Bill Donohue, président de la Catholic League, a fait hier un commentaire perspicace sur les deux poids deux mesures du législateur californien et de son projet de loi visant à augmenter le délai de prescription des crimes d’abus sexuels contre des mineurs mais, en fait, essentiellement contre l’Église catholique… Retour sur un sujet déjà abordé le 21 juillet dernier.
Demain [donc aujourd’hui] le comité du Sénat [traitant du financement du budget] va de nouveau discuter de la question des délais de prescription des affaires impliquant des mineurs qui prétendent avoir été victimes d’abus sexuels. Le projet de loi SB 131 devrait autoriser toute personne qui avait 26 ans en 2002 et qui prétend avoir été agressée, à disposer d’un délai d’année supplémentaire pour porter plainte devant les tribunaux. Pour ceux qui sont soucieux de justice, ce projet de loi semble honnête. Mais il y a un petit problème : la plupart de ceux qui entreront dans les critères fixés par le projet de loi, ne seront pas légalement autorisés à porter plainte. Comment cela se peut-il ? Parce que le projet de loi ne s’applique pas à tous ceux qui auront été abusés par des fonctionnaires publics, instituteurs, aides, conseillers et entraîneurs. Tant pis pour ces victimes – qui représentent l’écrasante majorité des cas.
Le but de ce scandaleux projet de loi est de flanquer un coup à l’Église catholique. En Californie, le législateur a déjà suspendu le délai légal de prescription aux établissements privés : il l’a fait dès 2003. Mais les instituteurs du secteur public n’y ont jamais été soumis. En d’autres mots, ce projet le loi n’est rien d’autre qu’une volonté rancunière de punir l’Église catholique (…).
Si le législateur californien veut vraiment combattre les abus sexuels sur les mineurs (et il le veut certainement), il doit alors a) ne faire aucune différence entre institutions publiques et privées ; b) se concentrer sur les affaires d’abus d’aujourd’hui. Faire mois que cela – fabriquer un statut privilégié pour certains, ou se concentrer sur le passé et pas sur le présent – c’est un exercice démagogique. Ce n’est pas cela gouverner.
Il ne devrait jamais y avoir prescription pour ce genre de crime. Et d’ailleurs pour aucun crime. Ni pour le public ni pour le privé. Ceux qui s’en rendent coupables, outre le fait que leur vrai jugement aura lieu devant Notre Seigneur, doivent comprendre que payer pour ce que l’on a fait est le tout premier pas de la rédemption. Il n’y a pas d’autre voie que celle-là.
la prescription est necessaire par ce que a long distance d’annèes la memoire, les temoines etc perde de confiance ..
seulment pour les crimes contre l’Humanite comme le genocide on peut avoir la prescription .. nest pas?
C’est vraiment inquiétant cette christianophobie qui envahit le monde. En France comme ailleurs, il y a ce deux poids deux mesures qui vise sans cesse à détruire la crédibilité de l’Église.
Quand les Chrétiens vont-ils agir pour défendre l’Église et leur Foi?