même et surtout pour LUI, la Vérité est incontournable.
Dans le panier de mauvais fruits, s’il en est, j’en vois un excellent, et je suis modeste… Il prône à nouveau la communion dans la bouche…” Le plus terrible, à notre époque, ce n’est pas la légalisation de l’avortement, mais la communion dans la main” dixit Soeur Teresa de Calcutta.
Comment voulez-vous qu’il y ait du respect pour l’homme, s’il n’y en n’a plus pour Dieu… Et le premier travail de nos dirigeants après Hollande synonyme de Pays Bas, ce sera de
restaurer les droits de Dieu.
Ce n’est ici que le résumé du résumé … UDP et de Rosaire.
Notre Saint Père le Pape Benoît XVI (Pape émérite) a dit faire toute confiance au Pape François.
Prions pour eux!
Faisons confiance dans l’Esprit Saint et le navire va arriver à bon port!