Voici un compte-rendu de l’Instance Régionale Evêques Prêtres (IREP) de la Province de Besançon, qui s’est tenue au début du mois de juin. Intéressant, tant on semble s’obstiner à vouloir encore “se positionner” sur toutes les questions autrement qu’en défendant la Foi catholique…
Province de Besançon où le métropolitain, Monseigneur Lacrampe a présenté sa démission, on attend encore celle de Monseigneur Raffin à Metz et il parait que Monseigneur Schockert (Belfort-Montbéliard) viendrait de présenter la sienne. Information à prendre au conditionnel, puisque dans l’état actuel des choses, il n’est pas possible de vérifier si cela est vrai.
Extrait de ce compte-rendu :
“Ces derniers mois, bien des évènements ont marqué notre société, notre Eglise de France, nos Eglises particulières.
- La crise économique et sociale a donné lieu à plusieurs documents de réflexion au niveau national, provincial ou diocésain
- « Diaconia – Servons la fraternité ». Nos diocèses ont préparé et participé. Le message final rappelle que le service des pauvres, des plus fragiles, est une composante de la foi et de toute communauté chrétienne. A Lourdes, nous avons vécu une vraie qualité de fraternité avec les personnes en situation de fragilité Quel intérêt ont accordé les autres diocésains et quel a été l’impact ? On peut émettre le regret d’une couverture médiatique légère. Comment continuer ?
- Enfin, les rassemblements pour le retrait de la loi qui autorise le mariage homosexuel ; un document du conseil « famille et société » de la conférence des évêques est paru récemment. C’est aussi le thème de travail de la présente session IREP :
Thème :comment se positionner comme pasteurs dans le débat éthique et notamment face aux pratiques multiformes du couple et de la famille”
“Plusieurs remarques :
- nous avons eu raison de nous exprimer dans les médias, et devant toute la société, de défendre la cause du mariage, mais il faut aussi être attentif aux autres opinions, car nous constatons que l’opinion même chrétienne n’est pas homogène.
- il nous faut susciter des groupes de paroles et penser l’après, dans différents domaines : droit canonique, catéchèse, réflexion éthique, pastorale (respect et accueil des personnes homosexuelles)…”
Vient ensuite le thème : L’Eglise et les médias:
“Le responsable de communication du service d’information du diocèse de Saint Dié nous a présenté une analyse de ce qui, dans les circonstances que nous venons de vivre, s’est passé dans les médias, ou de ce qui ne s’est pas passé … Il est clairement établi que 65% des français estiment qu’un couple homosexuel devrait avoir le droit de se marier (et 46% d’adopter des enfants). Un fait marquant également : ce sont les plus de 65 ans qui approuvent les « manifs pour tous » et les jeunes (18-34 ans) qui les désapprouvent.
Finalement, on n’a pas évité les caricatures de l’Eglise, ni les blessures, « la violence du désamour » ressentie par beaucoup.
Et il reste toujours la question de place de l’Eglise dans société. Il est évident que nous n’accepterons jamais d’être privatisés, refoulés dans les sacristies.
Questions pour maintenant
-L’Eglise est-elle sortie renforcée ou affaiblie de ce débat sur la loi du « mariage pour tous » ? Elle s’est manifestée. L’Eglise passe pour dire toujours NON, à tout. En fait il s’agit de faire entendre à quoi elle dit OUI et que ce oui aille dans le sens d’une construction d’un bien commun. Elle veut encourager, convaincre que l’humain est possible. Il faut chercher une meilleure connaissance de ces situations nouvelles ; entrer en conversation, communiquer sur nos questions après avoir longuement communiqué sur nos certitudes ; lier générosité et lucidité, afin que l’Église révèle quelque chose de la bonté de Dieu ; développer des lieux de parole dans nos communautés ; relever le défi d’expérimenter en Eglise que la diversité n’est pas incompatible avec la communion.
Plusieurs ont relevé l’exemplarité du dialogue à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique : il faut faire revivre cette procédure et cet esprit de dialogue.”
Sans doute de la bonne volonté, mais surtout un texte vasouillard, beaucoup d’à-peu-près…. On est loin de Jésus-Christ….
Le thème retenu : ” comment se positionner comme pasteurs dans le combat ” ( pour Dieu et l’homme ) , me paraît tout à fait conforme à la démarche de Jésus au milieu des démons, des docteurs et des malades.
l’Eglise ne dit pas “non” à tout : elle dit “oui” au mariage entre un homme et une femme, “oui” à la défense de la vie du début à la fin !
Affligeant !
Toujours la même façon de dire les choses sans les dire, tout en les disant… En fin de compte tout le monde il est gentil, tout le monde il a raison. Et surtout , comme le dit si bien notre cher Mgr. Georges Pontier : “l’Eglise n’est pas qu’une empêcheuse de tourner en rond”, tout est dit sans rien dire. Un peu de courage, Messeigneurs et suivez LES VEILLEURS, à défaut de vous mettre à leur tête !
Ces évèques sont des imbéciles et je pèse mes mots. Dire que ce sont les jeunes qui désaprouvent la manif pour Tous et qui sont pro-mariage est faux. On constate au contraire l’avènnement d’une génération de jeunes qui reviennent aux valeurs essentielles. Ce sont ces jeunes qui se battent depuis des mois, sans cesse. Faisant partie des pro-manifs (j’ai 34 ans), participant à la très grande majorité des évènements (manifs, veilleurs debout ou assis, ou autres actions), je constate l’engagement des jeunes de 20 à 30 ans chaque semaine.
Depuis quand l’eglise doit-elle s’aligner sur les dictats de la pensée à la mode ? l’Eglise est éternelle, universelle et n’a pas à être “de son temps” concernant le message de foi.
Pour ma part, écoeurée de ces prêtres et évêques “vendus” à la pensée libertarienne et soixante-huitarde, j’ai fait le choix de boycotter ma paroisse, le curé ayant refusé d’annoncer les Manifs pour Tous lors des annonces de fin de messe et ne s’étant pas positionné sur la question du mariage !
Les prêtres sont censés nous montrer le chemin, être des bergers, et non des moutons suivant le troupeau bêlant de la pensée unique et tolérante (mot signifiant de nos jours permissive, indifférente, faussement égalitaire).
Allons-nous suivre le chemin des Américains entre autres, qui pour certaines Eglises, corrigent la Bible afin d’en ôter ce qui n’est plus acceptable au nom de la tolérence et de la vision et de la morale actuelle de la société ? Jusqu’où irons-nous dans ce sens ?
L’eglise a un combat à mener. Si elle ne le fait pas, elle sera désertée par cette génération qui se lève, avide de renouveau et de valeurs familiales.
Ces apostats qui gouvernent l’Eglise de France…..
En son temps, l’hérésie arienne était majoritaire …
On ne gouverne pas l’Eglise avec les sondages mais avec les Vérités Révélées par Jésus Christ dans les Évangiles.