Sans croire à l’exactitude et à la scientificité absolue des sondages, on peut quand même s’arrêter quelques instants sur cette enquête réalisée auprès de 4 000 Brabançons néerlandais à propos de l’euthanasie et du suicide assisté. 87 % « des Brabançons », affirme le commanditaire du sondage Omroep Brabant, estiment que chacun doit pouvoir choisir le moment de son propre décès. Ils sont même 97 % à approuver le suicide assisté en faveur de personnes atteintes de souffrances physiques insupportables et sans espoir d’amélioration.
Ces chiffres extrêmement élevés – et ce même en tenant compte de la marge d’erreur des sondages – sont le signe de l’efficacité remarquable du matraquage médiatique en faveur de a mise à mort des malades, des faibles, des inutiles, et de l’important travail de sape réalisé par les lobbies de l’euthanasie aux Pays-Bas.
Pour ce qui est des personnes en voie de devenir démentes, c’est-à-dire ne souffrant d’aucune maladie causant des souffrances physiques plus ou moins importantes, les sondés sont 89 % à penser qu’elles devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté – c’est énorme. Il suffit, selon les sondés, que les candidats aient indiqué avant que leur maladie ne progresse trop qu’ils ne souhaitent pas vivre si la démence s’aggrave.
On les voit venir. Tout le monde sait que les frais de santé, de garde, d’hébergement des personnes âgées dépendantes et démentes représentent une lourde charge…
Seul le cas du suicide assisté pour les personnes « fatiguées de vivre » – l’un des derniers thème d’agitation en date des partisans de la mort sur commande – emporte un peu moins l’adhésion des Brabançons des Pays-Bas, mais ils sont tout ce même 64 % à l’approuver pour ceux qui trouvent que leur vie « n’a plus de sens », soit que des affections liées à la vieillesse leur paraissent trop pesantes, soit que la solitude ou la dépendance physique les fasse souffrir..
Et si 85 % des interrogés estiment que le médecin de famille devrait pouvoir prêter assistance pour aider au suicide, ils sont tout de même 37 % à penser qu’un membre de la famille ou un proche devrait pouvoir pousser l’intéressé vers la mort, et 78 % à vouloir exempter ces derniers de toute responsabilité pénale dans ce cadre.
Et plus de la moitié estiment même que chacun devrait pouvoir accéder à un moyen de mettre fin à ses propres jours – c’est la revendication du militant de l’euthanasie australien Philip Nitschke qui aimerait voir la fameuse « pilule de Drion » en vente dans toutes les pharmacies, voire stockée dans l’armoire à pharmacie familiale en cas de besoin.
Les médias brabançons s’étonnent de l’acceptation publique de l’euthanasie et du suicide assisté dans la province, pourtant à forte majorité catholique : cette acceptation atteint ou dépasse selon les thèmes celle enregistrée dans la province de Hollande du Nord à majorité protestante et supposée moins conservatrice.
D’où l’effroi du curé de la cathédrale Saint-Antoine de Breda, le P. Steven de Koning, devant ces chiffres – mais il précise que ceux-ci ne correspondent nullement à ce qu’il perçoit dans la pratique, surtout lorsque les personnes se trouvent elles-mêmes en situation de maladie ou de vieillesse : elles montrent alors au contraire qu’elles tiennent fortement à la vie. Et il affirme qu’il faudrait donc remettre toutes ces discussions à plat pour qu’à la fois, on fasse tout pour que les gens puissent mourir dans les meilleures conditions possibles mais sans permettre que l’on mette volontairement fin à la vie humaine, qui est un don de Dieu.
Voilà qui donne un autre éclairage à ce sondage dont l’intérêt principal, qu’il reflète la réalité de l’opinion ou non, est sans aucun doute de peser sur elle pour promouvoir l’idée que mettre fin à sa propre vie et à sa propre convenance est une bonne chose.
