Aujourd’hui même se tenait à Washington la sixième édition du National Catholic Prayer Breakfast,
un événement toujours attendu du monde catholique orthodoxe mais particulièrement cette année puisqu’un invité d’honneur n’était autre qu’Antonin Scalia, un des neuf juges de la Cour
Suprême des États-Unis, catholique et pro vie, et le principal orateur Mgr Raymond Burke, archevêque émérite de St. Louis (Missouri) et préfet du Tribunal suprême de la Signature
apostolique. Je n’ai sous les yeux qu’un très court compte-rendu fait sur le pouce pour American Spectator de John Lawler, mais je peux déjà dire que le discours de Mgr
Burke, qui a entraîné une véritable ovation des assistants, a été de la dernière sévérité pour le P. Jenkins et Notre Dame. Pour Mgr Burke l’invitation faite à
Obama liée à la remise d’un diplôme « est à l’origine du plus grand des scandales ». L’archevêque-préfet traitait du thème des « Catholiques dans la vie publique », et il a
dénoncé la nature mortifère des actes politiques d’Obama depuis des années, la responsabilité des électeurs catholiques qui l’ont porté à la Maison Blanche et les menaces qu’il voit
s’accumuler contre la religion dans la société américaine. Mgr Burke a également dénoncé les personnalités officielles défendant des lois qui sont « toujours et partout mauvaises
». Dans l’ambiance générale de nos sociétés sécularisées, il a eu cette forte formule : « Les écoles et les institutions catholiques sont nécessairement contre culturelles
».
Et un archevêque américain de plus à rajouter sur la liste des « 71 » !