Le Pape François, a accepté la démission, pour raison de santé, à l’âge de 66 ans seulement, de la charge d’évêque de Nice de Mgr Louis Sankalé, fonction qu’il occupait depuis 2004. Né le 2 Novembre 1946 à Saint-Louis du Sénégal, il a étudié à HEC et à l’Université Grégorienne de Rome avant d’être ordonné prêtre pour l’archidiocèse de Marseille en 1976. Nommé curé de Notre-Dame-du-Mont à Marseille en 1988, il fut ensuite curé puis recteur de la basilique du Sacré-Cœur en 1997 et 1998. Vicaire épiscopal de l’archevêque de Marseille pour la vie religieuse et les communautés nouvelles de 1995 à 1998, Mgr Sankalé fut consacré évêque de Cayenne en 1998 avant d’être nommé évêque coadjuteur du diocèse de Nice en 2004.
Au sein de la conférence des évêques de France, il était membre de la Commission épiscopale financière et du Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques.
Mgr Guy Thomazeau, archevêque émérite de Montpellier, est nommé administrateur apostolique pour gouverner le diocèse de Nice jusqu’à la prise de possession canonique du successeur de Mgr Sankalé.
Ainsi, contrairement au diocèse de Besançon, où Mgr Lacrampe, démissionnaire depuis le 25 avril, reste administrateur en attendant la nomination de son successeur, Mgr Sankalé est vraiment écarté du gouvernement de son diocèse.
Sur le site du diocèse, Mgr Sankalé explique :
“Des incidents de santé récurrents depuis une vingtaine d’années me conduisent aujourd’hui à prendre une décision dont chacun mesurera la gravité. L’information sera rendue publique ce jeudi 8 août 2013 à midi avec effet immédiat : le Saint Père a accepté ma renonciation à ma charge d’évêque de Nice que je lui ai présentée pour raison de santé, et il a nommé Monseigneur Guy THOMAZEAU, archevêque émérite de Montpellier, “administrateur apostolique sede vacante” pour gouverner le diocèse jusqu’à la prise de possession canonique de mon successeur.
Même si chacun sait qu’une telle décision ne peut s’envisager qu’après avoir longuement prié, pris conseil et réfléchi, cette annonce sera probablement reçue par certains avec beaucoup d’émotion et d’étonnement. […]
Au mois de septembre dernier, bilan général de santé. Le traitement auquel je ne pouvais me dérober se révéla vite inconciliable avec les besoins de la mission et l’exercice de la responsabilité épiscopale. En novembre, durant la visite ad Limina que notre province ecclésiastique fit à Rome, je m’en suis ouvert à Monseigneur Georges Pontier, notre archevêque métropolitain de Marseille. C’est au cours de notre pèlerinage à Lourdes, le 5 juillet, que j’ai pris la difficile décision d’écrire au Saint Père pour lui présenter ma renonciation à ma charge. Á notre retour de Lourdes, le 8 juillet, les réunions du conseil épiscopal étant suspendues pendant l’été, j’ai rencontré les deux vicaires généraux pour leur dire que j’avais écrit au Pape et que j’attendais sa réponse.”
Mgr Sankalé fera ses adieux au cours de la Messe de l’Assomption le jeudi 15 août à 17 heures au sanctuaire Notre-Dame de Laghet.
Au-delà de ces ennuis de santé, dont on ne saura rien, il faut savoir que depuis un an environ, des fidèles du diocèse écrivent au nonce pour le prévenir des égarements de leur évêque. Il devait recevoir un auxiliaire ou un coadjuteur avant la fin de l’année 2012, mais finalement, le Vatican en aura décidé autrement. Mgr Sankalé, âgé de 66 ans (il aura 67 ans en novembre), est mis à la retraite sans préavis.
Il reste à Rome à lui trouver un successeur.
De Mgr Victor TONYE BAKOT, archevêque de Yaoundé a été également mis la retraite sans préavis par le pape François.
Mgr SANKALE : quels égarements ?
… Les Diocèses deviennent aujourd’hui des superstructures type entreprise, les Evêques des PDG; les prêtres, des collaborateurs et les laïc (ques) sont même bien souvent leur “délégués(e)s” et ce petit monde est régulièrement atteint d’une maladie grave: la réunionite, on brief et débrief, on coach les équipes paroissiales etc… que de vent…
Et l’on démissionne naturellement… Mais l’Ordre, le degré le plus haut de ce sacrement par l’Episcopat, rien ne l’efface ni ne l’élimine, quoiqu’on fasse; démission auprès des hommes mais certainement pas auprès de Dieu.
Prions beaucoup…
LES EGAREMENTS plus que les problèmes de santé ont eu raison de M.SANKALE, ce que je ne comprends pas c’est qu’on n’appelle pas un chat un chat !