Nous les croyants, mettons nous à prier beaucoup pour toutes ces personnes séduites par l’esprit de mort, l’eprit du Malin, le Prince de ce monde!
Il ne reste plus qu’à distribuer les capsules de cyanure!…
L’euthanasie a déjà donné lieu en Belgique , à de très nombreuses dérives , ou des personnes se sont vues infligées une mort, imposée par quelques médecins, alors qu’elles auraient pu vivre encore quelques temps de manière assez confortable.
C’est par ce genre de législation que nous allons rejoindre les pratiques eugéniques en vigueur dans le 3°reich ou non seulement on se débarrassait des races inférieures , mais également de tous les individus, handicapés ou déments, qui n’entraient pas dans les critères de l’homme idéal aryen et sain, devant constituer l’armature de la future société allemande.
A cet égard, Athur Nebe qui était un grand responsable de la police allemande, qualifiait lui même de demi animaux ,les handicapés mentaux , dont il préconisait la suppression, pour le bien et la purification de la société humaine.
Je redoute énormément que notre gouvernement composé de libertaires athées et gauchistes, finisse par envisager la transplantation de telles lois dans la législation française , en complément des profondes aberrations que sont déjà le mariage pédéraste et les expériences sur ambrions humains!
Courir au suicide assisté n’est pas normal. La majorité des personnes ne connaissent mal ou pas les soins palliatifs. Pourtant quelle belle chose! Le malade ne souffre pas, il y a assez de médicaments antidouleurs. il reste conscient et gère sa fin de vie entouré des siens, jusque au bout. J’ai même observé qu’on peut choisir le moment de quitter la vie terrestre au milieu de sa famille pour commencer la vraie vie après la mort.
Ils manipulent l’opinion, comme ce fut le cas et pour les élections présidentielles dans cette pauvre France et pour le mariage des pairs. Quand nous voyons qu’une majorité écrasante est déjà acquise aux idées inversées, les esprits aveugles –j’entends sans l’aide de la Grâce- suivent le mouvement en automates.
Je sais pourtant qu’il arrive que des malades “en fin de vie” supplient pour un jour de plus à vivre. Quelle tristesse.
Pourtant nous avons l’exemple de Ninive. Que ferait le bon Dieu si nous imitions Ninive?
Soyons cynique: si ceux qui n’estiment avoir aucun espoir (donc aucune espérance), ceux qui sont fatigués de vivre, ce qui ne donnent aucun sens à leur propre existence disparaissent, resteront ceux qui ont foi dans la valeur de la vie reçue d’Un Autre. Ils auront la lourde tâche de tenter d’être missionnaires auprès de ceux qui pensent pouvoir s’affranchir de Dieu.
Mais curieusement j’ai un peu le pressentiment que beaucoup de ceux qui ont été les zélés propagateurs de ces idées mortifères ne tiendront pas tant que ça à ce qu’on les sollicite en ce sens le moment venu. Faites ce que je di, mais pas ce que je fais…
Tout est bien organisé dans le but que, ce système puisse par la suite obtenir de décider du droit de vie ou de mort de chaque citoyen…. et chacun devra s´y soumettre…d´accord ou pas !
Vous ne plaisez plus…l´on vous tue !
L´homme est-il devenu tellement stupide, qu´il ne voit pas plus loin que le bout de son nez !
Il y a des méthodes naturelles contre la souffrance..et efficaces…mais il est préfèrable de regarder les conneries à la télé, plutôt que de s´informer.
Bonjour,
Il est clair que les conditions de vie à un certain âge peut entrainer un sentiment de tristesse et d’agonie que de bonheur ou de vie paisible. Tout le monde est libre de son choix mais à mon avis, on peut améliorer les conditions de vie des séniors ou des personnes dépendantes afin qu’ils retrouvent la joie de vivre.
Bonjour,
Cette situation est due aux exemples de condition de vie austères à laquelle les retraités sont confrontés actuellement. Vivre le plus longtemps possibles ce n’est plus un souhait pour tout le monde